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Yun Shouping

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Yun Shouping
Naissance
Décès
Prénoms sociaux
平叔 (pingshu), 壽平 (shouping), 叔子 (shuzi), 惟大 (weida), 正叔 (zhengshu)Voir et modifier les données sur Wikidata
Noms de pinceau
白華齋 (baihuazhai), 白雲外史 (baiyunwaishi), 抱甕客 (baowengke), 草衣生 (caoyisheng), 巢楓客 (chaofengke), 東園 (dongyuan), 東園草衣生 (dongyuancaoyisheng), 東園客 (dongyuanke), 東園生 (dongyuansheng), 東園外史 (dongyuanwaishi), 橫山樵者 (hengshanqiaozhe), 紅雨軒 (hongyuxuan), 夢暉室 (menghuishi), 夢墨齋 (mengmozhai), 南田 (nantian), 南田抱甕客 (nantianbaowengke), 南田草衣 (nantiancaoyi), 南田客 (nantianke), 南田老人 (nantianlaoren), 南田翁 (nantianweng), 甌香館 (ouxiangguan), 甌香散人 (ouxiangsanren), 深柳溪堂 (shenliuxitang), 壽平子 (shoupingzi), 苕華館 (tiaohuaguan), 望古齋 (wangguzhai), 雪衣居士 (xueyijushi), 研雲草閣 (yanyuncaoge), 園客 (yuanke), 雲溪嬾漁 (yunxilanyu), 雲溪外史 (yunxiwaishi), 雲溪隱漁 (yunxiyinyu), 雲溪漁父 (yunxiyufu), 棗花齋 (zaohuazhai)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Lieu de travail
Chine (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Famille
毗陵惲氏 (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Yun Richu (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère

Yun Shouping (恽寿平), aussi connu sous le nom de Nantian (南田), (1633 district de Wujin - 1690), est un artiste-peintre de fleurs, bambous, animaux et insectes, poète et calligraphe chinois du début de la dynastie Qing.

Il naît [1] dans une famille modeste mais cultivée mais ne peut se préparer aux examens officiels. Cependant il étudie et pratique très tôt la poésie et la calligraphie d'après les maîtres anciens. Son oncle l'initie à l'œuvre de Huang Gongwang des Yuan.

Lorsqu'il découvre les tableaux de Wang Hui il part à sa recherche et le rencontre. Ebloui par les paysages de Wang Hui il décide se consacrer à la peinture, jugée moins importante, de fleurs, bambous, animaux et insectes. Ils réalisent ensemble un album en 1672, sous le règne de l'Empereur Kangxi qui témoigne de leur voyage commun dans la province du Jiangsu. Yun était âgé de quarante ans et Wang de quarante et un ans.

Il termine sa carrière comme moine bouddhiste[2].

Il trouve son inspiration au sein d'un courant très vivant depuis les Song, qui est bien représenté par le peintre de cour Li Di (1110 - après 1197). Avec un style appelé "sans os" (mogu), de subtiles nuances de couleur ou d'encre, posées par masses, sans contour, évoquent le souffle de la vie.

Yun Shouping fait partie des six grands maîtres du début de la Qing avec les Quatre Wang et Wu Li. Il est aussi l'un des principaux peintres de l'école, novatrice en son temps, de Changzhou, au Jiangsu, spécialisée dans la peinture de végétaux, des oiseaux et des insectes. Sa peinture eut une influence récurrente sur de nombreux peintres de la dynastie Qing, et même bien au-delà, au XXe siècle. Sa peinture « sans os » est promise à un long avenir, souvent associée au tracé fin vers la fin du XIXe siècle, dans les peintures naturalistes avec une plus grande tendance au détail ; ce sera la pratique de Ju Lian (en) (1824-1904), et des héritiers de ce dernier, parmi les peintres de l'école de Lingnan[3].

Sa fille, Yun Bing fut également peintre.

Quelques peintures

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Articles connexes

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Liens externes

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Références

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  1. Danielle Elisseeff 2010, p. 255
  2. Emmanuelle Lesbre et Liu Jianlong, 2004, p. 406
  3. Mael Bellec (dir.), 2015, p. 10, 19 et 24, entre autres
  4. (fr)Notice no 50060000290, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  5. (fr)Notice no 50060000043, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  6. (fr)Notice no 50060000241, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  7. (fr)Notice no 50060000532, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  8. (en) « Peonies », sur www.asia.si.edu

Bibliographie

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  • Danielle Elisseeff, Histoire de l'art : De la Chine des Song (960) à la fin de l'Empire (1912), Paris, École du Louvre, Éditions de la Réunion des Musées Nationaux (Manuels de l'École du Louvre), , 381 p. (ISBN 978-2-7118-5520-9) Ouvrage de référence, bibliographie et Sites Internet.
  • Emmanuelle Lesbre et Liu Jianlong, La peinture chinoise, Paris, Hazan, , 480 p. (ISBN 2-85025-922-5)
  • Mael Bellec (dir.) (trad. de l'anglais), L'école de Lingnan : L'éveil de la Chine moderne, Paris, Paris Musées, , 175 p. (ISBN 978-2-7596-0217-9). (1870-1950).