Philippe Saurel
Philippe Saurel | |
Philippe Saurel en 2019. | |
Fonctions | |
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Conseiller municipal de Montpellier | |
En fonction depuis le (29 ans, 4 mois et 15 jours) |
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Élection | 18 juin 1995 |
Réélection | mars 2001 à juin 2020 |
Maire | Georges Frêche Hélène Mandroux Lui-même Michaël Delafosse |
Président de Montpellier Méditerranée Métropole[1] | |
– (6 ans et 3 mois) |
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Élection | |
Prédécesseur | Jean-Pierre Moure |
Successeur | Michaël Delafosse |
Maire de Montpellier | |
– (6 ans, 2 mois et 29 jours) |
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Élection | |
Prédécesseur | Hélène Mandroux |
Successeur | Michaël Delafosse |
Conseiller général de l’Hérault | |
– (16 ans et 9 jours) |
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Circonscription | Canton de Montpellier-3 |
Prédécesseur | Philippe Couveinhes |
Successeur | Michèle Dray-Fitoussi |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Montpellier (France) |
Nationalité | Français |
Parti politique | PS (1994-2014) SE-DVG (depuis 2014) |
Profession | Chirurgien-dentiste |
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Maires de Montpellier | |
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Philippe Saurel, né le à Montpellier, est un homme politique français.
Membre du Parti socialiste jusqu’en 2014, il est conseiller général de l’Hérault de 1998 à 2014, maire de Montpellier de 2014 à 2020 et président de Montpellier Méditerranée Métropole de 2015 à 2020.
Biographie
[modifier | modifier le code]Philippe Saurel est né le à Montpellier, dans le quartier Boutonnet, d'un père instituteur de la ville et d'une mère infirmière originaire des Cévennes ; il a un frère et une sœur. Il suit son père dans plusieurs villages de l'Hérault au gré de ses mutations : Le Bousquet-d'Orb, Saint-Bauzille-de-Putois et Saint-Georges-d'Orques. Revenu à Montpellier, il étudie au lycée Joffre, en section littéraire, jusqu'au baccalauréat.
Après le baccalauréat, il effectue des études de chirurgien-dentiste, de sociologie, de psychologie et d'histoire de l'art. Il est titulaire d'un diplôme d'État de docteur en chirurgie dentaire obtenu en 1984 à l'université de Montpellier, d'un diplôme d'études universitaires générales (DEUG) d'histoire et d'histoire de l'art, et d'un diplôme d'études approfondies (DEA) de sociologie[réf. nécessaire].
À la sortie de la faculté d'odontologie, il s'installe dans le nouveau quartier d'Antigone. Marié, père de deux enfants, il met fin à son activité libérale en 2015. Il exerce toutefois encore une matinée par semaine à la clinique mutualiste de Montpellier[2].
Il a été membre de la loge Fidélité et Travail de Montpellier[3].
Parcours politique
[modifier | modifier le code]En 1994, il entre au Parti socialiste, à la suite d'une rencontre avec Georges Frêche en ; il était investi dans la vie politique locale et membre de plusieurs associations depuis l'âge de 20 ans. Il devient secrétaire de section en 1996 puis conseiller fédéral et enfin conseiller national lors du congrès de Toulouse de 2012.
En 1995, il est élu pour la première fois conseiller municipal sur la liste menée par Georges Frêche, « Montpellier Librement ». Il est alors conseiller municipal délégué aux archives, chargé du 400e anniversaire de l'Édit de Nantes et des célébrations de l'An 2000.
En 1998, il est élu conseiller général du 3e canton de Montpellier et devient responsable des archives du département de l'Hérault et de la lecture publique. En 2001, Georges Frêche lui confie les affaires sociales.
En 2004, il est réélu conseiller général et Georges Frêche devient président de la région Languedoc-Roussillon. Il reste adjoint aux affaires sociales d'Hélène Mandroux, la nouvelle maire. En 2005, il devient adjoint à l'urbanisme et après les élections municipales de 2008, il est également adjoint au projet urbain et au patrimoine. Il est chargé du quartier Hôpitaux Facultés. En 2011, il est réélu conseiller général pour la 3e fois et devient adjoint au maire de Montpellier, chargé de la culture et du patrimoine.
