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Olga Korbut

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Olga Korbut
Description de cette image, également commentée ci-après
Olga Korbut en 1988.
Contexte général
Sport exercé gymnastique artistique
Période active - (junior)
- (senior)
Biographie
Nationalité Union soviétique et États-UnisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité sportive Union soviétiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance Вольга Валянцінаўна Корбут
Naissance (69 ans)
Hrodna (RSS de Biélorussie, URSS)
Taille 152 cmVoir et modifier les données sur Wikidata
Poids approximatif 44 kgVoir et modifier les données sur Wikidata
Surnom le Moineau de Minsk
Distinction(s) Ordre de l'Insigne d'honneur, ordre de l'Amitié des peuples, maître émérite du sport de l'URSS, Sportif de l'année (Associated Press) et Citoyen d'honneur de Grodno (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Entraîneur Renald Knysh
Identifiant FIG 675Voir et modifier les données sur Wikidata
Palmarès senior
Or Ar. Br.
Jeux olympiques 4 2 -
Championnats du monde 2 4 -
Championnats d'Europe - 1 -

Olga Korbut (russe : Ольга Корбут ; biélorusse : Вольга Корбут), née le à Hrodna, est une gymnaste soviétique, active dans les années 1970.

Au cours de sa carrière sportive, elle remporte notamment quatre médailles d'or aux Jeux olympiques. Surnommée « le Moineau de Minsk »[1], elle est une des gymnastes les plus renommées au monde et elle a, avec Nadia Comăneci, donné une autre dimension populaire et médiatique à ce sport[2].

Olga Valentinovna Korbut (russe : Ольга Валентиновна Корбут, biélorusse : Вольга Валянцінаўна Корбут) naît le à Grodno (auj. Hrodna) en Biélorussie, alors une région de l'URSS[3],[4],[5],[6].

Elle est la quatrième fille de Valentin et Valentina Korbut[7],[8]. Son père est natif de la région de Kalinkovitchi[9]. Blessé au combat lors de la Seconde Guerre mondiale, il perçoit une pension militaire d'invalidité et est ingénieur[7],[10]. Sa mère, qui a reçu une formation d'infirmière de guerre, travaille comme cuisinière dans une coopérative ouvrière[7],[10]. Les trois grandes sœurs d'Olga sont Irina, née en , Zemfira, née en , et Ludmilla, née en [7],[8]. La famille vit à Grodno, dans un petit appartement situé au premier étage du no 3 de la place Lénine[11].

À l'école no 10 de Grodno[11], Olga, qui est la plus petite des enfants de sa classe, est raillée par ses camarades pour sa petite taille[7]. Mais ses prédispositions athlétiques sont remarquées par Yaroslav Korol[11] : à huit ans, elle court plus vite et saute plus haut que n'importe quelle autre fille et que beaucoup de garçons de sa classe et, espiègle, elle escalade des barrières et grimpe aux arbres pour chaparder des fruits[8].

Olga fait montre de son intérêt pour la gymnastique artistique : Ludmilla, la sœur qu'Olga idéalise et à laquelle elle s'identifie, pratique déjà assidûment la discipline — elle obtiendra le titre de maître ès sport d'URSS (en) en gymnastique artistique — et Olga souhaiterait suivre son exemple. Dès sa première leçon d'initiation à la gymnastique artistique, Olga « tombe amoureuse » de ce sport exigeant. Lors des leçons suivantes, elle confirme ses prédispositions athlétiques et son professeur d'éducation physique suggère qu'elle pourrait devenir une bonne gymnaste[7],[8].

À neuf ans, Olga commence l'apprentissage de la gymnastique[7] puis, à dix ans, elle intègre l'Académie des sports de la Bannière Rouge[11], une école de gymnastique dirigée par Renald Knysh[3],[12].

Elle y est d'abord entraînée par les gymnastes Yelena Volchetskaya[12] et Tamara Alexeyeva[13], championne d'URSS au saut de cheval[7], puis par Knysh lui-même[3],[12]. Knysh, qui nourrit des projets ambitieux pour la gymnastique artistique que seul quelqu'un d'exceptionnel pourrait l'aider à réaliser, concèdera avoir d'abord été déçu par Olga, la trouvant « paresseuse et capricieuse ». Olga, pour sa part, décrira Knysh comme « un solitaire, un despote, un excentrique, mais comme entraîneur, un génie »[12].

Carrière sportive

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En , Olga participe, pour la première fois, aux championnats junior de gymnastique artistique de Biélorusse. L'année suivante, elle remporte trois médailles d'or — au saut de cheval, à la poutre et aux barres asymétriques — à la Spartakiade[4].

