Monléon-Magnoac
Monléon-Magnoac | |||||
L'église Saint-Jean-Baptiste et la Porte fortifiée. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Hautes-Pyrénées | ||||
Arrondissement | Tarbes | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Trie et du Magnoac | ||||
Maire Mandat |
Gérard Barthe 2020-2026 |
||||
Code postal | 65670 | ||||
Code commune | 65315 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Monléonnais | ||||
Population municipale |
412 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 21 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 15′ 07″ nord, 0° 31′ 09″ est | ||||
Altitude | Min. 295 m Max. 507 m |
||||
Superficie | 19,66 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton des Coteaux | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
| |||||
modifier |
Monléon-Magnoac est une commune française située dans le nord-est du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la région gasconne de Magnoac, située sur le plateau de Lannemezan, qui reprend une partie de l’ancien Nébouzan, qui possédait plusieurs enclaves au cœur de la province de Comminges et a évolué dans ses frontières jusqu’à plus ou moins disparaitre.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Arrats, le Gers, le Cier, le Cier d'Arpajan, le ruisseau de Jouau et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Monléon-Magnoac est une commune rurale qui compte 412 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 609 habitants en 1866. Ses habitants sont appelés les Monléonnais ou Monléonnaises.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune de Monléon-Magnoac se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 36 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, et à 14 km de Trie-sur-Baïse[2], bureau centralisateur du canton des Coteaux dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Boulogne-sur-Gesse[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Cizos (2,5 km), Villemur (2,5 km), Aries-Espénan (3,0 km), Devèze (3,3 km), Pouy (3,3 km), Caubous (3,5 km), Laran (3,5 km), Gaussan (3,6 km).
Sur le plan historique et culturel, Monléon-Magnoac fait partie de la région gasconne de Magnoac, située sur le plateau de Lannemezan, qui reprend une partie de l’ancien Nébouzan, qui possédait plusieurs enclaves au cœur de la province de Comminges et a évolué dans ses frontières jusqu’à plus ou moins disparaitre[4].
Les communes limitrophes sont Aries-Espénan, Boudrac, Arné, Bazordan, Caubous, Cizos, Devèze, Gaussan, Laran, Lassales, Monlong et Villemur.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par l'Arrats, le Gers, le Cier, le Cier d'Arpajan, le ruisseau de Jouau, L'Ousse, le ruisseau de la Hagède, le ruisseau du Badet et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 29 km de longueur totale[7],[Carte 1].
L'Arrats, d'une longueur totale de 162,1 km, prend sa source dans la commune de Lannemezan et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Saint-Loup, après avoir traversé 66 communes[8].
Le Gers, d'une longueur totale de 175,4 km, prend sa source dans la commune de Lannemezan et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Layrac, après avoir traversé 47 communes[9].
Le Cier, d'une longueur totale de 13,6 km, prend sa source dans la commune d'Arné et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Gers à Aries-Espénan, après avoir traversé 6 communes[10].
Climat
[modifier | modifier le code]Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[12].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Gavarnie », sur la commune de Gaussan, mise en service en 1992[16] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[17],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 7,6 °C et la hauteur de précipitations de 1 466,6 mm pour la période 1981-2010[18]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-Pyrénées », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et à 45 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[20], à 12,6 °C pour 1981-2010[21], puis à 12,9 °C pour 1991-2020[22].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[23] : les « bois et tourbière d´Arné et Garaison » (70 ha), couvrant 3 communes dont une dans la Haute-Garonne et deux dans les Hautes-Pyrénées[24].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Monléon-Magnoac est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (63,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (54,2 %), forêts (36,2 %), terres arables (9,5 %)[25].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
-
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
-
Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Logement
[modifier | modifier le code]En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 254[I 5].
Parmi ces logements, 70,0 % sont des résidences principales, 16,6 % des résidences secondaires et 13,4 % des logements vacants.
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Cette commune est desservie par la route départementale D 929 et par les routes départementales D 9, D 28 et D 33.
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Monléon-Magnoac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée)[26]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[27].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Arrats, le Gers et le Cier. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[28]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1999, 2000, 2001, 2006 et 2009[29],[26].
Monléon-Magnoac est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[30]
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[31].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 227 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 226 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et par des mouvements de terrain en 1999[26].
