Rochefort-en-Valdaine
Rochefort-en-Valdaine | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Nyons | ||||
Intercommunalité | Montélimar-Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Christel Falcone 2020-2026 |
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Code postal | 26160 | ||||
Code commune | 26272 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Rochefortois, Rochefortoises | ||||
Population municipale |
364 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 28 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 30′ 59″ nord, 4° 51′ 40″ est | ||||
Altitude | Min. 165 m Max. 446 m |
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Superficie | 12,8 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Montélimar (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Dieulefit | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Rochefort-en-Valdaine est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Le village est situé dans la vallée du Rhône, à plus de 10 kilomètres au sud-est de la ville de Montélimar et à environ 20 kilomètres au nord-ouest de Valréas et 40 km de Vaison-la-Romaine.
Puygiron Espeluche |
Puygiron | Puygiron La Touche |
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Espeluche | N | La Touche | ||
O Rochefort-en-Valdaine E | ||||
S | ||||
Espeluche Montjoyer |
Montjoyer | La Touche Montjoyer |
Relief et géologie
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 952 mm, avec 6,4 jours de précipitations en janvier et 4,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montboucher-S-Jabron », sur la commune de Montboucher-sur-Jabron à 6 km à vol d'oiseau[3], est de 13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 915,0 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Le village n'est accessible que par la départementale 4 qui fait la jonction entre l'autoroute 7 vers 5 kilomètres au nord-ouest et le village de Grignan à une dizaine de kilomètres au sud-est.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Rochefort-en-Valdaine est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montélimar, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[8]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[9],[10].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57,4 %), zones agricoles hétérogènes (21,5 %), prairies (9,7 %), terres arables (5,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,5 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
[modifier | modifier le code]Village perché[12].
Hameaux et lieux-dits
[modifier | modifier le code]Logement
[modifier | modifier le code]Projets d'aménagement
[modifier | modifier le code]Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]Attestations
[modifier | modifier le code]Dictionnaire topographique du département de la Drôme[13] :
- 1280 : castrum Ruppe Forti (cartulaire de Montélimar, 25).
- 1291 : Rupefort (cartulaire de Montélimar, 33).
- 1298 : Rochafortis (ann. d'Aiguebelle, I, 483).
- 1355 : Rochafort, in Vaudania (archives de la Drôme, fonds de Léoncel).
- 1391 : Rochefort en Vaudaine (choix de documents, 214).
- 1391 : Rupes Fortis Tricastinensis diocesis (d'Hozier, III, 956).
- 1540 : Rupes Fortis (A. du Rivail, De Allobrog., 116).
- XVIIIe siècle : Rochefort en Valdaine (rôle de décimes).
- 1891 : Rochefort, commune du canton de Montélimar.
(non daté)[réf. nécessaire] : Rochefort-en-Valdaine.
Étymologie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Préhistoire
[modifier | modifier le code]Découverte de plusieurs hachettes en serpentine et d'ossements humains[14].
Protohistoire
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune fait partie de la tribu gauloise des Tricastins[réf. nécessaire].
De beaux spécimens de céramique sigillée ont été trouvés aux quartiers de la Série et de la Baysse[15].
Antiquité : les Gallo-romains
[modifier | modifier le code]Débris de poterie romaine (col d'amphore, écuelle, vase divers), tuiles plates (tegula), fibules en bronze.
Les monnaies découvertes sont datées de l'an 60 à l'an 300. La plus récente est une pièce frappée par la colonie romaine de Nîmes sous le règne de l'empereur Constance Chlore (vers 250-306)[réf. nécessaire].
Du Moyen Âge à la Révolution
[modifier | modifier le code]La première construction érigée était une motte castrale bâtie sur le rocher. Les fondations en pierre du château remontent au Xe siècle[réf. nécessaire].
Le site médiéval de la Série, daté du IXe siècle au XIe siècle, est situé au nord la vallée de la Citelle. Il a révélé une trentaine de cruches et urnes de type poterie kaolinitique[16].
La seigneurie :
- Au point de vue féodal, Rochefort était une terre des Adhémar[13].
- Elle passe aux comtes de Valentinois[13].
- Milieu XIIe siècle : possession des Gontard[13] (en fait, il s'agirait de la lignée des Loup-Dalmas ; Gontard n'étant que le prénom du premier seigneur de cette famille[réf. nécessaire]).
- 1259 : les Gontard n'en possèdent plus que la moitié[13].
- L'autre moitié est possédée par les comtes de Valentinois[13].
- 1295 : la part des comtes de Valentinois est donnée aux Taulignan[13].
- (non daté) : la part des Gontard passe (par héritage) aux (du) Puy[13] (du Puy-Montbrun[12]).
- 1472 : la part des Taulignan est donnée aux (du) Puy qui, ayant hérité de la part des Gontard depuis longtemps, réunisse ainsi toute la terre[13].
- 1789 : les (du) Puy sont les derniers seigneurs[13].
Les écrits les plus anciens datent du XIIe siècle. Le plus important est la charte lapidaire mentionnant la donation faite le (« VI des calendes de juillet ») par Gontard-Loup, seigneur de Rochefort, à l'abbé de Morimond pour refonder l'abbaye d'Aiguebelle. Le texte dit : « Moi, Gontard Loup, seigneur du lieu de Rochefort donne ce lieu à l'abbaye de Morimond pour construire une abbaye en l'honneur de la vierge Marie ». Les successeurs de Gontard confirmeront et complèteront cette donation en 1137, 1150, 1180 et 1234[réf. nécessaire].