Olga débute en compétition senior en , aux championnats d'URSS de gymnastique artistique à Rostov-sur-le-Don[11],[14].

L'âge minimal requis des participantes étant alors fixé à seize ans accomplis, Larissa Latynina, head coach (« accompagnatrice en chef ») de l'équipe nationale féminine, obtient des organisateurs une dérogation permettant à Olga, qui n'a pas encore quinze ans, de concourir. Plus jeune et plus petite des participantes, Olga est d'autant plus applaudie par les spectateurs que ses programmes à la poutre et aux barres asymétriques comportent des mouvements alors inusuels et dont l'exécution est très difficile[14].

C'est en effet lors de ce championnat qu'Olga devient la première gymnaste à réussir en compétition un salto arrière à la poutre et une sortie arrière aux barres asymétriques[3]. Ces deux figures seront respectivement baptisées « salto Korbut » et « flip Korbut » en son honneur[3]. Olga se classe cinquième du concours individuel, une chute aux barres asymétriques la privant de podium[14]. Les acrobaties d'Olga ne sont pas du goût des autorités qui « l'accusent de ne présenter qu'un numéro de cirque grossier »[11]. En , Olga déclarera avoir été satisfaite par ce résultat, son objectif étant de se classer que parmi les huit premières[14].

En , Olga participe à ses seconds championnats d'URSS de gymnastique artistique et y décroche son premier titre national au saut de cheval[3],[14]. Pendant sa carrière sportive, Olga est surnommée la petite Olga[15].

Olga intègre, en tant que gymnaste de réserve, l'équipe nationale féminine qui participe aux championnats du monde de gymnastique artistique à Ljubljana. En marge de la compétition officielle, à laquelle Olga ne participe pas, elle réalise une belle performance lors d'un séminaire des juges qui ne manquent pas de la complimenter. Olga est alors accusée de mépriser tant ses coéquipières que les entraîneurs, qu'elle feint d'ignorer[14].

Une blessure puis une maladie tiennent Korbut éloignée du gymnase pendant plusieurs mois. Tardant à retrouver sa pleine condition physique et longtemps privée d'entraînement, elle ne peut participer à aucune compétition. Mais, à seize ans, elle acquiert la maturité qui lui faisait défaut[14].

Olga Korbut en 1972 à Munich

Olga participe à ses premiers Jeux olympiques[6]. Ses performances spectaculaires et ses erreurs désastreuses dans l'Olympiahalle de Munich sont retransmises à la télévision et elle devient une superstar par sa personnalité charismatique, son habileté, son audace, son originalité et son courage mais aussi son expressivité émotionnelle et sa faillibilité[16].

Le , Olga et ses coéquipières — Ludmilla Tourischeva, Tamara Lazakovitch, Lyubov Burda, Elvira Saadi et Antonina Koshel — remportent la compétition par équipes[17]. Deux jours plus tard, le , Olga est en tête du concours général individuel lorsqu'elle chute aux barres asymétriques. En pleurs, elle est consolée par un spectateur qui brave le service de sécurité pour lui offrir un bouquet de fleurs[18]. Le lendemain, le , Olga participe aux finales individuelles par engins[19]. Remise de ses déconvenues de la veille, elle réalise des enchaînements spectaculaires aux barres asymétriques qui lui valent une ovation du public. Elle obtient une note de 9,80 qui n'est pas du goût du public. Des sifflets et des huées s'élèvent des tribunes pour réclamer des juges qu'ils révisent à la hausse la note qu'ils viennent d'attribuer à Olga. Les juges refusent. Le public se met alors à taper des pieds. Le bruit est tel que les organisateurs sont contraints d'interrompre la compétition. Ils décident alors de l'entrée en lice de la concurrente suivante, Angelika Hellmann. Probablement déconcentrée par le bruit, la gymnaste est-allemande rate sa réception et fond en larmes en regagnant le banc de son équipe, ce qui a pour effet de calmer le public. Olga termine finalement deuxième, remportant ainsi sa première médaille individuelle. Elle remporte ensuite la médaille d'or à la poutre et au sol[11].

Après Munich, Olga participe à ses troisièmes championnats d'URSS de gymnastique artistique et se classe troisième du concours individuel. Après sa victoire au tournoi international de Riga, elle remporte la coupe d'URSS de gymnastique artistique[14].

Fin 1972, lors d'une tournée au Danemark, Olga se blesse grièvement au dos. Des soins de balnéothérapie lui seront prodigués dans un centre spécialisée de la station thermale sud-caucasienne de Tskhaltubo, en Géorgie[20],[21],[22].

