Aller au contenu

United States Border Patrol

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

United States Border Patrol
Histoire
Fondation
Cadre
Type
Siège
Pays
Organisation
Organisation mère
Site web
Un agent armé avec un fusil M14 traquant une personne dangereuse dans des conditions hivernales rigoureuses à la frontière nord avec le Canada.

La United States Border Patrol (USBP, en français « Patrouille frontalière des États-Unis ») est une agence fédérale de police (law enforcement agency) dont la mission est de détecter et empêcher l'immigration illégale, l'entrée de terroristes ou de leurs armes sur le territoire américain et d'empêcher la traite humaine ou la contrebande[1].

L'USBP est créée le 28 mai 1924 à la suite de l'adoption de la loi d'immigration Johnson-Reed. La première station a commencé ses opérations à Détroit (Michigan) en juin 1924 pour la protection des 5 525 milles (8 891 km) de la frontière avec le Canada. En juillet, une deuxième station a commencé ses activités à El Paso au Texas avec 450 agents pour la protection des 1 954 milles (3 145 km) de la frontière avec le Mexique, la Border Patrol est devenue depuis 2003, le bras armé et en uniforme du Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis (CBP), une composante du département de la Sécurité intérieure des États-Unis créé cette année-là[2].

Patrouille à cheval dans le sud du Texas en 2013.

Elle compte, en 2017, 19 887 agents[3], répartis le long des frontières canadienne et mexicaine mais contrôlant aussi les eaux territoriales de Floride et de Porto Rico, ce qui en fait l'une des plus importantes agences de police des États-Unis[4]. Pour l'année 2017, le Congrès américain lui a accordé un budget de 3,8 milliards de dollars[5].

Son syndicat majoritaire, le National border Patrol Council, est le seul syndicat de travailleurs des États-Unis à avoir appelé à voter Donald Trump pour l'élection présidentielle de 2016[6].

Polémiques

[modifier | modifier le code]

La Border Patrol est critiquée pour ses méthodes jugées cruelles. Les condamnations pour homicide demeurent néanmoins très rares, suscitant la colère de certaines associations de défense des droits de l'homme[6]. En 2016, un rapport des autorités américaines souligne le risque de « corruption endémique » présent au sein de la force. Celle-ci est largement infiltrée par les cartels de drogue et des dizaines d'agents ont été retournés[6].

Chefs de l'USBP

[modifier | modifier le code]
Nom Durée Notes
Willard F. Kelly 1924–1944
John Nelson 1944–1946
Donald Tollaer 1946–1950
Harlon B. Carter 1950–1957
James F. Greene 1957–1959
Donald R. Coppock 1960–1973
Robert L. Stewart 1973–1977
Robin J. Clack 1977–1979
Donald Day 1979–1980 Intérim
Roger P. "Buck" Brandemuehl 1980–1986
Hugh Brien 1986–1989
Michael S. Williams 1990–1995
Douglas M. Kruhm 1995–1998
Gustavo de la Viña 1998–2004
David V. Aguilar 2004–2010
Michael J. Fisher 2010–2015
Ronald Vitiello 2015–2016 Intérim
Mark Morgan 2016–2017 Démissionne le 26 janvier 2017.
Ronald Vitiello 2017 Devenu sous-commissaire par intérim du CBP le 26 avril 2017.
Carla Provost 2017–2018 Intérim
2018–2020 Promue de façon permanente, première femme chef
Rodney Scott 2020–2021
Raul Ortiz 2021–2023
Jason Owens 2023-Présent

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « Border Patrol Overview: Mission », Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis, (version du sur Internet Archive)
  2. « Along U.S. Borders », Department of Homeland Security, (version du sur Internet Archive)
  3. « United States Border Patrol Agent Nationwide Staffing by Fiscal Year », sur Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis, U.S. Department of Homeland Security (consulté le )
  4. « On a Typical Day in Fiscal Year 2011 » [archive du ], Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis (consulté le )
  5. « United States Enacted Border Patrol Program Budget by Fiscal Year », sur Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis, U.S. Department of Homeland Security (consulté le )
  6. a b et c Maxime Robin, « En Arizona, le mur de Donald Trump existe déjà », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne, consulté le )

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]