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Pierre Boudin

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Pierre Boudin
Fonction
Président du comité local de libération (d)
Arles
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 89 ans)
ArlesVoir et modifier les données sur Wikidata
Surnoms
Pouly III, Pierre PoulyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Mère
Marthe Boudin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Étienne Boudin (d)
Achille Boudin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Pierre Boudin dit « Pouly III » ou encore « Pierre Pouly », né à Tarascon (Bouches-du-Rhône) le , mort à Arles (Bouches-du-Rhône) le [1], est un matador, résistant, conseiller municipal d'Arles et empresario arlésien.

Biographie

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Il est le fils d'Ambroise Boudin (« Pouly II »), également matador[2].

Durant l’entre-deux guerres, il est l’un des rares matadors français, prenant une première alternative arlésienne le (non valide en Espagne), puis une seconde alternative à Barcelone le . Sa carrière se poursuit jusqu’en 1931.

Durant la Seconde Guerre mondiale, il entre dans la Résistance, il est responsable du secteur arlésien[3], il est condamné à mort par contumace. Il est conseiller municipal d'Arles à ce moment-là. À la Libération il est désigné comme président de la délégation municipale mais il refuse le poste de maire. Il reçoit la Légion d'honneur, la croix de guerre avec étoiles et la médaille de la Résistance[3].

Revenu à la vie « civile », repris par sa passion de la tauromachie, il obtient en 1950 l'adjudication des arènes d'Arles qu'il dirige pendant 35 ans, et organise la première Feria de Pâques en 1952. Il fait alors venir à Arles les plus grands toreros de l’époque, ce qui amena également une pléiade d’artistes comme Jean Cocteau, Pablo Picasso et tant d’autres.

Carrière

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  • Présentation à Madrid : aux côtés de « Jumillano » et « Almanseño II ». Novillos de la ganadería de Victorio d´Avellar.
  • Première alternative (non valide en Espagne) : Arles le . Elle se fit sans le consentement du chef de lidia, Francisco Martín Vázquez en présence de Juan Cecilio « Punteret ».
  • Seconde alternative (valide en Espagne) : Barcelone le . Parrain, Juan Silveti ; témoin, « Carnicerito de Málaga ». Taureaux de la ganadería de Esteban Hernández.
  • Confirmation d’alternative à Madrid : . Parrain, « Fortuna » ; témoin, « Nacional II ». Taureaux de la ganadería des Hermanos Pérez de la Concha.

Bibliographie

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  • Robert Bérard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, , 1056 p. (ISBN 2-221-09246-5), ?
  • [Lacroix 2003] Louis-Gilbert Lacroix, « Boudin Pierre », dans Marc Thorel (dir.) (préf. Pierre Dupuy et Pierre Mialane), Dictionnaire biographique des toreros français, Montpellier, Union des bibliophiles taurins de France, (ISBN 2-909521-25-7), p. 39-43.
  • Joël Bartolotti et Alain Fargier (préf. Pierre Dupuy), Pierre Pouly : matador du pays d'Arles, Pechbusque, Union des bibliophiles taurins de France, 2022 (ISBN 978-2-909521-59-6).

Notes et références

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  1. ↑ État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. ↑ Jacques Garcin, « Les matadors de toros arlésiens », Bulletin des amis du vieil Arles, no 164, juin 2015, p. 29 (lire en ligne).
  3. ↑ a et b Bérard 2003, p. 329
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