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Masquières

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Masquières
Masquières
La mairie
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Lot-et-Garonne
Arrondissement Villeneuve-sur-Lot
Intercommunalité Communauté de communes Fumel Vallée du Lot
Maire
Mandat
Thierry Bouquet
2020-2026
Code postal 47370
Code commune 47160
Démographie
Population
municipale
179 hab. (2021 en évolution de −2,72 % par rapport à 2015)
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 24′ 29″ nord, 1° 03′ 16″ est
Altitude 230 m
Min. 149 m
Max. 263 m
Superficie 12,31 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Fumélois
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Masquières
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Masquières
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Masquières

Masquières est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de Lot-et-Garonne (région Nouvelle-Aquitaine).

Géographie

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Localisation

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Commune située dans l'est de l'Agenais[1],[2], c'est une commune limitrophe avec le département du Lot.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Mauroux, Sérignac, Courbiac, Thézac, Tournon-d'Agenais et Porte-du-Quercy.

Communes limitrophes de Masquières[3]
Thézac Mauroux
(Lot)
Tournon-d'Agenais Masquières Sérignac
(Lot)
Courbiac Saux
(Lot)

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 854 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lacapelle-Biron à 25 km à vol d'oiseau[7], est de 13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 833,3 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Au , Masquières est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12] et hors attraction des villes[13],[14].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (58 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (42,4 %), forêts (40,3 %), prairies (12,9 %), terres arables (4,4 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Masquières est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].

Risques naturels

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Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[18]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[19].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Masquières.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[20]. 81,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (91,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 1],[21].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2007 et 2009, par la sécheresse en 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[16].

Son nom vient de la racine celtique mask suivie du suffixe -aria[22][réf. à confirmer]: Le mot signifiant "masque" mais surtout "sorcière" ou "spectre", "démon" comme en latin médiéval et en ancien occitan. Il s'agissait donc d'un lieu de rassemblement de sorcières[réf. nécessaire].

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1983 mars 2014 André Bouyssou   Artisan
mars 2014 En cours Thierry Bouquet   Agriculteur
Les données manquantes sont à compléter.

En , une élection partielle complémentaire a été organisée à la suite de la démission d'un tiers des conseillers municipaux de la commune[23]. Cinq nouveaux conseillers ont été élus le [24].

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1876. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[26]. En 2021, la commune comptait 179 habitants[Note 2], en évolution de −2,72 % par rapport à 2015 (Lot-et-Garonne : −0,66 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921
439444417381348350332297242
1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
24621924319818014911896119
1990 1999 2006 2007 2012 2017 2021 - -
126126159164193181179--
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

Viticulture fait partie l'aire de production du vin de pays de Thézac-Perricard.

Lieux et monuments

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Alignement du bosc

Personnalités liées à la commune

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Culture locale et patrimoine

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Environnement

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Les alentours de Masquières sont propices pour l’ornithologie avec une diversité des milieux que l’on peut traverser : bocages, rupestres, bords de cours d’eau... Sur les escarpements rocheux nichent faucons pèlerins et grands corbeaux. Un circuit de découverte a été défini[36] et le Centre permanent d'initiatives pour l'environnement Pays de Serres-Vallée du Lot y a organisé une visite dans le vallon de la Vergnotte[37].

Communauté expérimentale

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Le projet expérimental Tera[38], porté par l'association de même nom, vise à créer une communauté résiliente autour de Masquières. Sur une période de 10 ans, ses membres vont tenter, en y intégrant la population locale, de relocaliser la production vitale avec un mode de vie respectueux de l'environnement, de fournir un revenu de base et de mettre en place une organisation sociale qui permettra l'épanouissement des individus tout en protégeant le bien commun[39].

Certains riverains se sont opposés au projet en installant des panneaux le long de la route qui mène au chantier d'insertion du vallon de Lartel. En , un proche voisin avait réuni plus de 100 signatures en un mois[40]. En 2017, le conseil municipal de Masquières fait état de divergences de points de vue de ses conseillers à propos du projet d’écovillage de l’association TERA[41].

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Paul Laporte, Privilèges et Coutumes des paroisses de Saint-Vincent de Masquières; Saint-Pierre de Bonaval; Saint-Yllary de Troniac, du , p. 128-135, Revue de l'Agenais, 1913, tome 40 (lire en ligne)

Article connexe

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Nitiobriges. Evesché d'Agen. Seneschaussée d'Agenois. Eslection d'Agen / par le Sr Sanson »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Gallica, (consulté le ).
  2. (en) « Pouillé Historique du diocèse d'Agen pour l'année 1789 : Durengues, A : Free Download, Borrow, and Streaming : Internet Archive », sur Internet Archive (consulté le ).
  3. Carte IGN sous Géoportail
  4. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Orthodromie entre Masquières et Lacapelle-Biron », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Lacapelle-biron » (commune de Lacapelle-Biron) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Lacapelle-biron » (commune de Lacapelle-Biron) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  11. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. Insee, « Métadonnées de la commune de Masquières ».
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Masquières », sur Géorisques (consulté le ).
  17. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  18. « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne », sur lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  19. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Masquières », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  20. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  21. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  22. Revue savoisienne, Volumes 61 à 63,Académie florimontane, Annecy, page 136
  23. « Arrêté Préfectoral portant convocation des électeurs - Élections partielles de juillet 2018 », sur masquieres.fr, (consulté le ).
  24. « Résultats élections municipales partielles », sur masquieres.fr, (consulté le ).
  25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  29. « Château du Bosc », notice no PA00084166, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  30. Visites en Aquitaine : Château du Bosc
  31. « Les trois alignements et les deux tumuli », notice no PA00084165, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  32. Visites en Aquitaine : Alignement néolithique du Tombeau des Géants
  33. Alain Beyneix, Les architectures mégalithiques du département de Lot-et-Garonne, p. 239-264, Bulletin de la Société préhistorique française, 2000, no 97-2 (lire en ligne)
  34. Visites en Aquitaine : Église Saint-Vincent
  35. Visites en Aquitaine : Monument aux morts de Masquières
  36. « Fiches Randonnées - Masquières, à travers la forêt du Verdus »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur tourisme-lotetgaronne.com (consulté le ).
  37. « Découverte des oiseaux », sur La Dépêche du Midi, (consulté le ).
  38. « TERA : « Un écovillage pour le XXIe siècle » », sur Site de description du projet Tera (consulté le ).
  39. « « TERA » : une communauté pour expérimenter le monde de demain », sur mrmondialisation.org, (consulté le ).
  40. A. B., « Eco-village dans le Lot-et-Garonne : des riverains s’opposent au projet », sur Sud Ouest, (consulté le ).
  41. [PDF]« Masquières - délibération de la session ordinaire du conseil municipal », sur masquieres.fr, (consulté le ).

Liens externes

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