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Robert de La Myre-Mory

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Robert de La Myre-Mory
Illustration.
Fonctions
Député français

(6 ans, 6 mois et 15 jours)
Élection (partielle)
Réélection 3 mai 1936
Circonscription 4e du Lot-et-Garonne
Législature XVe et XVIe (Troisième République)
Groupe politique RDG (1933-1936)
ARGRI (1936-1940)
Prédécesseur Georges Leygues
Successeur Circonscription supprimée
Conseiller général de Lot-et-Garonne

(9 ans)
Circonscription Canton de Penne-d'Agenais
Prédécesseur Louis Alban Charbalié
Biographie
Titre complet Comte de La Myre-More
Date de naissance
Lieu de naissance Port-au-Prince
Date de décès (à 42 ans)
Lieu de décès Voncq
Nature du décès Tué à l'ennemi
Nationalité Française
Parti politique Droite
Père Joseph de La Myre-More
Mère Pétronille Carré
Diplômé de ESA
Profession homme politique, militaire, exploitant agricole
Religion Catholicisme

Robert de La Myre-Mory

Robert de La Myre-Mory est un homme politique français né le à Port-au-Prince (Haïti) et mort pour la France le à Voncq, dans les Ardennes.

Issu d'une famille de la noblesse picarde établie en Lot-et-Garonne, il fait ses études à l'École supérieure d'agriculture d'Angers et s'engage dans l'armée en 1917[1], au 26e régiment d'infanterie[2]. Grièvement blessé (émasculé), il regagne le Lot-et-Garonne et assiste son père à la tête de l'exploitation familiale[1].

Membre de l'Alliance démocratique, il est conseiller général du canton de Penne-d'Agenais de 1931 à 1940. En 1933, il profite de l'élection législative partielle organisée à la suite du décès de Georges Leygues pour être élu député, réélu en 1936.

À la Chambre des députés, il siège chez les Républicains de gauche, puis à l'Alliance des républicains de gauche et des radicaux indépendants, les principaux groupes parlementaires de l'AD.

Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, et bien qu'il soit alors dégagé de ses obligations militaires et que son mandat l'autorise à prend rang d'officier, il s'engage comme soldat au 4e bataillon de chars de combat. Il est rapidement promu caporal puis plus tard sergent et chef de char. C'est à ce poste qu'il trouve la mort. Il est officiellement décédé le mais il semble qu'il ait plutôt été tué le à 17 h[1].

Références

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  1. a b et c « Robert de la Myre-Mory : noble soldat », Sud Ouest,‎ (lire en ligne)
  2. « Villeneuve-sur-Lot. « Le collectif répare une injustice » », La Dépêche,‎ (lire en ligne)

Sources / bibliographie

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  • « Robert de La Myre-Mory », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]

Articles connexes

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Liens externes

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