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Économie du Turkménistan

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Économie du Turkménistan
Image illustrative de l’article Économie du Turkménistan
Production d'électricité au Turkménistan de 1945 à 2016, en milliards de Kw.

Monnaie Manat
Année fiscale 1er janvier - 31 décembre
Organisations internationales CEI
Statistiques
Produit intérieur brut en PPA 94,8 milliards $ (2022)[1]
Rang pour le PIB en PPA 95e
Croissance du PIB 1,7 % (2022)
PIB par habitant en PPA 14 700 $ (2022)[1]
PIB par secteur agriculture : 7,5 % (2017)
industrie : 44,9 % (2017)
services : 47,7 % (2017)
Inflation (IPC) 3,5 % (2004)
Pop. sous le seuil de pauvreté 50 % (2003)
Indice de développement humain (IDH) en augmentation 0,745 (élevé ; 91e) (2021)[2]
Population active 2,11 millions (2022)
Principales industries Gaz naturel, pétrole brut et raffiné, fibre de coton, engrais (2019)
Commerce extérieur
Exportations 7,6 milliards $ (2017)
Principaux clients Chine 82% (2019)
Importations 4,6 milliards $ (2017)
Principaux fournisseurs Turquie 25%, Russie 18%, Chine 14%, Allemagne 6% (2019)
Finances publiques
Recettes publiques 5,95 milliards $ (2019)
Dépenses publiques 6,13 milliards $ (2019)
Sources :
https://www.cia.gov/the-world-factbook/countries/turkmenistan

L'économie du Turkménistan est fortement dépendante de l'exploitation de son gaz naturel (il dispose de la cinquième plus importante réserve au monde)[3] ainsi que de son pétrole, qui représente 60 % de ses exportations. Dans le domaine de l'agriculture, la moitié des terres irriguées est utilisée pour cultiver le coton, faisant du pays le dixième plus important producteur au monde.

L’enseignement ainsi que les services de santé se sont dégradés depuis l’éclatement de l’URSS. Cette crise sociale se double d’un désastre écologique, avec des eaux salinisées et une mer Caspienne polluée. La distribution de l’eau s’avère désastreuse, produisant de très importantes pertes[4].

L’économie turkmène est caractérisée par une très faible libéralisation depuis la chute de l’URSS, et demeure une économie planifiée, hautement centralisée avec une forte corruption. Les investissements étrangers et l’entrepreneuriat sont sous stricte surveillance étatique. Il est classé avant-dernier dans l’ indice de liberté économique[5], juste devant la Corée du Nord. Les industries manufacturières, les moyens de transport, les médias, l’énergie et l’agriculture sont en grande partie nationalisée[6]. Les entreprises publiques dominent la vie économique du pays[7].


Indicateurs

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En 2006, on estimait qu'un peu plus de 50 % de la population vivait en dessous du seuil de pauvreté[9]. En 2012, ce chiffre descend à 0,12%[1]

Le réseau ferroviaire est le principal moyen de transport turkmène. Les routes sont également développées grâce aux voies rapides. Le transporteur aérien national, Turkmen Airlines, lui est moins utilisé. Le transport maritime est quasiment inutilisé.

La route européenne E60 traverse, par son prolongement asiatique, le Turkménistan[10].

Partenariats étrangers

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Le Turkménistan fait appel à de nombreuses entreprises étrangères, l'une des clés des partenariats étant la traduction du Ruhnama, un livre de propagande écrit par Niazov[11]. Le groupe de construction turc Polimeks[12] ainsi que les français Vinci (VCGP)[13] et Bouygues[14],[15] sont présents au Turkménistan.

Notes et références

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  1. a b c et d (en) « Turkménistan », sur CIA World Factbook (consulté le ).
  2. (en) « Human Development Reports | Specific country data | TKM » [« Rapports sur le développement humain | Données spécifiques par pays | TKM »], sur hdr.undp.org, Programme des Nations unies pour le développement, (consulté le ).
  3. (fr) « Turkménistan : les déboires du gaz », Le Journal International, 24 août 2013
  4. Alain Quélébec, « Bouygues au Turkménistan : le constructeur du dictateur »,
  5. (en) The Heritage Foundation, « Index of Economic Freedom: Turkmenistan | The Heritage Foundation », sur Index of Economic Freedom | The Heritage Foundation (consulté le )
  6. (en-US) « Turkmenistan », sur United States Department of State (consulté le )
  7. (en-GB) Emerging Europe Staff, « Economy in focus: Turkmenistan », sur Emerging Europe, (consulté le )
  8. David Garcia, « Bouygues, le bâtisseur du dictateur », Le Monde diplomatique,‎ , p. 1, 12 et 13 (lire en ligne, consulté le ).
  9. Émission Envoyé spécial du , France 2.
  10. [PDF] Commission économique pour l'Europe, Carte du réseau 'E' en 2007.
  11. Business en Absurdistan (titre original : Shadow of the Holy Book), documentaire télévisuel réalisé par Arto Halonen et Kevin Frazie en 2008 et diffusé sur Arte le 18/04/2009 (ZDF, Finlande, 2008, 52 min) site officiel
  12. (en + tr + ru) Site officiel du groupe de construction turc Polimeks
  13. « Implantations - VINCI Construction Grands Projets », sur VINCI Construction Grands Projets (consulté le ).
  14. David Garcia, « Bouygues, le bâtisseur du dictateur », Le Monde diplomatique,‎ , p. 1, 12 et 13 (lire en ligne, consulté le ).
  15. Frédéric de La Mure (photographe), Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, « Turkménistan, une terre d'investissement français en Asie centrale », décembre 2013, webdocumentaire à propos des relatons économiques entre la France et le Turkménistan.

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