Aller au contenu

La Chapelle-du-Noyer

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

La Chapelle-du-Noyer
La Chapelle-du-Noyer
L'entrée du village et l'église Notre-Dame.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Eure-et-Loir
Arrondissement Châteaudun
Intercommunalité Communauté de communes du Grand Châteaudun
Maire
Mandat
Martine Profeti (d)
2020-2026
Code postal 28200
Code commune 28075
Démographie
Gentilé noyocapellois
Population
municipale
1 012 hab. (2021 en évolution de −4,53 % par rapport à 2015)
Densité 76 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 03′ 29″ nord, 1° 18′ 50″ est
Altitude Min. 102 m
Max. 146 m
Superficie 13,31 km2
Type Petite ville
Unité urbaine Châteaudun
(banlieue)
Aire d'attraction Châteaudun
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Châteaudun
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
La Chapelle-du-Noyer
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
La Chapelle-du-Noyer
Géolocalisation sur la carte : Eure-et-Loir
Voir sur la carte topographique d'Eure-et-Loir
La Chapelle-du-Noyer
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Voir sur la carte administrative du Centre-Val de Loire
La Chapelle-du-Noyer
Liens
Site web https://www.la-chapelle-du-noyer.fr

La Chapelle-du-Noyer est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Le bourg de La Chapelle-du-Noyer est très restreint mais l'extension de la commune rejoint la ville de Châteaudun. Par conséquent, une zone commerciale et d'activités en continuité du noyau urbain de Châteaudun, ainsi que des habitations et un lycée technique, sont situés sur la commune de La Chapelle-du-Noyer.

La commune se compose de hameaux où résident une grande partie de la population, et qui sont assez étendus : la Fringale et surtout la Varenne-Ferron.

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]
Communes limitrophes de La Chapelle-du-Noyer
Saint-Denis-les-Ponts Châteaudun
Douy La Chapelle-du-Noyer
Autheuil Thiville

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 669 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Châteaudun », sur la commune de Jallans à 5 km à vol d'oiseau[3], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 603,3 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Au , La Chapelle-du-Noyer est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Châteaudun, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[8],[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châteaudun, dont elle est une commune du pôle principal[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 25 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (77,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (75,5 %), forêts (11,5 %), zones urbanisées (6,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,1 %), prairies (0,2 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de La Chapelle-du-Noyer est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[13]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[14].

Risques naturels

[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1983 et 1999[15],[13].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de La Chapelle-du-Noyer.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile, des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des effondrements généralisés[16]. L'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[17].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 71,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 505 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 309 sont en aléa moyen ou fort, soit 61 %, à comparer aux 70 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18],[Carte 2].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999[13].

Risques technologiques

[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[19].

Le nom de la localité est attesté sous la forme Capella de Nuceto vers 1250[20].

Rien, formellement, n'empêche d'interpréter comme un arbre le second élément de La Chapelle-du-Noyer[20], désignant le noyer qui a plus tard été francisé en Noyers à la Révolution[21].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
maire en 1958 ? Paul de Ponton d'Amécourt (d) (1892-1977) DVD Exploitant agricole (céréalier), suppléant du député Michel Hoguet (1958-1973)
mars 2001 2020 Odil Billard (d) DVD Retraité
mai 2020 En cours Martine Profeti (d)[22]   Retraitée
Les données manquantes sont à compléter.

Élection municipale du 15 mars 2020

[modifier | modifier le code]
  • Maire sortant : Odil Billard (d) (ne se représente pas)
  • 15 sièges à pourvoir au conseil municipal (population légale 2017 : 1 032 habitants)
  • 1 siège à pourvoir au conseil communautaire (communauté de communes du Grand Châteaudun)

Tous les sièges sont pourvus lors de ce premier tour par la liste unique conduite par Martine Profeti (d), deuxième adjointe d'Odil Billard[23],[24].

Politique environnementale

[modifier | modifier le code]

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[26].

En 2021, la commune comptait 1 012 habitants[Note 2], en évolution de −4,53 % par rapport à 2015 (Eure-et-Loir : −0,64 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
408370369309386433436469474
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
495522516467503510505462422
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
431425443692575628586469572
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
6207578319329671 0561 0511 0461 075
2017 2021 - - - - - - -
1 0321 012-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités

[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
Château de Touchebredier.

Église Notre-Dame

[modifier | modifier le code]

Château de Touchebredier

[modifier | modifier le code]

Les façades, côtés et toitures du château de Touchebredier, ainsi que le grand salon avec son décor, la grille d’entrée et la fuie datent du XVIIIe siècle, Logo monument historique Inscrit MH (1971)[31].

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre La Chapelle-du-Noyer et Jallans », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Châteaudun », sur la commune de Jallans - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Châteaudun », sur la commune de Jallans - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  8. « Unité urbaine 2020 de Châteaudun », sur insee.fr (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Châteaudun », sur insee.fr (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de La Chapelle-du-Noyer », sur Géorisques (consulté le ).
  14. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  15. « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  16. « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  17. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de La Chapelle-du-Noyer », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  19. « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  20. a et b Nouvelle revue d'onomastique, vol. 21 à 24, Société française d'onomastique, , p. 266.
  21. Jean-Claude Farcy, Benoît Garnot et Jean-Pierre Bardet, Eure-et-Loir, , p. 178.
  22. « Municipales 2020 - Martine Profeti élue à l’unanimité maire de La Chapelle-du-Noyer », sur lechorepublicain.fr, .
  23. Ministère de l'Intérieur, « Résultats par commune - La Chapelle-du-Noyer », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  24. « La mairie », sur la-chapelle-du-noyer.fr (consulté le ).
  25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  29. « Statue : Vierge à l'Enfant », notice no PM28000072, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  30. « Cloche de clocher », notice no PM28000073, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  31. « Château de Touchebredier », notice no PA00096989, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.