Melpum
La cité étrusque de Melpum ou Melphum était une ville étrusque située près de l'actuelle ville de Milan en Lombardie.
Histoire
[modifier | modifier le code]Melpum aurait probablement été élevée sur le site même où se dresse l'actuelle ville de Melzo, dans la province de Milan. Mentionnée et évoquée à plusieurs reprises par Pline l'Ancien, l'origine et la fondation de l'antique ville étrusque de « Melpum » sont toutefois portées à caution par de nombreux archéologues et historiens. De facto, aucun élément matériel n'est venu accréditer et corroborer le postulat selon lequel « Melpum » fut une ville appartenant à l'Étrurie padane[1],[2],[3],[4].
La ville de Melpum a été détruite par les Gaulois cisalpins (Insubres, Boïens et Sénons) lors de la deuxième vague d'invasions celtes dans la plaine du Pô en 396 av. J.-C.[5]
« Ont péri encore [...] et Melpum, ville opulente qui, d'après Cornéliun Népos, fut détruite par les Insubriens, les Boïens et les Senons, le jour de la prise de Véies par Camille. »
— Pline, Histoire Naturelle, III,21,3.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (it) Sara Rossi, « Il problemo di Melpum », Storia di Marense, no 1, (lire en ligne, consulté le )
- (it) Pierluigi Tozzi et Maurizio Harari, « Il caso di Laus », dans Pierluigi Tozzi, Maurizio Harari, La Città nell'Italia settentrionale in étà romana. Morfologia, strutture e funzionamento dei centri urbani delle Regiones X e XI Atti del convegno di Trieste (13-15 marzo 1987), vol. 130, Rome, École française de Rome, coll. « Publications de l'École française de Rome », (lire en ligne), page 512
- Guido A. Mansuelli, « La cité étrusque de Marzabotto et les problèmes de l'Étrurie padane », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, vol. 104e année, no 1, , pages 78 et 79 (DOI 10.3406/crai.1960.11132, lire en ligne, consulté le )
- (it) Sergio Villa, « Storici ticinesi ricoverti sulle tracce di Melpum », Storia in Martenasa, no 1, , pages 1 à 3 (lire en ligne, consulté le )
- Pline, Histoire Naturelle, III,21,3