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Violence dans la religion

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La violence dans la religion peut se traduire par un comportement individuel mortifère, un conflit communautaire, une guerre de religion, ou des persécutions religieuses.

La religion a été jusqu’à la période moderne, étroitement liée à la politique ainsi que corrélée aux conditions économiques, de telle sorte qu’il est parfois historiquement erroné de considérer que des violences sont exclusivement d’origine religieuse[1].

La violence religieuse n'est pas toujours fondamentaliste, et tous les fondamentalistes ne sont pas violents[2].

La question de la violence, et en particulier de l'homicide, du viol, de la torture, est récurrente dans l'histoire et les religions ont été amenées à se prononcer à son sujet.

  • Parfois pour la prohiber (« tu ne tueras pas »)[3],
  • parfois pour l'instrumentaliser (sacrifices)
  • parfois enfin pour la codifier dans des cas formels bien définis : guerre (dont la légitimité en cas d'atteinte à des intérêts estimés vitaux ne semble contestée par aucune religion hormis des groupes comme les quakers et les mennonites), châtiments corporels, peine capitale éventuelle, etc.

Les religions ont émis des positions sur le suicide, forme de violence sur soi.

Violence envers soi

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Le suicide est un acte traditionnellement condamné par les doctrines religieuses. En effet, si le fait de se suicider est d'abord un acte contre soi-même, dans certaines conceptions religieuses la destinée de l'homme appartient à Dieu et le suicide constitue alors une rupture dans la relation de l'homme avec la souveraineté de son Dieu. Dans d'autres cas, l'acte est plus simplement considéré comme une action négative. Il existe cependant des nuances à ce rejet global du suicide quand la notion de sacrifice ou d'honneur entre en jeu.

Violences envers la femme

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Violence envers autrui en général

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La loi du Talion apparaît dans le Code d'Hammourabi, roi de Babylone (1730 av. J.-C.). Il se peut que cette loi entende lutter contre une escalade de la violence individuelle en limitant celle-ci au niveau de la violence subie. Notre notion de légitime défense en droit contemporain procède du même esprit en exigeant une limitation de toute riposte au niveau exact de l'attaque.

Pour le rabbin Yeshaia Dalsace, « la notion de paix est cardinale pour le judaïsme. Elle est le but ultime de toute existence, celle du monde, de l’humanité et de l’individu »[4]. « Le terme Chalom [Paix] est employé près de 250 fois dans la Bible et des milliers dans la littérature rabbinique. Il vient ponctuer les plus grands textes bibliques et notamment les grandes visions prophétiques. La guerre est décrite, non comme un jeu de bravoure, mais comme un véritable fléau[4]. »

Le Décalogue prohibe l'homicide : « Tu ne tueras point » (en hébreu : « לֹא תִּרְצָח »).

Christianisme

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Dans les faits relatés

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  • Au Jardin des oliviers Jésus dit à Pierre : « Rengaine ton épée, celui qui prend l'épée périra par l'épée » (Matthieu XXVI:52)
  • Jean VIII,1-11 présente Jésus dissuadant la foule de lapider une femme adultère : « Que celui d'entre vous qui n'a jamais péché lui jette la première pierre. »

Dans les propos tenus

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  • Matthieu, X.34-35 : « 34. Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre ; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l'épée. 35 Car je suis venu mettre la division entre l'homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère. »
  • Paul, dans son épitre aux Ephésiens, 6,13-18, précise ce qu'il faut selon lui entendre par « les armes de Dieu » : « la vérité pour ceinture », « la cuirasse de la justice », « pour chaussure à vos pieds le zèle que donne l'Evangile de paix », « le bouclier de la foi », « le casque du salut, et l'épée de l'Esprit, qui est la parole de Dieu ».

Catholicisme

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L’Église catholique fait sien le cinquième commandement, « Tu ne tueras point », qui fait l'objet d'un article entier du Catéchisme de l'Église catholique[5].

