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Pablo Picasso

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Pablo Picasso (janvier 1962).

Pablo Picasso , né à Malaga, Espagne, le 25 octobre 1881 et mort le 8 avril 1973 (à 91 ans) à Mougins, France, est un peintre, dessinateur et sculpteur espagnol ayant passé l'essentiel de sa vie en France.

Citations rapportées de Picasso

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C’est en pensant à Casegemas [son ami récemment disparu] que je me suis mis à peindre en bleu.
  • Picasso : le sage et le fou (1986), Marie-Laure Bernadac et Paule du Bouchet, éd. Gallimard, 2007  (ISBN 978-2-07-034649-3), chap. Folles années à Montmartre, p. 31


Quand je n'ai pas de bleu, je mets du rouge.
Fragments d’une conférence, dans Cahiers d'art, 1935, p. 165 [lire en ligne].


Je peins comme d’autres écrivent leur autobiographie. Mes toiles, finies ou non, sont comme les pages de mon journal, et en tant que telles, elles sont valables. L’avenir choisira les pages qu’il préfère. Ce n’est pas à moi d’en faire le choix.


Mais le pire de tout, dit Picassso, c’est qu’il [le peintre] n’a jamais terminé. Il n’y a jamais un moment où tu peux dire : j’ai bien travaillé et demain c’est dimanche. Dès que tu t’arrêtes, c’est que tu recommences. Tu peux laisser une toile de côté en disant que tu n’y touches plus. Mais tu ne peux jamais mettre le mot FIN.


Comme l'a dit un jour Picasso, au grand scandale des gens qui l'entouraient — « Je ne cherche pas, je trouve ».


Cela m'a pris quatre ans pour peindre comme Raphaël, mais toute une vie pour peindre comme un enfant.


Citations sur Picasso

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Expositions et musées

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Pour Picasso, l’existence même d’une tradition était un anathème jeté sur son art, celle-ci ayant vocation à être enfreinte, au besoin violemment, et, quoiqu’il ait lui-même puisé dans l’imagerie des baigneuses, il s’est plu, pendant toute sa carrière, à renverser les traditions et « leur » représentation. Même ses baigneuses relativement « gracieuses », celles de la période rose ou les nus classiques, étaient à leur manière subversives, les seconds de ses propres transgressions antérieures. Dès lors que je peux renverser la tradition, semblait-il dire, je peux aussi vous battre sur son terrain.
  • « Picasso and the Bather Tradition », Richard R. Brettell (trad. Édouard Vergnon), dans Picasso, Baigneuses et baigneurs [exposition, Musée des beaux-arts de Lyon, 2020, organisée en collaboration avec le Musée national Picasso-Paris], Émilie Bouvard et Sylvie Ramond, éd. Musée des beaux-arts de Lyon, Musée national Picasso-Paris, 2020  (ISBN 978-9-46161-612-8), p. 20


Les séries des Baigneuses de Picasso, qui s’étalent sur des décennies, sont importantes pour nous non parce qu’elles procèdent d’un art hétéro-normatif, mais parce qu’elles sont des œuvres salutairement inventives et novatrices au sein de traditions picturales qui les dépassent. C’est moins une justification que la reconnaissance que l’histoire de l’art demeure une histoire de forme ET de contenu, et pas seulement une affaire d’images.
  • « Picasso and the Bather Tradition », Richard R. Brettell (trad. Édouard Vergnon), dans Picasso, Baigneuses et baigneurs [exposition, Musée des beaux-arts de Lyon, 2020, organisée en collaboration avec le Musée national Picasso-Paris], Émilie Bouvard et Sylvie Ramond, éd. Musée des beaux-arts de Lyon, Musée national Picasso-Paris, 2020  (ISBN 978-9-46161-612-8), p. 21


L’art de Picasso n’a jamais été tout à fait « français », ou, tout au moins, un art bourgeois français. Au contraire, il était ouvert aux Russes, aux Américains, à ses compatriotes espagnols, aux Allemands, aux Suisses et à bien d’autres encore qui, comme lui, ont cherché un monde cosmopolite en France, nous rappelant à tous que l’art moderne peut être beaucoup de choses, mais pas « nationaliste ».
  • « Picasso and the Bather Tradition », Richard R. Brettell (trad. Édouard Vergnon), dans Picasso, Baigneuses et baigneurs [exposition, Musée des beaux-arts de Lyon, 2020, organisée en collaboration avec le Musée national Picasso-Paris], Émilie Bouvard et Sylvie Ramond, éd. Musée des beaux-arts de Lyon, Musée national Picasso-Paris, 2020  (ISBN 978-9-46161-612-8), p. 21


Louis Aragon

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André Breton

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On a dit qu’il ne saurait y avoir de peinture surréaliste. Peinture, littérature, qu’est-ce là, ô Picasso, vous qui avez porté à son suprême degré l’esprit, non plus de contradiction mais d’évasion ! Vous avez laissé pendre de chacun de vos tableaux une échelle de corde, voire une échelle faite avec les draps de votre lit, et il est probable que, vous comme nous, nous ne cherchons qu’à descendre, à monter de notre sommeil. Et ils viennent nous parler de la peinture, ils viennent nous faire souvenir de cet expédient lamentable qu’est la peinture !
  • « Le surréalisme et la peinture », dans Œuvres complètes IV – Écrits sur l’art, André Breton, éd. Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 2008  (ISBN 978-2-07-011692-8), p. 356


Le surréalisme, s’il tient à s’assigner une ligne de conduite, n’a qu’à en passer par où Picasso en a passé et en passera encore; j’espère en disant cela me montrer très exigeant.
  • « Le surréalisme et la peinture », dans Œuvres complètes IV – Écrits sur l’art, André Breton, éd. Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 2008  (ISBN 978-2-07-011692-8), p. 357


Ne bougez pas ! Restez comme ça !... Un Matisse ! Si vous étiez nue, vous seriez un Renoir. Mais si vous vous étiez cassée la figure, nous tenions un Picasso.


Tu tiens la flamme entre tes doigts
Et tu peins comme un incendie


La phrase la plus citée de Picasso est celle-ci : « Je ne cherche pas. Je trouve. » Merveilleuse d’audace et de certitude, elle ne s’explique, si vraiment il l’a prononcée, que par la démonstration constante de son contraire. « On n’a jamais fini de chercher parce qu’on ne trouve jamais. » En réalité il trouve à tous les coups, il cherche à tous les coups. Il a à peine fini une toile qu’il la regarde en y cherchant les secrets qu’il vient lui-même d’y mettre. Et il en recommence une autre, qui le mène où il ne veut pas quand il la mène où elle ne veut pas. Ainsi de suite…


Voir aussi

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