Sainte-Orse
Sainte-Orse | |||||
La mairie et le monument aux morts de Sainte-Orse. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Dordogne | ||||
Arrondissement | Sarlat-la-Canéda | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Terrassonnais Haut Périgord Noir | ||||
Maire Mandat |
Patrick Delaugeas 2020-2026 |
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Code postal | 24210 | ||||
Code commune | 24473 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Orsais | ||||
Population municipale |
352 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 15 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 12′ 16″ nord, 1° 04′ 35″ est | ||||
Altitude | Min. 163 m Max. 292 m |
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Superficie | 23,54 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Haut-Périgord Noir | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Sainte-Orse est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
[modifier | modifier le code]Généralités
[modifier | modifier le code]La commune de Sainte-Orse est traversée d'est en ouest par la Soue, un ruisseau affluent du Blâme et sous-affluent de l'Auvézère. Quatre moulins à farine et à huile de noix s’étiraient sur le cours du ruisseau (trois y subsistent encore).
Le bourg est situé, en distances orthodromiques, à huit kilomètres au nord de Thenon et autant au sud-ouest d'Hautefort, au croisement des routes départementales 67 et 70.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Sainte-Orse est limitrophe de neuf autres communes dont Saint-Rabier au sud-est sur environ 330 mètres. Au sud, son territoire est distant de 550 mètres de celui de Thenon.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Géologie
[modifier | modifier le code]Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Sainte-Orse est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de roches calcaires très dures du Jurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs[1]. Elle est dans le causse de Thenon, qui, avec le causse de Savignac et le causse de Cubjac, forme un ensemble de collines karstifiées dans les calcaires liasiques et jurassiques à l'est de Périgueux jusqu'à Excideuil et Thenon, d'environ 30 km N-S et 15 km O-E, coupé par les vallées de l'Isle, de l'Auvézère et de la Loue.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée l1-2b, date de l'Hettangien supérieur au Sinémurien, composée de calcaires dolomitiques à la base puis calcaires graveleux bioclastiques et oolithiques. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 759 - Périgueux (est) » et « no 760 - Juillac » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].
Ère | Période | Époque | Formations géologiques | |||||||||||||
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Cénozoïque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
Holocène |
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Pléistocène | non présent | |||||||||||||||
Néogène (2.58 - 23.03) |
non présent | |||||||||||||||
Paléogène (23.03 - 66.0) |
Oligocène |
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Éocène | non présent | |||||||||||||||
Paléocène | non présent | |||||||||||||||
Mésozoïque (66.0 - 252.17) |
Crétacé (66.0 - ≃145.0) |
Supérieur |
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inférieur | non présent. | |||||||||||||||
Jurassique (≃145.0 - 201.4) |
Supérieur | non présent | ||||||||||||||
Moyen |
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Jurassique inférieur |
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Trias (201.4 - 251.902) |
non présent | |||||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 538.8) |
non présent |
Relief et paysages
[modifier | modifier le code]Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 163 mètres[6] là où la Soue entre sur le territoire de Gabillou, près de Goursac Bas, et 292 mètres[6] au lieu-dit Pey-Faure, près du hameau de l'Audonie[7].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[9]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 23,54 km2[6],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 24,01 km2[3].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Soue et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de plus de 8 km de longueur totale[15],[Carte 1].
La Soue, d'une longueur totale de 11,89 km, prend sa source dans la commune de Granges-d'Ans et se jette dans le Blâme en rive droite sur la commune de Brouchaud[16]. Elle traverse la commune d'est en ouest sur près de cinq kilomètres.
-
La Soue au lieu-dit le Maine.
-
La Soue au pont de la RD 70.
-
Réseaux hydrographique et routier de Sainte-Orse.
-
Carte des schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) couvrant le territoire communal de Sainte-Orse.
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne » et « Vézère-Corrèze ». Le SAGE « Isle - Dronne », dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[17]. Le SAGE « Vézère-Corrèze », dont le territoire regroupe les bassins versants de la Vézère et de la Corrèze, d'une superficie de 3 730 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental de la Corrèze[18]. Ils définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [19].
