Albertville
Albertville est un amas malencontreux de maisons et d’immeuble de quatre étages, placés aléatoirement au bord d’une route de Savoie menant du trou du cul du Monde à son nombril, Annecy.
Histoire
L’histoire d’Albertville se confond avec la nuit des temps. Elle s’est prolongée à l’époque de l’obscurantisme et présente aujourd’hui quelques zones d’ombre. Le reste est un mystère.
De manière anecdotique, il faut préciser qu’Albertville était au départ le lieudit où était construit l’hôpital de Conflans (cf. infra). Mais au moment du rattachement de la Savoie à la France en 2010 les Savoyards, qui avaient pris l’habitude de manger des légumes et de la viande en quantité raisonnable, tentèrent de s’intégrer en mangeant de la nourriture française, avec une fourchette et un couteau, en quantité ridicule. Profondément anémiés les Conflarins, qui étaient déjà tous des vieux à l’époque, élurent domicile dans leur hôpital, au grand dam de la sécurité sociale. Albertville est donc un symbole d’espoir : celui de sauver sa misérable vie de la domination d’une nourriture trop peu riche en reblochon.
Albertville fut finalement fondée en 1835 par le roi charles-ALBERT de Sardaigne, puis accueillit les JO d’hiver de 1992. En 2012 la dÉsencyclopédie fit un article à son sujet.
Faites attention ! | |
Une correction historique s’impose : cet article ayant été produit le 12 décembre 2012, il est fort probable que dans les livres d’Histoire l’on trouve « 2013 » comme date mentionnée pour son écriture. Mais ceci constitue une imprécision.
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Démographie
Les habitant d’Albertville sont les Albertvillois, ce qui est tout de même notable puisqu’unique au monde (en France en tout cas). La femelle de l'Albertvillois est la villageoise.
Le quotient intellectuel cumulé des 18.000 Albertvillois fait pâlir d’envie celui de la commune limitrophe d’Ugine, où les habitants sont très bêtes et pour la plupart en 4ième techno. Ce QI cumulé est de 316. À la décharge du peuple uginois, il est essentiel de préciser que la population d'Ugine est deux fois et demi moins nombreuse et qu’Albertville ne possède pas de filière technologique dans ses établissements scolaires.
Selon un accord ancestral, Albertville envoie donc ses étudiants surdoués dans les lycées uginois, et leur offre en contrepartie des débouchés professionnels à McDonald’s ou au centre commercial Géant Casino lorsqu’ils terminent leurs études.
Principales institutions albertvilloises
La mairie
La mairie d’Albertville est le centre névralgique d’Albertville. Y sont décédées les grandes orientations stratégiques de la commune, ses ambitions et ses politiques publiques. La mairie d’Albertville est le lieu idéal pour organiser mariages, divorces et attentats suicides au plus vite s’il-vous-plaît.
La mairie d'Albertville |
Le P’tit Bar
Comme son nom l’indique, le P’tit Bar est un établissement scolaire ouvert en 1999 par l’académie, désireuse de repeupler les lycées Jeanne d’Arc et Jean Moulin dont les taux d’occupation étaient passés en-deçà de celui des HLM parisiens construits sur les Champs Élysées. Seuls y allaient encore, à l’époque, des gens pistonnés de la mairie de Paris, les fils de médecins et de dentistes de l’agglomération. Mais ces derniers, à cause du manque de dents et de santé de la population locale, ont aujourd’hui déserté le bassin.
L’opération de repeuplement fut tout de même un large succès, car le P’tit Bar ne comportant pas de toilettes dignes de ce nom les étudiants s’orientent depuis vers le lycée Jeanne d’Arc, qui en a et se situe à deux pas.
Aujourd’hui, l’établissement propose de nombreuses filières, de l’œnologie au baby foot, en passant par les toilettes une bière sur trois.
