Résenlieu
Résenlieu | |
L'église Notre-Dame. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Orne |
Arrondissement | Mortagne-au-Perche |
Intercommunalité | Communauté de communes des Vallées d'Auge et du Merlerault |
Maire Mandat |
Nelly Nogues 2020-2026 |
Code postal | 61230 |
Code commune | 61347 |
Démographie | |
Population municipale |
177 hab. (2021 ) |
Densité | 35 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 47′ 30″ nord, 0° 16′ 44″ est |
Altitude | Min. 178 m Max. 296 m |
Superficie | 5,09 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Vimoutiers |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Résenlieu est une commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 177 habitants[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]La commune est entre sud-pays d'Auge et sud-pays d'Ouche. Son bourg est à 900 m à l'ouest du centre de Gacé[2].
Le point culminant (296 m) se situe en limite ouest, près du lieu-dit la Cailleterie, sur une pente atteignant 297 m sur la commune voisine, Croisilles. Le point le plus bas (177/178 m) correspond à la sortie de la Touques du territoire, au nord-est. La commune est bocagère.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[5]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au Pays d'Ouche et au Perche et bénéficiant d’un caractère continental affirmé avec des précipitations atténuées et des amplitudes thermiques fortes[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 801 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Merlerault à 10 km à vol d'oiseau[7], est de 0,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 0,0 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Résenlieu est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12] et hors attraction des villes[13],[14].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (99,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (92,3 %), zones agricoles hétérogènes (6,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,8 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Pour René Lepelley, Résenlieu serait issu du latin locus, « lieu », et de l'ancien français reisant, « frais » (issu du latin recens)[16].
Histoire
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[18].
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[20].
En 2021, la commune comptait 177 habitants[Note 1], en évolution de −0,56 % par rapport à 2015 (Orne : −3,37 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Résenlieu a compté jusqu'à 320 habitants en 1821.
Économie
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Notre-Dame du XVe siècle. Elle abrite une Vierge à l'Enfant du XVe et un maitre-autel du XVIIe avec gradins, tabernacle et tableaux sur bois, classés à titre d'objets aux Monuments historiques[23].
- Château du début XIXe.
Activité et manifestations
[modifier | modifier le code]- La fête communale a lieu chaque avant-dernier week-end d'août[24].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Jacques Marie Cyprien Victor Coste (1807 - 1873 à Résenlieu), naturaliste, président de l'Académie des sciences.
- Lieu de naissance et de résidence d'André Moizo, chef de gang en 1945, « roi de l'évasion ». Condamné à mort pour assassinat dans le cadre de « la bande de la vache blanche », il est gracié ultérieurement par le président de la République, tout comme son complice Roger Lequet. En 1953, le SRPJ de Rouen évoque son nom comme étant celui du tueur dans l'affaire Émile Buffon à Joué-du-Plain et François Van Aerden à Rânes[25].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
- Population municipale 2021.
- Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
- « Orthodromie entre Résenlieu et Deauville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Deauville » (commune du Le Merlerault) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Deauville » (commune du Le Merlerault) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Résenlieu ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éd. Charles Corlet, (ISBN 2-95480-455-4 (édité erroné), BNF 36174448), p. 208.
- « Nelly Nogues réélue maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- Réélection 2014 : « Résenlieu (61230) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Œuvres mobilières à Résenlieu », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Ouest-france.fr - Résenlieu en fête ce week-end - Resenlieu » (consulté le ).
- Jean-François Miniac (préf. Alain Lambert), Les Grandes Affaires criminelles de l'Orne, Paris, Éditions de Borée, coll. « Les Grandes Affaires criminelles », , 336 p. (ISBN 978-2-84494-814-4).