La quasi-intégralité du territoire communal dépend du SAGE Isle - Dronne. Seule une infime zone au sud-est, au sud du lieu-dit Laudonie, limitrophe d'Azerat, est rattachée au SAGE Vézère-Corrèze.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[20]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[21].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 980 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[22]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Thenon à 7 km à vol d'oiseau[23], est de 12,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 907,1 mm[24],[25]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[26].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Sainte-Orse est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[27]. Elle est située hors unité urbaine[28] et hors attraction des villes[29],[30].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,3 %), zones agricoles hétérogènes (38,4 %), prairies (9,7 %), zones urbanisées (1,5 %)[31]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Sainte-Orse est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[32]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[33].
Sainte-Orse est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[34]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[35],[36].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[37]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[38]. 10 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 3],[39].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1999 et 2008, par la sécheresse en 1989, 1992, 1995 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[32].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la commune fait référence à saint Ours, abbé de Loches[40] au VIe siècle[41].
En occitan, la commune porte le nom de Senta Orsa[42].
De nombreux toponymes rappellent les origines occitanes des lieux-dits : l'Audonie, Boscornut, la Bourrelière, Bussac, les Chauffours, les Clauds, Faugeyrollas, la Germenie, Goursat, les Grézaloux, les Lacs, la Légère, Lestang, le Maine, Malaval, les Mazouraux, les Ménissoux, la Meyronie, les Michauds, Pamis, Pelle, Peyre-Brune, la Rolphie, Rosas, Taillepetit, le Terrail, Torte-Savate, les Tramizeaux, les Tridoux, la Tuilière, Turelure, les Vidailles, etc.
Histoire
[modifier | modifier le code]La première mention écrite connue du nom de l'église du village, Sancta Ursa remonte à l'an 1072[43].
Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Saint Orse, dont la forme masculine est plus conforme à la logique que Sainte-Orse, puisque l'origine provient du nom de l'église : Saint-Ours.
La commune porta, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), le nom d'Orse-le-Pierreux[6].
Aux XVIIIe et XIXe siècles, Saint-Orse fut un des principaux centres d'extraction du minerai de fer nécessaire à la production de canons dans les fonderies avoisinantes (par exemple La Forge d'Ans, point de départ de la route des canons).
Pendant la seconde guerre mondiale, la commune accueillit près de 300 réfugiés provenant d'Alsace-Lorraine dont 72 juifs. Le , en représailles à d'importants mouvements de Résistance, la division Brehmer procéda à l'arrestation de nombreux juifs : neuf furent fusillés sur place et dix-neuf furent déportés à Auschwitz où dix-sept d'entre eux furent exterminés. Cependant, grâce à l'appui de la population, de nombreuses familles échappèrent à la mort. Plusieurs Saint-Orsais reçurent en 2005 la médaille de « Juste parmi les nations »[44].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]La commune de Sainte-Orse a, dès 1790, été rattachée au canton d'Orse qui dépendait du district d'Excideuil jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton d'Orse est supprimé et la commune est alors rattachée au canton de Thenon, lui-même dépendant de l'arrondissement de Périgueux[6].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , le canton de Thenon disparaît aux élections départementales de mars 2015[45]. La commune est alors rattachée électoralement au canton du Haut-Périgord Noir.
En 2017, Sainte-Orse est rattachée à l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda[46],[47].
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Au , Sainte-Orse intègre dès sa création la communauté de communes Causses et Vézère. Celle-ci disparaît le , remplacée au par une nouvelle intercommunalité élargie, la communauté de communes du Terrassonnais en Périgord noir Thenon Hautefort, renommée communauté de communes Terrassonnais Haut Périgord Noir en .
Administration municipale
[modifier | modifier le code]La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[48],[49].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Justice
[modifier | modifier le code]En 2023, dans le domaine judiciaire, Sainte-Orse relève[52] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Périgueux ;
- du pôle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[54].
En 2021, la commune comptait 352 habitants[Note 5], en évolution de −2,76 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]Fête votive lors d'un week-end au mois d'août[56].
Économie
[modifier | modifier le code]Emploi
[modifier | modifier le code]En 2015[57], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 162 personnes, soit 44,8 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (quinze) a légèrement augmenté par rapport à 2010 (quatorze) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 9,3 %.
