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Marthe Ferrare

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Marthe Ferrare
Photographie parue dans La Rampe du 15 avril 1923
Biographie
Naissance
Décès
Après 1950
Nom de naissance
Marthe Marie Louise GandolfiVoir et modifier les données sur Wikidata
Surnom
Marthe Ferrari
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Tessiture

Marthe Ferrare, aussi appelée Marthe Ferrari, née Marthe Marie Louise Gandolfi le à Saint-Eugène (aujourd'hui Bologhine) et morte après 1950, est une artiste lyrique et actrice de cinéma française.

Marthe Marie Louise Gandolfi naît en 1899 à Saint-Eugène, en Algérie, fille d'Hyppolite Jérome (dit Hector) Gandolfi, comptable, et de Marie Thérèse Béatrix de Ferrari, son épouse[1]. Elle adopte pour sa carrière le patronyme de sa mère, Ferrari[2], ensuite transcrit Ferrare.

Elle commence par étudier le dessin, puis travaille pendant un an avec la cantatrice Germaine Martinelli. Admise au Conservatoire de Paris, à 17 ans, elle remporte deux premiers prix de chant et de déclamation lyrique, dans Judas Macchabée de Haendel et La Servante maîtresse de Giovanni Battista Pergolesi.

Engagée aussitôt à l'Opéra-Comique, Marthe Ferrare débute dans le rôle de Sophie dans Werther et chante une grande partie du répertoire, puis passe à l'opérette à la Gaîté-Lyrique dans Boccaccio de Franz von Suppé, aux côtés de Marthe Chenal, en 1921. Elle joue ensuite dans Les Brigands, le rôle de Fragoletto. Élève de Georges Wague, elle est choisie par Alphonse Franck pour la création d'un rôle dans L'Amour masqué, l'opérette de Sacha Guitry et André Messager[3].

En 1924, Marthe Ferrare chante dans La Danse des libellules, opérette de Franz Lehár adaptée par Roger Ferréol et Max Eddy au Bataclan (première le 15 mars, 138 représentations)[4].

En 1936, elle réside au 3 rue Lamblardie avec un dessinateur nommé Carlo Pizzi, né en 1894 en Italie[5].

De septembre à décembre 1949, elle fait partie de la distribution de La Puce à l'oreille de Georges Feydeau, au théâtre de la Porte Saint-Martin[6].

Présentée comme « Marthe Ferrari, de l'Opéra-Comique », elle se produit en à Paris, au Cercle de la France d'outre-mer, dans le cadre d'une soirée de l'association L'Algérienne présidée par le colonel Pierre Furnari[7].

Opérettes, comédies musicales

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Filmographie

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Notes et références

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  1. Acte de naissance no 33, , Saint-Eugène, état civil européen d'Algérie, Archives nationales d'outre-mer
  2. « A propos des véritables premiers et seconds prix du Conservatoire national de Paris (de 1900 à 1918) », sur Gallica, Lyrica, (consulté le ), p. 2656
  3. « Melle Marthe Ferrare », La Rampe, no 328,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. a et b « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )
  5. Recensement de population, 1936, Paris, quartier Picpus, Archives de Paris
  6. a et b Encadré publicitaire, L'Humanité, , p. 6 [lire en ligne]
  7. « « L'Algérienne » reprend ses réceptions mensuelles », sur Gallica, L'Écho d'Alger, (consulté le ), p. 8
  8. Ernest Moret (1871-1949) sur data.bnf.fr
  9. Le Ménestrel du 17 octobre 1924
  10. Le Ménestrel du 21 décembre 1928
  11. Lyrica de décembre 1928
  12. Le Ménestrel du 23 janvier 1931
  13. Cinéa 15 novembre 1923

Liens externes

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