Dès 2010, il fait part de son intention de se présenter aux élections municipales de 2014. Il refuse de se soumettre à une primaire « qu'il sait organisée par avance ». En raison du maintien de sa candidature jugée comme dissidente par le Parti socialiste, il est exclu le [4]. Philippe Saurel fait alors le choix de se présenter hors parti. Il annonce qu'il gouvernera avec des personnalités de tous bords, sa majorité étant composée de citoyens, divers gauche, écologistes n’ayant pas exercé pour la plupart des mandats politiques[réf. nécessaire].
La liste qu'il dirige l'emporte lors des élections municipales de 2014, en devançant de plus de dix points les listes du Parti socialiste et des Républicains au second tour[5]. Alors qu'il était considéré comme le troisième homme du scrutin par les observateurs, sa victoire est une surprise[6]. Il devient aussi président de Montpellier Agglomération à l'unanimité des 31 communes. Il devient en , président de Montpellier Méditerranée Métropole, issue de la transformation de l'agglomération par le vote des communes. Cette nouvelle entité regroupe 31 communes et 434 101 habitants sur un territoire de 423,21 km2[7].
Philippe Saurel est aussi président du conseil de surveillance du Centre hospitalier universitaire de Montpellier[8], président du conseil d'administration d'A.C.M. Habitat[9] et président du conseil d'administration de Montpellier Events[10].
En , il annonce sa candidature à la présidence de la nouvelle région Occitanie. Sa liste citoyenne recueille 5 % des suffrages (101 727 voix), seule liste citoyenne en France à atteindre ce seuil sans l'aide et le soutien d'un parti politique[11].
Lors de la campagne de la primaire citoyenne de 2017, il est considéré comme un proche de Manuel Valls[12]. En , il apporte son soutien à la candidature d'Emmanuel Macron pour l'élection présidentielle de 2017, et intègre ainsi son équipe de campagne[13]. Le , il annonce qu'il ne sera pas candidat suppléant aux élections législatives mais apporte son soutien à deux candidates de sa majorité municipale dont Patricia Mirallès qui est élue députée de la 1re circonscription[14],[15]. À la veille du second tour des élections législatives de 2017, il annonce la création d'un groupe LREM et apparentés au sein de l'assemblée de Montpellier Méditerranée Métropole[12]. Quelques jours plus tard, six vice-présidents de la Métropole sont démis de leurs fonctions après avoir refusé d'adhérer à ce groupe, et un septième démissionne de lui-même[16].
En , il soutient Nathalie Loiseau et la liste Renaissance de La République en marche (LREM) pour les élections européennes. Il précise qu'il voit dans la liste LREM « la liste social-démocrate la mieux placée », ainsi que le meilleur choix pour « faire barrage » à « la montée de l'extrême droite en Europe »[17],[18].
Philippe Saurel est candidat à sa réélection aux élections municipales de 2020, sans affiliation à un parti politique[19]. Alité à la suite d'une opération au genou, il entretient longtemps le doute sur sa candidature et la confirme moins d’un mois avant le scrutin[20]. Il indique avoir rencontré Stanislas Guerini, délégué général de LREM, pour lui indiquer qu'il « ne [demande] pas l'investiture LREM »[21], obtenue par le député Patrick Vignal[22]. Sa liste est classée divers gauche par le ministère de l'Intérieur[23]. Faisant face à 13 listes, soit l'une des offres les plus éclatées du pays, il arrive en tête du premier tour avec 19,11 % des voix, soit l’un des scores les plus bas pour un maire sortant[20]. Les deux autres listes qualifiées sont celle du socialiste Michaël Delafosse (16,66 %) et celle de Mohed Altrad, dirigeant du groupe de BTP éponyme et président du Montpellier Hérault rugby (13,3 %), sans étiquette[20]. Il est battu au second tour par Michaël Delafosse avec 34,65 % des voix[24],[25].
Le 2 mai 2022, il annonce sa candidature sans étiquette aux élections législatives dans la troisième circonscription de l'Hérault, affirmant être "réparé et candidat aux législatives"[26]. Il obtient 4,43% des suffrages et appelle à voter pour la candidate de la NUPES au second tour contre la candidate ex LR de LREM[27].