Autres religions

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Guerres et conflits religieux

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Croisade chrétienne contre djihad musulman : Richard Cœur de Lion affrontant Saladin à la bataille d'Arsouf (1191), gravure de Gustave Doré, 1877.
Une guerre sainte est une guerre lancée au nom d'un dieu ou approuvée par une autorité religieuse. Une guerre sainte est généralement comprise comme offensive, quand il s'agit de convertir, chasser ou anéantir des ennemis religieux. Dans un contexte défensif, un conflit peut aussi se transformer en guerre sainte, notamment quand une autorité religieuse s'implique dans un affrontement qu'elle n'a pas directement provoqué.

Christianisme

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Les positions ont varié au cours des âges.

  • Les premiers chrétiens refusaient de porter les armes, même pour défendre Rome, en invoquant le passage de la Passion où Jésus, que Pierre cherche à défendre par l'épée, ordonne à Pierre de ranger celle-ci en précisant que qui utilise l'épée périra par l'épée[6].
  • Saint Martin (316-397), soldat converti alors qu'il est engagé dans l'armée par un contrat de 25 ans, demande à ne pas participer à l'attaque de Worms. Traité de lâche par l'empereur Julien, il décide alors de marcher en tête de ses troupes, sans autre arme qu'une croix, mais il se trouve que les Barbares se rendent avant l'assaut (Martin sera libéré de son contrat à l'âge de quarante ans)
  • Saint Ambroise (340-397) fait montre d'une vision plus romaine des choses : « La force sans la justice est matière d'iniquité. Est pleine de justice la force qui, à la guerre, protège la patrie contre les barbares. ». Néanmoins, le pouvoir temporel reste sous étroite surveillance : la ville de Thessalonique s'étant révoltée contre son gouverneur et l'ayant tué, l'empereur (chrétien) Théodose Ier ordonne le massacre des habitants, innocents ou coupables, et sept mille personnes périssent. Saint Ambroise écrit aussitôt à Théodose pour lui signifier la gravité de sa faute et le prévenir que, jusqu'à ce qu'il l'expie par la pénitence, il est exclu de facto de la communauté. Quand l'empereur se présente à l'église, Ambroise lui en interdit l'entrée. L'empereur rappelle la pardon accordé jadis au roi David. « Vous l'avez imité dans son péché, répond saint Ambroise, imitez-le dans sa pénitence ». Il lui impose l'obligation de promulguer une loi portant que toute sentence de confiscation ou de mort ne deviendra exécutoire qu’au bout de trente jours, après avoir été de nouveau examinée et confirmée. Après huit mois de louvoiement, Théodose se soumet
  • Saint Augustin (354-430) renchérit : « Que trouve-t-on à blâmer dans la guerre ? Est-ce le fait qu'on y tue des hommes qui doivent mourir un jour afin que les vainqueurs soient maîtres de vivre en paix ? Faire ce reproche à la guerre est le fait d'homme pusillanimes et non d'hommes religieux. Ce qu'on blâme dans la guerre c'est le désir de nuire, la cruauté de la vengeance, une âme inapaisée et implacable, la fureur des représailles, la passion de la domination et autres sentiments semblables.» Augustin estime que tuer un homme (y compris soi-même) n'est pas une faute quand Dieu l'ordonne, en citant, entre autres, l'exemple de Samson (La Cité de Dieu, livre I) :
