Nick Kent
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Nick Kent, né le à Londres, est un journaliste musical anglais où il a passé sa jeunesse.
Biographie
[modifier | modifier le code]À dix-neuf ans, il étudie la littérature anglaise au Bedford College et fait ses débuts dans la presse underground naissante. Durant l'été 1972, il rejoint le New Musical Express (NME) pour lequel il travaille comme jeune journaliste. Mais souhaitant découvrir les ficelles du métier de rock critic, il rassemble ses économies et part à Détroit, aux États-Unis, pour y suivre les précieux enseignements de son modèle, le journaliste déjanté Lester Bangs, directeur du célèbre magazine musical américain Creem.
De retour à Londres au printemps 1973, Nick Kent participe à la renaissance éditoriale du NME aux côtés de son rédacteur en chef Nick Logan, de Charles Shaar Murray et Ian MacDonald. Il accueille chez lui l'Américaine Chrissie Hynde, qu'il fait entrer au journal comme pigiste. Mais en 1975, l'abus de drogues (il devient dépendant à l'héroïne et à la cocaïne) tarit son inspiration et a raison de son talent d'écriture[1].
À cette époque il rencontre les Sex Pistols à qui il fait découvrir le son des Stooges. Lui-même devient chanteur d'un autre groupe punk appelé The Subterraneans, avec les futurs membres de The Damned. Nick Kent ne compte pas que des amis chez les punks : en 1976, au cours d'un concert des Sex Pistols au 100 Club de Londres, il est tenu en respect par le couteau de Jah Wobble, tandis que Sid Vicious lui assène sur la tête un violent coup de chaîne de vélo rouillée[2]. Selon la définition de Nick Kent, un rock critic est un journaliste qui ne se contente pas d'écrire sur le rock mais vit comme les rockers. En cela il perpétue la tradition du journalisme gonzo inaugurée par Hunter S. Thompson ou Lester Bangs.
Dans les années 1980, il écrit pour The Face, le Sunday Times, Spin et Vox (en) entre autres magazines des deux côtés de l'Atlantique. En 1988, après s'être débarrassé de son addiction aux drogues dures, Nick Kent s'installe en France, à Paris, et collabore pour une émission de la BBC ainsi que pour l'émission Rock Express sur M6. Il écrit également pour Les Inrockuptibles, Rock & Folk et tient une chronique hebdomadaire dans Libération.
Il continue à écrire pour la presse (notamment The Guardian) et il a publié un livre de souvenirs des seventies en 2010 sous le titre Apathy for the devil. Sa compagne est la journaliste Laurence Romance. Il est le père du musicien Perturbator[3].
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (fr) Nick Kent, L'Envers du rock, préface d'Iggy Pop, éditions Austral, 1996 ; réédition (augmentée des portraits de Prince, Johnny Cash, Sly Stone et Eminem), éditions Naïve sous le titre The Dark Stuff : l'envers du rock, 2006.
- (en) Nick Kent, Apathy for the devil : A seventies memoir, Da capo press inc, 2010.
- (fr) Nick Kent, Apathy for the devil: Les seventies. Voyages au cœur des ténèbres, Rivage Rouge, éditions Rivages,
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Nick Kent: "The Dark Stuff" p.10, Editions Naïve, 2006.
- Nick Kent: "The Dark Stuff" p.11, Editions Naïve 2005.
- « James Kent alias Perturbator, replicant de la synthwave - Interview - La Grosse Radio Metal - Ecouter du Metal - Webzine Metal », sur www.lagrosseradio.com (consulté le ).
Liens externes
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- Ressources relatives à la musique :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- (fr) Interview filmée de Nick Kent par Hilaire Picault sur le site de Gonzaï.