Synthèse de son parcours
[modifier | modifier le code]- 1995 : élu sur la liste « Montpellier Librement » conduite par Georges Frêche, il devient conseiller municipal de Montpellier.
- 1998 : élu conseiller général de l'Hérault (canton de Montpellier-3), il sera réélu en 2004 et en 2011. Il met fin en 2014 à son mandat à la suite de son élection à la mairie de Montpellier. C'est sa suppléante Michèle Dray-Fitoussi qui lui succède au sein de l'assemblée. Il devient conseiller communautaire, vice-président de la Commission « Lutte contre les inondations ».
- 2001 : élu conseiller municipal sur la liste conduite par Georges Frêche.
- 2001-2004 : adjoint au Maire chargé de la solidarité et du CCAS (Centre Communal d’Action Sociale), vice-président de la commission solidarité, Vice-président du CCAS de Montpellier, vice-président du CHU (Centre Hospitalier Universitaire).
- 2004 : adjoint au maire chargé de la solidarité auprès d'Hélène Mandroux devenue maire à la suite de l'élection de Georges Frêche à la région.
- 2005-2008 : adjoint au maire chargé de l'urbanisme, vice-président de la commission urbanisme.
- 2008 : élu conseiller municipal sur la liste conduite par Hélène Mandroux, responsable de l'urbanisme, du projet urbain, du secteur sauvegardé et patrimoine historique de la ville, de l’aménagement durable.
- 2011 : adjoint au Maire de Montpellier Hélène Mandroux, chargé de la culture et du patrimoine.
- 2012 : député suppléant d'Anne-Yvonne Le Dain.
- 2014 : maire de Montpellier et Président de l'Agglomération de Montpellier.
- 2015 : maire de Montpellier et Président de Montpellier-Méditerranée-Métropole.
- 2020 : battu aux élections municipales, redevient conseiller municipal et métropolitain d'opposition.
Résultats électoraux
[modifier | modifier le code]Élections municipales
[modifier | modifier le code]Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où il est tête de liste.
Année | Parti | Commune | % | Sièges | ||
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1er tour | 2d tour | |||||
2014[28] | DVG | Montpellier | 22,94 | 37,54 | 45 / 65 | |
2020[23] | 19,11 | 34,65 | 11 / 65 |
Élections cantonales
[modifier | modifier le code]Année | Parti | Canton | % | Issue | ||
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1er tour | 2d tour | |||||
1998 | PS | Canton de Montpellier-3 | Élu | |||
2004[29] | 44,64 | 61,65 | Élu | |||
2011[30] | 43,98 | 60,99 | Élu |
Élections régionales
[modifier | modifier le code]Année | Parti | Région | % | Sièges | |
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1er tour | |||||
2015[31] | DVG | Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées | 5,00 | 0 / 158 |
Décorations
[modifier | modifier le code]- Chevalier de la Légion d'honneur Il est fait chevalier le [32].
- Ordre de l'Amitié (Russie)[33].
- Ordre du Mérite (Corée du Sud)
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Réparer la République. Toulouse : Privat, coll. « Société et actualité », 06/2015, 70 p. (ISBN 978-2-7089-4454-1).
- Ouvrages préfacés
- L'Aqueduc de Montpellier : : l'eau coule au Peyrou / Louis Gabard. Saint-Laurent-le-Minier : Decoopman, 11/2015. (ISBN 978-2-36965-055-3)
- Me fas cagà ! : la guerre en occitan / Louis Bonfils dit Filhou. Maisons-Laffitte : Ampelos, 10/2014, 102 p. (ISBN 978-2-35618-087-2)
- Camille Descossy : 1904-1980 : -, Espace Dominique Bagouet, Montpellier. Montpellier : Méridianes, 02/2014, 56 p. (ISBN 978-2-917452-18-9)
- La Volonté de bonheur : témoignages photographiques du Front populaire, 1934-1938 / sous la direction de Pierre Borhan. Vanves : Hazan, 04/2013, 143 p. (ISBN 978-2-7541-0661-0)
- Montpellier : chroniques de Port Marianne, une histoire urbaine (1989-2009). Paris : D. Carré éditeur, 2009, 192 p. (ISBN 978-2-915755-23-7)
- L'Art branché : Marie-Lydie Joffre au Jardin des Plantes de Montpellier / préfacé par Philippe Saurel, Thierry Lavabre-Bertrand. Montpellier : Chèvre feuille étoilée, coll. "D'un art, l'autre", 05/2018, 151 p. (ISBN 978-2-36795-128-7)
- Fleuve Lez : Montpellier métropole et ses riveraines millénaires / François-Bernard Michel ; préface Philippe Saurel. Marseille : Gaussen, 11/2018, 208 p. (ISBN 978-2-35698-126-4)
Références
[modifier | modifier le code]- Communauté d’agglomération jusqu’au .