Le parc Aubry
Lorsqu’un Albertvillois veut acheter de la résine de pneu ou investir une partie de son temps à perte, il peut se balader au gré de ses envies dans les 62m² du parc Aubry, refait à neuf lors de sa construction, sous les capétiens. La municipalité a choisi de le construire sur un vieux cimetière savoyard, ce qui explique les fragments d’os retrouvés parfois par les enfants qui s’y ébattent joyeusement. Mais dans l’ensemble, le nombre de personnes qui y meurent de froid, d’agression, ou terrorisées par Jack Nicholson reste tout à fait en dessous des normales saisonnières corses.
C'est donc un bon endroit pour passer ses vacances.
Les églises
L’une des églises albertvilloises a une architecture moderne et improbable, Ste Thérèse ; l’autre est d’époque et plus traditionnelle, St Valéry Giscard d’Estaing.
Les deux églises d’Albertville sont un peu la chambre d'amis des maisons de campagne de Dieu, qui y vient rarement car il a énormément de travail dans les pays avec des noirs. Pour compenser, Dieu fait régulièrement venir son meilleur conférencier, le Saint Esprit, afin d’insuffler de la Bible et des bisous aux vieux Albertvillois. Les jeunes préfèrent en général le bowling, qui donne à Albertville des petits airs de ville américaine.
La place de l’Europe
Les Albertvillois, convaincus que l’Europe avait sa place à Albertville, ont réclamé la construction de la place éponyme, ce que le parlement européen a salué un jour qu’il passait par là pour aller faire du ski.
La place de l’Europe comporte des bars, des restaurants, des médiathèques, des boîtes de nuit, des palais des congrès, des appartements, des centres commerciaux et un opéra de sidney. Le bar de l’Europe est le bar qui a le même nom que la place, ce qui fait que des fois des gens pensent qu’ils ont un lien de parenté. Or ce bar n’a en fait été appelé « de l’Europe » que pour mieux rappeler qu’il était aussi ouvert aux étrangers, ce qui ne vaut pas pour 99% des autres établissements, réservés aux Savoyards et à leurs amis réservés aux Savoyards.
Économie
Il était prévu de transformer l’économie d’Albertville en une économie socialiste planifiée : la planification prévoyait que dans un premier temps des investissements seraient faits, puis que dans un second temps des sous rentreraient dans les caisses de la mairie. Mais la différence calculée entre les sommes qui seraient investies et celles qui seraient récupérées étant inférieure au taux d’intérêt du livret A, pour le moment Albertville s’est repliée sur son activité traditionnelle : le tourisme.
Tourisme
Depuis les Jeux Olympiques de 1992, Albertville surfe sur la vague touristique. Le budget de ladite compétition prévoyait un retour sur investissement formidable 10 à 20 ans après. Aujourd’hui, 10 à 20 ans après, tout l'argent accumulé par les retombées des JO d’hiver (soit environ 133 euros) est consciencieusement recompté chaque jour par l’antenne locale du Trésor Public.
À noter que l’affectation de ses fonctionnaires à ce calcul s’est faite naturellement, car toute la population locale appartenant à la première tranche d’imposition à 0%, seul le dernier vendredi de décembre est consacré au traitement des dossiers albertvillois.
Autre
Cette section est assez vide, mais c’est normal.
Monuments historiques
On peut citer, pêle-mêle : le kiosque du parc de vers là où il y a le commissariat (18??), la statue de la femme aux Européens place des pigeons aux pigeons place de l’Europe (1993)…et bien d’autres.
Certains estiment aussi que le troisième banc quand on rentre dans le parc Aubry par la rue de la République (celui avec écrit « Chloé + Jérémy = amour » au marqueur) est un monument. Mais c’est a priori impossible de s’asseoir sur un monument, sauf s’il s’agit du cul à Beyoncé. Alors en attendant son classement au patrimoine de l’UNESCO, c’est Farid et Driss qui le gardent 24h/24 (ils ont du shit à dépanner, si vous voulez).