Établissements
[modifier | modifier le code]Au , la commune compte quarante-six établissements[58], dont vingt au niveau des commerces, transports ou services, onze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, neuf dans la construction, quatre relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et deux dans l'industrie[59].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Ours, romane des XIe et XIIe siècles, avec un clocher-mur restauré fin du XIXe siècle, est dédiée à Saint Germain l'Auxerrois. Des peintures bicolores à forme géométrique (rosaces) ornent la coupole du chœur, des litres funéraires aux blasons des Fanlac, Hautefort et Faubournet de Montferrand parcourent les murs de la nef et des vitraux du XIXe siècle garnissent les fenêtres ogivales.
- Elle est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1970[60]. Plusieurs sarcophages mérovingiens sont exposés sur les côtés, provenant d'une nécropole antérieure à la construction de l'église ainsi qu'un calvaire au Christ archaïque en fonte surmonté d'une couronne (aile sud).
- Elle renferme un bénitier monolithe daté de 1738, classé au titre des monuments historiques[61] et des fonts baptismaux du XIXe siècle.
- Elle recèle deux horloges anciennes dont une en état de marche, restaurées par l'association Sainte-Orse Mémoire et Patrimoine (SOMP).
- L'église a conservé une relique de saint Jean-Paul II, envoyée en par le Saint-Siège mais volée depuis. C'était un morceau de la ceinture de l'ancien Souverain pontife. Elle fut scellée dans le nouveau baptistère-reliquaire de la crypte du Xe siècle, à voûte en cul-de-four.
- Château de Sainte-Orse, XVe et XVIe siècles[62],[63].
- Château (ou gentilhommière) de La Salle, XVIIIe siècle, transformée en école et salle des fêtes.
- Manoir de La Faye, XVIIIe siècle où fut célébré le mariage d 'Elisabeth Jouffre de Lafaye avec Robert Bugeaud, futur Maréchal de France le .
- Repaire de Peyrebrune maison natale de la femme de lettres Georges de Peyrebrune (1841-1917)
- Nombreux mégalithes sur le territoire communal : autel de sacrifice de Peyrebrune en minerai de fer (d'où son nom), pierres plantées des Châtenets et des Vieux Clos, pieds ou pas de Juif Errant vestiges probables de bornes ou repères moyenâgeux sur les chemins de pèlerinage.
-
Le chevet de l'église. -
Trois sarcophages mérovingiens devant l'église. -
Bénitier datant de 1738. -
La crypte de l'église. -
Le château de Sainte-Orse. -
La gentilhommière de La Salle, école. -
Maison à tourelle dans le village de Sainte-Orse.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Elisabeth Jouffre de Lafaye (1799-1874)
- George de Peyrebrune, (1841-1917), femme de lettres, est née à Sainte-Orse.
- Marguerite Bonnet, résistante et déportée (1896-1968)
- Jean Bousquet, résistant fusillé (1886-1944)
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Sainte-Orse, images d'autrefois (1860-1960), Sainte-Orse Mémoire et Patrimoine, 2013[64]
- Jean-Louis Lévêque, Toponymie occitane de Sainte-Orse, Sainte-Orse Mémoire et Patrimoine, 2017[65]
- Christophe du Puch et Denis Chaput, préface de Guy Mandon, La fin d'une seigneurie en Périgord : Sainte-Orse, Sainte-Orse Mémoire et Patrimoine, 2019[66]
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Dordogne (département)
- Périgord
- Communauté de communes Terrassonnais Haut Périgord Noir
- Liste des communes de la Dordogne
- Liste des châteaux de la Dordogne
- Liste des demeures de la Dordogne
Liens externes
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- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
- La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
- Fils d'Eugène-Jules Brachet.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Sainte-Orse » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
- « Carte géologique de Sainte-Orse » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
- « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Sainte-Orse », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
- « Notice associée à la feuille no 759 - Périgueux (est) de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
- « Notice associée à la feuille no 760 - Juillac de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
- « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Portrait du Périgord central », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Sainte-Orse », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
- « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
- « Fiche communale de Sainte-Orse », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le ).
- Sandre, « la Soue »
- « SAGE Isle - Dronne », sur gesteau.fr (consulté le ).
- « SAGE Vézère-Corrèze », sur gesteau.fr (consulté le ).
- « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Orthodromie entre Sainte-Orse et Thenon », sur fr.distance.to (consulté le ).
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- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
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- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
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