Toponymie
[modifier | modifier le code]On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[34] qui rapporte les dénominations historiques du village :
Dénominations historiques :
- de Monteleone, latin (1383-1384, procuration Auch) ;
- de Monte Leone, latin (1405, décime Auch ; XVe s., taxes Auch) ;
- Montléon (1746, Brugèles) ;
- Monleon (fin XVIIIe siècle, carte de Cassini).
Étymologie : du latin montem et leonem, gascon mont et lion (le mont du lion).
Nom occitan : Montlion.
Histoire
[modifier | modifier le code]Une jeune fille de la commune de Mont-Léon, nommée Anglèze de Sagasan, avait affirmé avoir entendu la Vierge lui demander de construire une chapelle près de la source. Cela se passait en 1515. La chapelle a bien été construite et le sanctuaire, appelé Notre-Dame-de-Garaison (« Guérison ») a été un lieu de dévotion, de pèlerinage et de tourisme religieux aux siècles suivants. C'est aujourd'hui une école et un collège.
La communauté possédait deux moulins à eau. En 1653 elle était en procès avec son fermier Dominique Espenan qui voulait obtenir une indemnité pour la perte de clientèle résultant d'un chemin impraticable menant à l'un des moulins, la communauté négligeant de le faire réparer. (Sentence d'arbitrage inédite)
Cadastre napoléonien de Monléon-Magnoac
[modifier | modifier le code]Le plan cadastral napoléonien de Monléon-Magnoac est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[35].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Historique administratif
[modifier | modifier le code]Sénéchaussée d'Auch, pays des Quatre-Vallées, vallée de Magnoac, canton de Castelnau-Magnoac, chef-lieu à Monléon-Magnoac (1790) puis Castelnau-Magnoac (1801). Le Goua, commune en 1790, lui est rattachée entre 1791 et 1801[36].
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Monléon-Magnoac appartient à la communauté de communes du Pays de Trie et du Magnoac créée en et qui réunit 50 communes.
La commune est également membre du SIVOM de Saint-Gaudens Montréjeau Aspet Magnoac.
Services publics
[modifier | modifier le code]La commune de Monléon-Magnoac dispose d'une agence postale.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[39]. En 2021, la commune comptait 412 habitants[Note 6], en évolution de −5,5 % par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : +1,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %). |
C'est la commune de Midi-Pyrénées avec le plus fort taux de population comptée à part en 2006 selon l'Insee, avec 33,5 % (233 personnes pour une population totale de 695 habitants). Ce taux est dû à la présence de l'internat de l'institution Notre-Dame-de-Garaison.
Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle dispose d’une école en 2017[42].
Économie
[modifier | modifier le code]Revenus
[modifier | modifier le code]En 2018, la commune compte 159 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 352 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 220 €[I 6] (20 420 € dans le département[I 7]).
Emploi
[modifier | modifier le code]2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 8] | 5,1 % | 9,2 % | 7,7 % |
Département[I 9] | 7,7 % | 9,4 % | 9,8 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 253 personnes, parmi lesquelles on compte 69 % d'actifs (61,3 % ayant un emploi et 7,7 % de chômeurs) et 31 % d'inactifs[Note 8],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 11]. Elle compte 162 emplois en 2018, contre 159 en 2013 et 141 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 162, soit un indicateur de concentration d'emploi de 100,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,1 %[I 12].
Sur ces 162 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 52 travaillent dans la commune, soit 32 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 85,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2 % les transports en commun, 6,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Jean-Baptiste, reconnue comme gothique tardif du XVe siècle, inscrite aux monuments historiques le [43].
- Sanctuaire de Notre-Dame-de-Garaison de Monléon-Magnoac, inscrite aux monuments historiques le [44].
- Chapelle des Pénitents.
- Croix monumentale, souvenir de la mission de 1840.
- Manoir de Garaison, un ancien abri de pèlerins, inscrit aux monuments historiques le [45].
- Porte fortifiée. Ancien petit corps de logis qui était destiné à l'usage des gardiens de la ville, inscrit aux monuments historiques le [46]. La Porte fortifiée a été restauré en 2018 (c'est la première fois depuis 600 ans)[47].
- Maisons à colombages.
-
Entrée du sanctuaire de Notre-Dame de Garaison.
-
Oratoire avec la Vierge Marie à l'enfant sur la route du sanctuaire de Notre-Dame de Garaison.