« Dieu lui-même a fait quelques exceptions à la défense de tuer l’homme, tantôt par un commandement général, tantôt par un ordre temporaire et personnel. En pareil cas, celui qui tue ne fait que prêter son ministère à un ordre supérieur ; il est comme un glaive entre les mains de celui qui frappe, et par conséquent il ne faut pas croire que ceux-là aient violé le précepte : “Tu ne tueras point”, qui ont entrepris des guerres par l’inspiration de Dieu, ou qui, revêtus du caractère de la puissance publique et obéissant aux lois de l’État, c’est-à-dire à des lois très-justes et très-raisonnables, ont puni de mort les malfaiteurs » (§21)
  • Le , les Turcs Seldjoukides, gagnent la bataille de Malazgerd sur les Arabes d'Égypte. Ils interdisent alors le passage des pèlerins chrétiens vers Jérusalem, qui jusque-là n'avait posé aucun problème. Le , Urbain II lance la première croisade pour rétablir la liberté de passage vers les lieux saints, ce qui laisse entendre que cette guerre est considérée comme juste.
  • Dans la Somme théologique, Thomas d'Aquin (1228-1274) examine les conditions de licéité d'une guerre et pose trois exigences :
    1. l'autorité du prince ;
    2. la cause juste ;
    3. l'intention droite.
    • Il y considère aussi qu'une société est « un donné de la nature » ; une société de païens n'est pas moins légitime qu'une société chrétienne. Une souveraineté païenne est donc possible, y compris sur des chrétiens. On ne peut donc considérer comme sainte au seul prétexte qu'on la ferait à des infidèles.
    • Enfin, il admet la légitimite du régicide face au «tyran d’exercice» ou au «tyran d’usurpation».
  • 1139 : 2e concile de Latran qui interdit sur la demande du pape Innocent III l'usage de l'arbalète à traits, jugée trop violente. Les princes d'Occident refuseront d'en tenir compte.
  • Sur la Guerre de Cent Ans (1337-1453), Rome ne prend pas de parti officiel : il y a d'ailleurs des catholiques des deux côtés. Jeanne d'Arc ne sera béatifiée (1909), puis canonisée (1920) qu'au XXe siècle, dans un monde où France et Angleterre sont alliées.
  • Le cardinal Cajetan (1469-1534), général[réf. nécessaire] des Dominicains, s'intéresse aux missions vers le nouveau monde. Commentant la Somme Théologique à propos de la notion de rapine, il examine la question de conquête militaire d'un territoire occupé par des infidèles, et fait remarquer que le Christ envoyait des prédicateurs et non des guerriers. C'est donc selon lui un péché que de chercher à répandre la foi chrétienne par la guerre. Le royaume d'Espagne en prend acte ; de toute façon, c'est moins la religion des indigènes qui fait l'objet de ses soins que la quantité d'or expédiée en Espagne.
  •  : bulle Veritas ipsa par laquelle le pape Paul III condamne l'esclavage des Indiens « et de tout autre peuple qui viendrait à être découvert » et affirme leur droit, en tant qu'êtres humains, à la liberté et à la propriété, quelle que soit leur religion.
  • 1550 : Le dominicain Bartolomé de Las Casas défend cette position au cours de la controverse de Valladolid.

