Villeperdrix
Villeperdrix | |||||
Église du village. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Nyons | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale | ||||
Maire Mandat |
Jacques Nivon 2020-2026 |
||||
Code postal | 26510 | ||||
Code commune | 26376 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
101 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 3,9 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 26′ 34″ nord, 5° 17′ 20″ est | ||||
Altitude | Min. 365 m Max. 1 480 m |
||||
Superficie | 26,15 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Nyons (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Nyons et Baronnies | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
| |||||
Liens | |||||
Site web | villeperdrix.fr | ||||
modifier |
Villeperdrix est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Villeperdrix est située à 9 km au nord-ouest de Rémuzat et à 21 km au nord-est de Nyons (chef-lieu du canton).
Chaudebonne Arnayon |
Arnayon | Arnayon Cornillon-sur-l'Oule |
||
Chaudebonne Saint-Ferréol-Trente-Pas |
N | Cornillon-sur-l'Oule | ||
O Villeperdrix E | ||||
S | ||||
Eyroles | Sahune | Saint-May |
Relief et géologie
[modifier | modifier le code]Sites particuliers :
- Montagne d'Angèle[1].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 961 mm, avec 7,3 jours de précipitations en janvier et 4,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Remuzat », sur la commune de Rémuzat à 6 km à vol d'oiseau[4], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 889,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Villeperdrix est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nyons, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (91,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (65,4 %), forêts (17,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (8,6 %), zones agricoles hétérogènes (5,4 %), cultures permanentes (2,9 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
[modifier | modifier le code]Hameaux et lieux-dits
[modifier | modifier le code]Voir Géoportail[13].
Logement
[modifier | modifier le code]Projets d'aménagement
[modifier | modifier le code]Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]Attestations
[modifier | modifier le code]Dictionnaire topographique du département de la Drôme[14] :
- XIVe siècle : mention du prieuré : prioratus de Villeperdicis (pouillé de Die).
- 1449 : mention du prieuré : prioratus de Villaperdis (pouillé hist.).
- 1509 : mention de l'église paroissiale Saint-Pierre : ecclesia parrochialis Sancti Petri Ville Perdricis (visites épiscopales).
- 1516 : mention du prieuré : prioratus Villae Perdicis et Guimianae (rôle de décimes).
- 1529 : Villeperdriz (archives hosp. de Crest).
- 1610 : Saint-Pierre de Villeperdix (archives de la Drôme, E 2357).
- 1891 : Villeperdrix, commune du canton de la Motte-Chalancon.
Étymologie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Antiquité : les Gallo-romains
[modifier | modifier le code]Villeperdrix se trouve sur l'ancienne voie qui reliait les deux cités et capitales du peuple voconce : Vasio et Lucus Augusti (Luc-en-Diois). Cette voie passait par la vallée de l'Eygues, de l'Oule et de la Béoux.
La présence romaine[1] est attestée par les vestiges du pont romain[15].
Inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1989, il est composé d'une arche unique ancrée sur le rocher, parementé en petit appareil de moellons réguliers ; on peut voir les trous de boulins (pour les échafaudages).
Le pont était encore utilisable au début du XXe siècle ; il aurait été détruit dans les années 1930.
Franchissant le torrent de la Croix, il fait partie de la voie antique que l'on peut encore voir en suivant l'escarpement, avec murs de soutènement et traces d'ornières. Il daterait de la fin du premier siècle[16].
Du Moyen Âge à la Révolution
[modifier | modifier le code]La seigneurie[14] :
- Au point de vue féodal, Villeperdrix était une terre du fief des évêques de Die.
- 1236 : possession des Bourdeaux.
- 1475 : possession des (de) Pierre.
- Elle passe aux Morges.
- Milieu XVIIIe siècle : acquise par les Plantin, derniers seigneurs.
Avant 1790, Villeperdrix était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation de Crest et du bailliage de Die.
Elle formait une paroisse du diocèse de Die, dont l'église dédiée à saint Pierre, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoit (filiation de Cluny et dépendance du prieuré de Saint-Amand de Montségur). Les dîmes appartenaient au prieur du lieu et la cure était de la collation de l'évêque diocésain[14].
L'Abbaye
[modifier | modifier le code]Dictionnaire topographique du département de la Drôme[17] :
- XIVe siècle : mention du prieuré : prioratus de Ville Perdicis (pouillé de Die).
- 1576 : mention du prieuré : prioratus Villae Perdicis et Guimianae (rôle de décimes).
- 1610 : Saint-Pierre de Villeperdrix (archives de la Drôme, E 2357).
- 1626 : mention du prieuré : prioratus de Villaperdis (pouillé gén.).
- 1891 : L'Abbaye, ruines sur la commune de Villeperdrix.
Ancienne abbaye de l'ordre de Saint-Benoît, convertie dès le XIVe siècle en un prieuré de la dépendance de Cluny, dont le titulaire était décimateur dans les paroisses de Gumiane, de Léoux et de Villeperdrix[17].
De la Révolution à nos jours
[modifier | modifier le code]En 1790, la commune est comprise dans le canton de la Motte-Chalancon[14].
Avant 2015, elle est passée dans le canton de Rémuzat.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendance politique et résultats
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Pour les élections législatives, avant mars 2015, la commune faisait partie du Canton de Rémuzat. Elle appartient désormais à la Troisième circonscription de la Drôme.
Politique environnementale
[modifier | modifier le code]Finances locales
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[20].
En 2021, la commune comptait 101 habitants[Note 2], en évolution de −12,93 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Services et équipements
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]Santé
[modifier | modifier le code]Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]- Fête : le deuxième dimanche de septembre[1].
Loisirs
[modifier | modifier le code]- Randonnées[1].
Sports
[modifier | modifier le code]Médias
[modifier | modifier le code]Cultes
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Agriculture
[modifier | modifier le code]En 1992 : oliviers, pâturages (ovins, caprins)[1].
Tourisme
[modifier | modifier le code]Revenus de la population et fiscalité
[modifier | modifier le code]Emploi
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Vestige du pont romain (culée)[1] de Villeperdrix (voir plus haut : paragraphe Histoire).
- Restes des anciens remparts avec maison intégrées[1].
- Ruines du prieuré[1].
- Église Saint-Pierre de Villeperdrix.
- Église Notre-Dame-des-Champs de Léoux.
Au lieu-dit Léoux : emplacement de l'ancien castrum médiéval[réf. nécessaire].
Patrimoine culturel
[modifier | modifier le code]Patrimoine naturel
[modifier | modifier le code]- Grottes[1].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Alexia Carr (1971), artiste
- Catherine Silie (1938-2021), pianiste
Héraldique, logotype et devise
[modifier | modifier le code]Villeperdrix possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Villeperdrix.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Villeperdrix et Rémuzat », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Remuzat », sur la commune de Rémuzat - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Remuzat », sur la commune de Rémuzat - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nyons », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr.
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 417.
- André Blanc, Ponts gallo-romains et très anciens de l'Ardèche et de la Drôme, p. 77-99, Gallia, 1966, no 24-1 (lire en ligne)
- Guy Barruol, Ponts romains en Gaule romaine, Montpellier, revue archéologique de Narbonnaise, .
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 1 (L'Abbaye).
- Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.