Strigile
Le strigile est une sorte de racloir recourbé, utilisé d'abord par les Étrusques après leurs combats, puis par les Romains dans les thermes romains pour se nettoyer la peau lorsqu'ils se lavaient. Cette étrille en forme de « S » et à la lame courbe servait aussi à nettoyer les chevaux.
Description
[modifier | modifier le code]La panoplie des ustensiles utilisés pour la toilette chez les Étrusques comportait l'éponge, l'aryballe et le strigile[1]. Ce dernier permettait de racler de leur peau la poussière et l'huile mélangées.
Plus tard, les Romains qui ne connaissaient pas le savon et utilisaient de la soude, de la cendre et[réf. souhaitée] de l'huile, se raclaient la peau avec un strigile pour la débarrasser de ses impuretés[2],[3].
La forme courbe du strigile servait de motif décoratif aux sarcophages romains ou paléochrétiens. En archéologie, on appelle strigiles les cannelures décoratives à tracé sinueux.
-
Athlète se nettoyant.
-
Sarcophage orné du motif répété.
-
Autre sarcophage au motif.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Yves Liébert, Regards sur la truphè étrusque, p. 71.
- Connaissances et savoirs, Fibrolyse myofasciale par technique de crochetage : du concept aux applications pratiques, Saint-Denis, Éditions Publibook, , 44 p. (ISBN 978-2-7539-0464-4, lire en ligne), p. 3.
- Amédée Coutance, L'Olivier. Histoire, botanique, régions, culture, produits, usages, commerce, industrie, etc., Rothschild, (lire en ligne), p. 378-379.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Franck Mallet et Fabien Pilon, « Le strigile en Gaule, objet utilitaire et vecteur de romanité : l’exemple du strigile de la villa des Champs-de-Choisy à Charny (Seine-et-Marne) », Gallia, t. 66, no fascicule 2 « Archéologie de la France antique », , p. 113-151 (DOI 10.3406/galia.2009.3368, lire en ligne, consulté le ).
- Mathias Higelin, « Un strigile en bronze découvert dans les bains publics romains de la rue du Général-Rampont à Brumath (France, Bas-Rhin) », Société d'Histoire et d'Archéologie de Brumath, vol. 44, (lire en ligne, consulté le ).