Personnages célèbres
Le Roi charles-ALBERT : monarque égocentrique, qui voyait en Albert le prénom du futur. Pariant sur une recrudescence des alberts, le roi Albert baptisa la petite commune de Savoie, qui avait su le séduire par son charme très discret, avec son propre nom. Il y accola subtilement le suffixe ville, par souci d’originalité et pour ne pas confondre la nouvelle Albertville avec, par exemple, lui-même. Après un court séjour, il mit un albert et, chevauchant son albert, retourna au grand albert dans le nord vers albert, prendre un bon petit albert et se laver les alberts.
Michel Barnier : premier consul d’Albertville, Michel Barnier s’est illustré toute sa vie par ses hauts faits d’arme. Il proposa avec son ami Killy la candidature d’Albertville aux jeux olympiques, ce qui lui valut d’être décoré grand croix de la légion d’honneur d’Albertville et de son agglomération. Il a expliqué son choix par son amour de la neige, de la luge et des sapins. Parfois, en été, Michel Barnier est maire de Montpellier.
Jean-Claude Killy : second testicule de la paire Killy-Barnier, Jean-Claude Killy était quelqu’un originaire d’ailleurs qui a trouvé Albertville magnifique, spacieuse et pleine de potentiel, et a donc décidé d’y rester. Il constitue le phénomène migratoire albertvillois.
Profitons du fait que tous les historiens sont partis pisser pour ajouter que cette ville fut le lieu de naissance de Talleyrand, qui déclara à son sujet « Oui, j’passe par Albertville pour aller à Annecy ».
Phénomène migratoire
- traditionnellement : Jean-Claude Killy
- plus récemment : les kébabs d’Albertville, célèbres pour leur nombreusité
- éventuellement : le peuple juif, car il est possible que les calculs se soient trompés et que la Savoie soit située à l’exact emplacement de la terre promise. La capitale actuelle, Jérusalem, serait ainsi déplacée à Albertville, et scindée de telle manière qu’Albertville-à-l'Ouest-de-la-rue-de-la-République serait la capitale sémite, et Albertville-à-l'Est-de-la-rue-de-la-République la capitale arabe. La rue de la République, quant à elle, ferait alors l’objet d’un réaménagement constant, comme le centre ville de Grenoble où les colons sans domicile fixe construisent régulièrement des kibboutz ou des tentes en papier journal.
À coté d’Albertville
Les stations de ski
Ben voilà, il y a des stations de ski où on peut faire du ski lorsqu’on part d’Albertville. À titre non exhaustif, citons les stations de Tignes, de La Meige et des Seychelles. Quand les skieurs sont fatigués, ils retournent bien vite à Albertville où les attendent femmes et commerces, pour boire un chocolat chaud ou, par exemple, un café. Etc.
Conflans
Conflans est le village médiéval qui surplombe Albertville. Par médiéval, on entend que les gens s’y déplacent encore à cheval et que les femmes n’y ont toujours pas le droit de vote (pour les décisions importantes, ce n'est tout de même pas l'Antiquité).
La légende raconte que du haut de la tour sarrasine on voit très bien la tour Eiffel, lorsque le ciel parisien est dégagé de toute pollution. Car la Savoie, qui n’a pas encore connu l’ère industrielle, est totalement dépourvue de pollution (cf. infra – Gilly-sur-Isère). Ce qui fait qu’il fait bon y vivre, même si l’espérance de vie y est toujours de 35 ans.
Les attaques de diligence sont très fréquentes à Conflans.
Gilly-sur-Isère
Gilly-sur-Isère est un village célèbre pour sa dioxine et ses ruines romaines. Il y a peu de temps un procès a eu lieu, qui a opposé des personnes leucémiques à Suez-Environnement, le fournisseur local de leucémies. Ce dernier a gagné et, maintenant, Gilly-sur-Isère est cité en très bon exemple de ce qu’il ne faut pas faire avec de la dioxine.
Les cadres de GDF-Suez viennent régulièrement visiter le site et prendre des nouvelles du reste des habitants. Ils sont très gentils.
Références bibliographiques
- l’article sur Albertville dans la dÉsencyclopédie
- le site internet de la mairie d’Albertville
Je suis le maire d'Albertville,
Alors venez nombreux. Merci. Merci. |
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