Depuis la fin du XXe siècle

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Le Catéchisme de l'Église catholique[7] indique que la guerre de légitime défense par la force militaire est considérée comme acceptable à condition, qu'à la fois :

  • « le dommage infligé par l'agresseur à la nation ou à la communauté des nations soit durable, grave et certain ;
  • tous les autres moyens d'y mettre fin se soient révélés impraticables ou inefficaces ;
  • soient réunies les conditions sérieuses du succès ;
  • l'emploi des armes n'entraîne pas des maux et des désordres plus graves que le mal à éliminer. La puissance des moyens modernes de destruction pèse très lourdement dans l'appréciation de cette condition.

Ce sont les éléments traditionnels énumérés dans la doctrine dite de la « guerre juste ». »

Stūpa de Sanchi. L'architrave du milieu met en scène ce qui est connu comme le « siège de Kushinagara » qui faillit mener à une guerre autour de la possession des reliques du Bouddha. L'affaire fut résolue par un partage de ces reliques entre les huit peuples qui les réclamaient.

La violence dans le bouddhisme est une expression qui réunit deux concepts a priori contradictoires, si l'on considère les idéaux de non-violence (ahimsa), de compassion (karuna) et de bienveillance (metta) associés au bouddhisme. En effet, dans sa doctrine originelle, Gautama Bouddha enseigne qu'il faut « renoncer à toute violence envers les êtres vivants, mobiles et immobiles[8] ». L’historien des religions Bernard Faure relève qu'aujourd'hui, des figures médiatiques telles que Tenzin Gyatso, le 14e dalaï-lama, ou le moine d'origine vietnamienne Thích Nhất Hạnh véhiculent l'image du bouddhisme présenté comme une « doctrine pacifique »[9]. Pourtant, selon Faure, l'étude des faits historiques montre que « les contre-exemples ne manquent pas » et que, tant dans son histoire que dans les pays dont il est la religion principale, le bouddhisme a été impliqué dans différents épisodes et formes de violence, et cela parce que cette doctrine « [s'est] adapt[ée] aux divers contextes culturels et sociopolitiques »[9]. Le professeur Michael Jerryson, relève lui aussi que dans l'histoire du bouddhisme, en 2 500 ans, il y a eu de nombreux cas de violence provoqués par des individus ou des structures bouddhiques[10].

Les cas de violences existent d'ailleurs dans l'histoire récente de différents pays dont la religion officielle est le bouddhisme. Ainsi de la guerre civile au Sri Lanka qui a opposé, de 1983 à 2009, la majorité cinghalaise bouddhiste à la minorité tamoul. Ainsi encore, depuis les années 2010, des violences contre des musulmans suscitées par des groupes extrémistes comme le Mouvement 969 en Birmanie ou le Bodu Bala Sena au Sri Lanka[11]. Le 14e dalaï-lama a cependant appelé ces mouvements à cesser ces combats et à mettre en pratique la non-violence[12].

Violence rituelle

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Sacrifice d'animaux

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Le sacrifice d'animaux est au cœur de plusieurs religions. Dans Le silence des animaux, la philosophe Elisabeth de Fontenay présente l'animal comme inclus dans la société qui le sacrifie en ce sens qu'il est l'intermédiaire nécessaire de la propitiation, de l'action de grâce ou du devenir de la communauté.

La notion de korban, souvent traduite par sacrifice, recouvre en réalité les sacrifices animaux et les offrandes.

Dans le judaïsme, le tza'ar ba'alei chayim (souffrance des êtres vivants en hébreu) est un commandement interdisant la souffrance animale inutile. Ne figurant pas clairement dans la Torah écrite, il est énoncé dans le Talmud.

Christianisme

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  • Augustin examine le cas des animaux en même temps que la question du meurtre d'un être humain. Selon lui, les animaux, dépourvus de raison et ne faisant pas partie de la société humaine, sont à la disposition des hommes à qui il est permis de les tuer :
« Certains cherchent à étendre ce précepte (tu ne tueras pas) jusqu’aux bêtes mêmes, s’imaginant qu’il n’est pas permis de les tuer. (...) Laissons de côté ces rêveries, et lorsque nous lisons : “Tu ne tueras point”, n'englobons pas dans cette défense les plantes, parce qu’elles n’ont point de sensibilité, ni les animaux, qu’ils volent dans l’air, nagent dans l’eau, marchent ou rampent sur terre, parce qu’ils sont privés de raison et ne forment point avec l’homme une société, d’où il suit que par une disposition très juste du Créateur, leur vie et leur mort sont également faites pour notre usage. » (§20).
  • Les chrétiens assyriens sacrifient un taureau à Pâques et dans toutes les grandes occasions.
  • Le premier concile de Braga (vers 561) précise dans son Canon 14 : « Si quelqu'un, partageant la doctrine de Mani et de Priscillien regarde comme impures les viandes que Dieu a créées pour notre nourriture et qu'aussi il n'ose goûter des légumes mêmes cuits avec de la viande, qu'il soit anathème. »

Un agneau est égorgé aux fêtes de l'Aïd.

Animaux à la fête de Gadhimai.