-
À l'entrée du sanctuaire de Notre-Dame de Garaison, un abri du pèlerin construit en 1560 et restauré en 2004 avec l'aide de l'Union européenne.
-
La chapelle des Pénitents en 2017.
-
Croix monumentale, souvenir de la mission de 1840.
-
Maison à colombages.
-
La Porte fortifiée vue du nord.
-
Partie supérieure de la Porte fortifiée avec un blason où est représenté un lion.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Charles Noguès, général français, natif de Monléon-Magnoac.
- Albert Schweitzer fut consigné durant la Première Guerre mondiale dans le camp d'internement de Garaison avant d'être transféré à Saint-Rémy-de-Provence[48].
- Au XVIIIe siècle, le baryton François Lay (ou Laÿs), chanteur préféré de la reine Marie-Antoinette, un temps membre du club révolutionnaire des Jacobins, puis premier chantre de la chapelle impériale des Tuileries, sous Napoléon Ier, avait reçu une éducation vocale et musicale déjà très élaborée, à la maîtrise du monastère de Garaison, sous la direction du maître de musique (Charles ?) Durand (appelé aussi Durant ou Dunand)[49].
- Raymond d'Espouy (1892-1955), pyrénéiste français, natif de Monléon-Magnoac.
- Pierre-Catherine Cizos-Natou (1746-1812), avocat en parlement, syndic des 4 Vallées (archives familiales).
Héraldique
[modifier | modifier le code]Il n'y a pas de blason officiel sur cette commune.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des communes des Hautes-Pyrénées
- Magnoac
- Notre-Dame-de-Garaison
- Liste des monuments historiques des Hautes-Pyrénées
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Monléon-Magnoac sur le site de l'Insee
- Monléon-Magnoac sur le site de l'Institut géographique national
- L'ouvrage de Bordedebat, numérisé à la Bibliothèque nationale
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[13].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- Cartes
- « Carte hydrographique de Monléon-Magnoac » sur Géoportail (consulté le 3 novembre 2021).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune de Monléon-Magnoac ».
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee : Rapport statistique communal pour la commune de Monléon-Magnoac
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Monléon-Magnoac » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Monléon-Magnoac » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Monléon-Magnoac » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Stephan Georg, « Distance entre Monléon-Magnoac et Tarbes », sur fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Monléon-Magnoac et Trie-sur-Baïse », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Monléon-Magnoac », sur villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 341-342.
- Carte IGN sous Géoportail
- « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche communale de Monléon-Magnoac », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
- Sandre, « l'Arrats »
- Sandre, « le Gers »
- Sandre, « le Cier »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le ).
- « Station Météo-France Gavarnie - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Monléon-Magnoac et Gaussan », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Gavarnie - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Monléon-Magnoac et Ossun », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1971-2000 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
- « Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1981-2010 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
- « Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1991-2020 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Monléon-Magnoac », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « bois et tourbière d´Arné et Garaison » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Monléon-Magnoac », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- DREAL Occitanie, « CIZI », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- « Les risques majeurs dans les Hautes-Pyrénées », sur gouvernement.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Plan départemental de protection des forêts contre l’incendie (PDPFCI) 2020 – 2029 », sur hautes-pyrenees.gouv.fr (consulté le ).
- « Les risques majeurs dans les Hautes-Pyrénées », sur gouvernement.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Monléon-Magnoac », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail, Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées intégrant les travaux de Jacques Boisgontier, Conseil Général des Hautes Pyrénées, 2000.
- Archives départementales des Hautes-Pyrénées : Plan cadastral de Monléon-Magnoac
- Archives départementales des Hautes-Pyrénées
- « Liste des juridictions compétentes pour Monléon-Magnoac », sur le site du ministère de la Justice (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Annuaire : Résultats de recherche »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
- notice PA00095400
- Notice PA00095399
- Notice PA00095401 Ancienne maison de pèlerins, dite Manoir de Garaison
- Notice PA00095402
- « Monléon-Magnoac. Restauration du porche », sur ladepeche.fr (consulté le ).
- http://www.gunsbach.fr/albert_schweitzer.htm
- Prosper Bordedebat, Notre-Dame de Garaison depuis les apparitions jusqu’à la Révolution française 1500-1792, Lourdes, Imprimerie de la Grotte, 1901, VIII-287 p. (2e éd. 1904, G. Lescher-Moutoué, X-281 p., illustrations) ; Durand, à Garaison.