- Biographie de Philippe Saurel
- Molénat Jacques, « Francs-maçons: La loge du beau linge », L'Express, (lire en ligne).
- « Montpellier : Saurel, candidat dissident à la mairie, exclu du PS », sur midilibre.fr, .
- « Municipales 2014 : à Montpellier, le dissident Saurel inflige un camouflet au PS », sur lemonde.fr, .
- Jérôme Diesnis, « Municipales 2014: Philippe Saurel, la surprise montpellieraine », (consulté le ).
- « MONTPELLIER : MONTPELLIER MEDITERRANNEE METROPOLE EST NÉE », sur herault-tribune.com, .
- « Montpellier : Philippe Saurel prend la présidence du CHRU », sur midilibre.fr, .
- « NOTRE INSTANCE »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur acmhabitat.fr.
- « Philippe Saurel s'impose à la tête de Montpellier Events », sur objectif-languedoc-roussillon.latribune.fr, (consulté le ).
- « Régionales : Philippe Saurel et son pari gagné de l'"alterpolitique" », sur lindependant.fr, .
- Cathy Dogon, « Montpellier : adhérer à En Marche! ou démissionner, le sort des vice-présidents de Saurel ? », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
- « Présidentielle: Philippe Saurel soutient Macron et intègre son équipe de campagne », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- Marcelo Wesfreid et François-Xavier Bourmaud, « Les rivalités commencent à éclater dans le camp Macron », lefigaro.fr, 12 avril 2017.
- « Montpellier. Philippe Saurel : « Les insoumis, c'est nous » », Métropolitain, (lire en ligne, consulté le )
- AFP, « Montpellier Métropole : Philippe Saurel fait le ménage, sept vice-présidents évincés », sur lindependant.fr, (consulté le ).
- « Européennes : Philippe Saurel soutient Nathalie Loiseau », sur midilibre.fr (consulté le ).
- « Européennes : Philippe Saurel opte pour un vote utile », sur actu.fr, (consulté le ).
- Municipales à Montpellier : Philippe Saurel sera bien candidat à sa succession, publié le par Elisabeth Badinier, sur le site France Bleu (consulté le ).
- Raphaël Proust, « Municipales: à Montpellier, l’entrepreneur Mohed Altrad embarque une partie de la gauche et des écolos », sur L'Opinion.fr, (consulté le ).
- « Municipales : le maire de Montpellier Philippe Saurel ne veut pas de l'investiture LREM », sur midilibre.fr, (consulté le ).
- « Municipales à Montpellier : une sénatrice LREM de l'Hérault préfère Saurel à Vignal », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
- « Elections municipales 2020 », sur elections.interieur.gouv.fr.
- « Montpellier : le socialiste Mickaël Delafosse ravit la mairie à Philippe Saurel », sur LCI, (consulté le ).
- « À Montpellier, Philippe Saurel battu au second tour », sur Le HuffPost, (consulté le ).
- « L'ancien maire de Montpellier, Philippe Saurel, "réparé et candidat aux législatives" », sur midilibre.fr (consulté le ).
- « Montpellier : le candidat Philippe Saurel quitte la 3e circonscription en apportant son soutien à la gauche », sur midilibre.fr (consulté le ).
- Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
- Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections cantonales 2004 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
- Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections cantonales 2011 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
- Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections régionales 2015 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
- Décret du 12 juillet 2013 portant promotion et nomination
- Philippe Kallenbrunn, « Le maire de Montpellier raconte son dîner à la table de Poutine », sur lejdd.fr, .
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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