La fête de Gadhimai est une fête hindoue qui a lieu une fois tous les cinq ans au temple Gadhimai de Bariyarpur, dans le district de Bara, à environ 160 km au sud de la capitale Katmandou, dans le sud du Népal.

Elle était l'occasion du plus grand sacrifice d'animaux au monde (entre 300 000 et 500 000) derrière l'Aïd el Kebir où de nombreux bovins, ovins et caprins sont sacrifiés — des buffles (Bubalus bubalis, appelés localement « PaaDa »), porcs, chèvres, poulets et pigeons — dans le but de plaire à Gadhimai, déesse de la puissance[13]. Les rituels sanglants ont cessé depuis 2014.

Sacrifice humain

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Enfants de Llullaillaco, sacrifiés par les Incas, Province de Salta (Argentine).

Un sacrifice humain est un rite religieux qui a été pratiqué dans la plupart des civilisations[14], notamment au Néolithique et durant l'Antiquité, le plus souvent pour s'attirer les faveurs des dieux, par exemple pour conjurer la sécheresse, ou pour que les personnages importants tels que les souverains soient accompagnés dans l'au-delà par les sacrifiés[14].

Attesté en particulier en Mésoamérique, où le sacrifice par cardiectomie était pratiqué de manière très courante et parfois à grande échelle (lors de certaines occasions exceptionnelles, les Aztèques ont sacrifié jusqu'à des milliers de personnes en quelques jours), ce type de pratique se retrouve dans d'autres civilisations comme celles de l'Antiquité méditerranéenne[14], dans la Chine archaïque jusqu'à la dynastie Shang[15], chez les Dogons en Afrique[16] et même à l'époque contemporaine, dans le nord-est de l'Inde et dans le royaume de Dahomey[17].

Bibliographie

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Notes et références

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  1. (en) Karen Armstrong, « The myth of religious violence », sur the Guardian (consulté le )
  2. Sébastien Fath, « Fondamentalisme », sur Encyclopædia Universalis (consulté le )
  3. Cela concerne l'individu. L'Ancien Testament mentionne également qui doit être tué dans quelles conditions par le groupe et comment
  4. a et b Yeshaia Dalsace, « La paix comme idéal », sur Akadem
  5. « Catéchisme de l'Église Catholique - IntraText », sur vatican.va (consulté le ).
  6. Matthieu XXVI:52.
  7. « Catéchisme de l'Église Catholique - n°2309 » (consulté le )
  8. Dhammapada cité par Cécile Becker, Citations bouddhistes expliquées : 150 citations pour découvrir des textes essentiels et se familiariser avec tous les aspects du bouddhisme, Eyrolles, , 190 p. (ISBN 978-2-212-25103-6, lire en ligne), p. 102
  9. a et b Faure 2008, p. 10.
  10. Jerryson et Juergensmeyer 2010, p. 3.
  11. « Bouddhisme. Aux sources de l’extrémisme », sur Courrier international, (consulté le ).
  12. (en) Buddhist monks in Myanmar and Sri Lanka preach anti-Islam message, The Australian, 5 décembre 2015 : « For Asian Buddhists, a monk’s authority far outweighs that of any text. Which means disputing the word of a dissident such as Wirathu by citing peace-loving texts won’t work; powerful dissenting voices are needed to counter his message. Erryson believes Myanmar’s anti-Muslim rhetoric and violence has “rippled” across Buddhist Asia, [...] “My fear is that when the 14th Dalai Lama dies, much of the justification for remaining nonviolent is going to recede. I think his absence will play into [Buddhism’s] changing narrative.” »
  13. (en) Joanna Jolly, « Devotees flock to Nepal animal sacrifice festival », BBC,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. a b et c Graulich 2005, p. 13.
  15. Delacampagne 2002, p. 43
  16. Hosotte 2001, p. 150
  17. Graulich 2005, p. 14.

Articles connexes

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Liens externes

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