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Paul Jove

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Paul Jove
Fonction
Évêque diocésain
Diocèse de Sarno
-
Giulio Giovio (en)
Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
Paolo GiovioVoir et modifier les données sur Wikidata
Domicile
Museo di Giovio à Borgovico (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Période d'activité
Fratrie
Autres informations
A travaillé pour
Propriétaire de
Portrait d'Andrea Doria en Neptune (en), Giovio Series (d), Museo di Giovio à Borgovico (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Consécrateurs
Gabriele Mascioli (d), Pedro Flores (en), Rodolfo PioVoir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Descriptio Larii Lacus (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Paolo Giovio, connu en français sous le nom de Paul Jove, né sur les bords du lac de Côme (Italie) le et mort à Florence le , est un médecin, historien et ecclésiastique italien des XVe et XVIe siècles.

Monument à la mémoire de Paolo Giovo sculpté par Francesco da Sangallo, dans la basilique San Lorenzo de Florence.

D'abord médecin, diplômé de l'université de Pavie, Paolo Giovio arrive à Rome en 1512 et devient le médecin privé de nombreuses personnalités, dont le cardinal Jules de Medicis. Il devient son conseiller lorsque celui-ci devient pape sous le nom de Clément VII.

Il passe 37 ans au service de différents papes au Vatican, et parcourt la hiérarchie ecclésiastique jusqu'au titre d'évêque suffragant de Nocera de' Pagani (Campanie), pour lequel il est consacré par le pape Clément VII en 1528.

Il fait construire à Borgo Vico, au bord du lac de Côme, un édifice pour accueillir à partir de 1538 une galerie de portraits des hommes illustres : réunissant près de 400 portraits, c'est le premier "musée"[1]. Il publie en 1546 un premier tome d'Éloges des hommes illustres consacré aux écrivains dont il a le portrait, puis en 1551 un second tome consacré aux hommes de guerre[2].

Professeur de philosophie, légat du pape et diplomate, Paolo Giovio est également un historien majeur de son époque. Il publie une Histoire de son temps, critique à l'égard de Charles Quint qu'il tient pour responsable du Sac de Rome de 1527 dont il a été témoin.

Il est aussi un des premiers théoriciens de l'emblème avec son livre Dialogo delle imprese militari e amorose, qui sera traduit de l'italien et publié à Lyon en 1561. Il y propose « des emblèmes renvoyant à une idée et des devises de personnages célèbres, morts ou vivants[3] ».

Giovio l'historien

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Avec Guichardin, il rédige les chroniques des guerres d'Italie. Le plus important de ses ouvrages est l'Historia sui temporis ab anno 1494 ad annum 1547 (Paris, 1553), traduit en français par Denis Sauvage (1555)[4]. Il écrit également un Éloge d'écrivains célèbres (Elogia doctorum virorum), et s'intéresse à la zoologie en publiant un ouvrage sur les poissons, De Romanis piscibus (Rome, 1524).

Publications

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  • De romanis piscibus (1524). Texte en ligne (B.N.F. Gallica) (lire en ligne)
  • De piscibus liber unus, Argentorati, Jacobus Cammerlander Moguntinus, 1583.
  • De legatione Basilii Magni Principis Moschoviae (1525)
  • Commentario de le cose de’ Turchi (1531) (lire en ligne)
  • Elogia virorum litteris illustrium (1546). Édition de 1577 en ligne (B.N.F., Gallica) (lire en ligne)
  • Descriptio Britanniae, Scotiae, Hyberniae et Orchadum (1548)
  • Vitae (1549)
  • Historiarum sui temporis libri (1550-52)
  • Dialogo delle imprese militari e amorose[5]

Notes et références

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  1. Christian Duverger, Cortès et son double, Éditions du seuil, , 364 p., p. 86-91
  2. Emmanuelle Pujeau, « Constitution des identités au début du XVIe siècle : l’œuvre de Paolo Giovio, reflet d’une époque. »
  3. Michel Pastoureau, « L'illustration du livre : comprendre ou rêver? » dans H.J. Martin et R. Chartier, Histoire de l'édition française, t. I, p. 520
  4. Paul Iove, Les histoires de Paolo Iovio, comois, evesque de Nocera, trad. du latin en François par le signeur du Parcq-Champenois [Denis Sauvage], Lyon, Guillaume Roville, 1555, 2 vol.
  5. Dialogo delle imprese militari e amorose

Liens externes

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