En 1285, les seigneurs de Taulignan succèdent aux Loup-Dalmas. En 1340, Aymar de Taulignan est nommé bailli général par Louis de Poitiers, comte de Valentinois[réf. nécessaire].
En 1347, la famine et la peste noire atteignent la commune. En 1389, le château et le village sont détruits par Ramond de Turenne lors du pillage des Baronnies et de la Valdaine[réf. nécessaire].
Pendant les guerres de Religion, la famille (du) Puy-Montbrun compte des généraux opposés[12]. François du Puy-Montbrun passe du camp protestant à celui catholique. En 1574, il contribue à la capture de son cousin Charles du Puy-Montbrun, chef des huguenots du Dauphiné[réf. nécessaire].
En 1624, le terrier de Rochefort est rédigé. Ce document exceptionnel est aujourd'hui encore en parfait état de conservation[17],[source insuffisante].
En 1629, une nouvelle épidémie de peste atteint le village[réf. nécessaire].
Avant 1790, Rochefort était une communauté de l'élection, subdélégation et sénéchaussée de Montélimar.
Elle formait une paroisse du diocèse de Saint-Paul-Trois-Châteaux, dont l'église était dédiée à saint Blaise et dont les dîmes appartenaient en dernier lieu aux bénédictins de Saint-André-de-Villeneuve-lès-Avignon, comme prieurs d'Espeluche[13] :
De la Révolution à nos jours
[modifier | modifier le code]En 1790, la commune est comprise dans le canton de Châteauneuf-de-Mazenc. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans celui de Montélimar[13] :
En le château est détruit par les habitants sur ordre de la Convention. Jacques du Puy Montbrun, dernier seigneur de Rochefort, émigre aux États-Unis[réf. nécessaire].
Un habitant de Rochefort, Pierre Thomas, fait partie de la 32e brigade des « volontaires de la Drôme » qui participa à la bataille de Rivoli (1797) et à la bataille du pont d'Arcole. Bonaparte disait alors d'eux « J'étais tranquille, la 32e était là »[réf. nécessaire].
En 1909, le vieux village et la vieille école établis sur le versant nord du château sont définitivement abandonnés[18].
Première Guerre mondiale : le village compte treize combattants morts pour la France, le plus jeune avait 19 ans, le plus âgé 47 ans[réf. nécessaire].
Seconde Guerre mondiale : le monument aux morts porte les noms de deux hommes morts au cours de cette guerre : Lucien Manent et François Roux[réf. nécessaire].
1975 : arrivée de l'eau courante au village[réf. nécessaire]
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendance politique et résultats
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Politique environnementale
[modifier | modifier le code]Finances locales
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].
En 2021, la commune comptait 364 habitants[Note 2], en évolution de +4,3 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Services et équipements
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]Santé
[modifier | modifier le code]Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]- Fête patronale : le dimanche après le [12].
- Début mai : la course de côte du Colombier[12].
- Fête communale : le dernier dimanche de septembre[12].
Loisirs
[modifier | modifier le code]Sports
[modifier | modifier le code]Médias
[modifier | modifier le code]Cultes
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Agriculture
[modifier | modifier le code]En 1992 : céréales, lavande, ovins[12].
Tourisme
[modifier | modifier le code]Revenus de la population et fiscalité
[modifier | modifier le code]Emploi
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Vestiges de remparts[12].
- Château fort ruiné : donjon (XIIe au XVIe siècle) avec salle voûtée[12], propriété de la commune depuis le [24].
- Au Colombier : maisons pittoresques[12].
- Chapelle romano-gothique[12].
-
Description du lieu.
-
Le village de Rochefort-en-Valdaine.
-
Maison dans le hameau du Colombier.
Patrimoine culturel
[modifier | modifier le code]Patrimoine naturel
[modifier | modifier le code]Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique, logotype et devise
[modifier | modifier le code]Rochefort-en-Valdaine possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Michèle Bois et Gabriel Giffon, Histoire de Rochefort en Valdaine, 1999, (ISBN 2-9513866-0-5).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site officiel
- Rochefort-en-Valdaine sur le site de l'Institut géographique national / page archivée depuis 2011.
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Rochefort-en-Valdaine et Montboucher-sur-Jabron », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Montboucher-S-Jabron », sur la commune de Montboucher-sur-Jabron - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Montboucher-S-Jabron », sur la commune de Montboucher-sur-Jabron - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montélimar », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Rochefort-en-Valdaine.
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 310.
- Inventaire général du patrimoine culturel 1926, 1927 (année 1936, sépulture au quartier de Malacombe)
- Rochefort conté par ses habitants, Editions l'ACROCH, 1980
- Jean-Claude Alcamo, Notes sur les poteries kaolinitiques du Xe siècle de la Série (Rochefort-en-Valdaine)
- Archives départementales de la Drôme
- Michèle Bois et Gabriel Giffon, Histoire de Rochefort en Valdaine, 1999
- http://www.mairesdeladrome.fr/annuaire/
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Acroch - Rochefort-en-valdaine », sur ChateauRochefortenV (consulté le ).