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Rue Lecourbe

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15e arrt
Rue Lecourbe
Voir la photo.
La rue Lecourbe vue du boulevard Pasteur.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 15e
Quartier Necker
Saint-Lambert
Javel
Début Place Henri-Queuille
Fin 5, boulevard Victor
Morphologie
Longueur 2 400 m
Largeur 17 m
Historique
Création XIXe siècle
Dénomination
Ancien nom Rue de Sèvres
Géocodification
Ville de Paris 5391
DGI 5456
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Lecourbe
Géolocalisation sur la carte : 15e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 15e arrondissement de Paris)
Rue Lecourbe
Images sur Wikimedia Commons Images sur Wikimedia Commons

La rue Lecourbe est une rue du 15e arrondissement de Paris[1].

Situation et accès

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La rue Lecourbe commence place Henri-Queuille, entre les boulevards Garibaldi et Pasteur et aboutit boulevard Victor après être passée sous le pont de la Petite Ceinture. Elle compte 182 numéros pairs et 181 numéros impairs.

Elle croise la rue Cambronne, la rue de l'Amiral-Roussin, la rue Péclet, la rue Pétel, la rue de l'Abbé-Groult, la rue de Javel, la rue de la Convention, la rue de la Croix-Nivert et la rue Vasco-de-Gama.

Le passage des Charbonniers, le square Pasteur, la rue Germaine-de-Staël, la rue Ernest-Renan, la rue Blomet, la rue Jean-Daudin, la rue François-Bonvin, la rue des Volontaires, la villa Poirier, le square Charles-Laurent, la rue Mademoiselle, la rue Léon-Séché, la rue Jeanne-Hachette, la rue Théophraste-Renaudot, la rue Charles-Lecocq, la rue Jules-Simon, la rue François-Mouthon, la rue Saint-Lambert, la rue de Casablanca, la rue Duranton, l'impasse Chandon, la rue Jean-Maridor, la villa Lecourbe, la villa Frédéric-Mistral, la villa Thoréton et la rue Leblanc commencent ou aboutissent rue Lecourbe.

Cette rue possède des voies privées, certaines ayant un nom, comme la villa Frédéric-Mistral, les autres simplement un numéro.

Son bâti est dans l'ensemble assez hétérogène, avec peu de bâtiments datant d'avant 1900.

Elle est à sens unique centre vers périphérie sur tout son trajet, sauf à son extrémité sud, entre le pont de la Petite Ceinture et le boulevard Victor, où elle est à double sens.

Origine du nom

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Cette rue honore Claude-Jacques Lecourbe (1759-1815), général français de la Révolution et de l’Empire.

Cette rue suit le tracé d'une voie romaine qui reliait Lutèce à Sèvres et Meudon.

La rue Lecourbe, qui est une voie de la commune de Vaugirard est aussi mentionnée sur le plan de Jouvin de Rochefort de 1676 sous le nom de « grand chemin de Bretagne ».

De 1813 à 1851, pour la partie située entre les actuels boulevard Pasteur et la rue Cambronne, c'est une section de la route départementale no 61.

De 1825 à 1865, année de son annexion par Paris, la voie porte le nom de « rue de Sèvres » au nord de la rue Saint-Lambert et « grand chemin des Charbonniers » au-delà. Comme il conduisait au cimetière de Vaugirard, il fut pavé en 1835.

En 1865, la rue de Sèvres et « grand chemin des Charbonniers » fusionnent et la voie prend son nom actuel[réf. nécessaire].

Le paysage de la rue est marqué par d’importantes différences d’échelle et de nombreuses respirations, dues à l’hétérogénéité des constructions. Les côtés pair et impair de la rue étant frappés par des servitudes d'alignement arrêtées jusqu'au début du XXe siècle et retenues par le plan d'occupation des sols de 1977[2] ; de nombreux immeubles (notamment des maisons faubouriennes) ont été démolis et les nouveaux édifices reconstruits en retrait. La réserve d'alignement a été finalement abandonnée en 1988, à l'occasion de la révision du plan d'occupation des sols.

Au nos 17, 107, 129, 190 et 266 des maisons faubouriennes cernées de part et d’autre par des immeubles plus haut ont été épargnées par les grandes transformations de la fin du XIXe siècle et du XXe siècle. La simplicité de leur élévation est caractéristique de l’architecture faubourienne. La construction au no 190 est à l’ancien alignement acté en 1813. Un des ultimes témoins faubouriens dans cette section de la rue, elle est visée par un projet immobilier[3]. De l’autre côté de la rue, des opérations des années 2000 ont conduit à la disparition de tout le front bâti faubourien, remplacé par des immeubles relativement hauts.

Durant des travaux effectués en 1903, on a trouvé dans cette rue une mâchoire inférieure de mammouth[4].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

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  • No 41 : emplacement de l'atelier du peintre Albert Brenet (1903-2005), de François Martin Salvat (1882-1974), de Charlotte Fauchet dit Toty-Fauchet, de Pierre Paul Émiot (1887-1975)[5].
  • No 91, dans la cour : église Saint-Séraphin-de-Sarov.
  • No 124 : Lucienne Boyer y habite à sa naissance[6]
  • No 154 : ancienne salle des fêtes qui abrite aujourd'hui le tribunal d'arrondissement, la caisse des écoles et la bibliothèque Vaugirard[7].
  • No 223 : centre Saint-Jean-de-Dieu[7].
  • No 228 : une plaque commémorative rend hommage à la philosophe Simone Weil (1909-1943), qui y vécut de 1934 à 1935. Ouvrière à l'usine Alsthom installée dans la même rue, elle commença à écrire son Journal d'usine.


Notes et références

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  1. « Rue Lecourbe », v2asp.paris.fr.
  2. Paris Projet 13-14 page 79.
  3. « Menacée de démolition, cette maison parisienne a des chances d’être sauvée », Figaro Immobilier, 28 février 2024.
  4. « Le mammouth et le renne à Paris », sur persee.fr.
  5. « Les ateliers de Montparnasse », sur ArcGIS StoryMaps, (consulté le )
  6. Naissance Paris 6e 1901 Acte n°2533 (vue 24/31)
  7. a b et c Brigitte Hermann, Sophie-Marguerite, Paris 15e. Balades et bonnes adresses, Paris, Christine Bonneton, , 224 p. (ISBN 9782862534923), p. 17-26.
  8. « La bagagerie d'Antigel, un endroit pour se poser », sur Le Parisien, (consulté le ).
  9. Michel Périn, « Naissance dans le XVe d’une multinationale, la Thomson », Vaugirard-Grenelle, Paris, Société historique et archéologique de Paris XVe, no 4,‎ (résumé).
  10. « De l’usine électrique au Grand Pavois », autour-de-paris.com, consulté le 28 avril 2023.

Articles connexes

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Liens externes

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