Après les Jeux olympiques de Munich, dans le contexte de la Détente, l'équipe d'URSS féminine de gymnastique artistique entreprend une longue tournée mondiale qui débute en par les États-Unis[23]. Le maire de New York lui remet les clés de la ville[24]. Celui de Chicago baptise « Journée Olga Korbut » le jour de l'arrivée de l'équipe soviétique dans la ville[24]. Le , Olga et ses coéquipières sont reçues à la Maison-Blanche, dans le Bureau ovale, par Richard Nixon[25],[26],[27]. Au président américain qui la raille par un « You are a little girl » [« Vous êtes une petite fille »], elle répond malicieusement par un « You are a big boy » [« Vous êtes un grand (gros) garçon »][28].

En , lors de l'Universiade à Moscou, Olga remporte le concours général ainsi que trois autres médailles d'or et une médaille de bronze aux agrès[23].

En , lors des championnats d'Europe à Londres, Olga se classe deuxième du concours général. Mais, lors des finales par agrès, elle se blesse à la cuisse lors de sa course d'élan au saut de cheval et doit déclarer forfait pour le reste de la compétition.

Après 1973

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En , Olga participe aux championnats du monde de gymnastique à Varna. Après avoir remporté le concours par équipes, Olga se classe deuxième du concours général individuel, derrière sa compatriote Ludmilla Tourischeva[réf. nécessaire].

Début , Olga et Renald Knysk mettent fin à leur collaboration[11]. La prise de distance d'Olga envers son mentor n'est cependant que relative puisque Tamara Alexeyeva, l'épouse de Knysh, devient son entraîneur personnel[11].

En , Olga participe à ses seconds Jeux olympiques. Olga et ses coéquipières — Maria Filatova, Svetlana Grozdova, Nelli Kim, Elvira Saadi, déjà présente à Munich, et Ludmilla Tourischeva, qui participe à sa troisième Olympiade — remportent le concours général par équipes[réf. nécessaire].

Retraite sportive

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Olga Korbut en 1972.

Olga prend sa retraite sportive en [8].

Après sa retraite sportive, Olga reprend ses études et devient entraineur de l'équipe féminine de Biélorussie de gymnastique artistique[8].

Au début du mois de , Olga épouse Leonid Bortkevich, le chanteur de Pesniary[29],[30]. Le à Minsk, elle donne naissance à leur unique enfant, un garçon prénommé Richard[30],[31].

En , Olga réside à Minsk, avec son mari et leur fils, lorsque, le , survient l'accident nucléaire de Tchernobyl. Dès , Olga et son mari confient leur fils à des amis résidant à East Brunswick dans le New Jersey. En , Olga et son mari émigrent aux États-Unis afin de rejoindre leur fils. Ils s'établissent à Hammonton, dans le New Jersey[32].

Elle participe à Celebrity Boxing 2, une émission de télévision américaine diffusée pour la première fois le sur le réseau Fox[33]. L'autobiographie d'Olga, intitulée My Story (« Mon histoire », en français), paraît en [34]. Elle y accuse son ancien entraîneur, Renald Knysh, de l'avoir régulièrement battue puis, au moment où elle a pris sa retraite sportive, d'avoir essayé de la persuader de l'épouser[35].

En , Olga obtient, par naturalisation, la nationalité américaine[28]. Elle divorce la même année[36].

Le [37],[38], Olga est arrêtée[37] pour vol à l'étalage pour avoir dérobé 19,35 dollars américains de figues, de condiments, de thé Earl Grey, de fromage et de sirop aromatisé dans un supermarché Publix[37] de Norcross en Géorgie. Elle suivra volontairement un programme de traitement non judiciaire coûtant 330 dollars américains[39].

En 2017, elle vend aux enchères trois de ses médailles remportées aux J.O. de Munich 1972. L’opération organisée aux États-Unis par la société Heritage Auctions lui rapporte 217 000 [40].

Postérité

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Influence sur la gymnastique artistique

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Olga et son entraîneur, Renald Knysh, sont associés à la « révolution » de la gymnastique artistique féminine qui est intervenue au milieu des années 1970 et que les performances spectaculaires réalisées par Olga aux Jeux olympiques de 1972 à Munich, notamment les deux mouvements auxquels elle a donné son nom, sont considérées comme ayant « initiée »[41].

Avant Olga, l'élite de la gymnastique artistique féminine — telle la tchécoslovaque Věra Čáslavská qui, aux championnats d'Europe de 1967 à Amsterdam, devient la première gymnaste à obtenir des notes de 10, à la poutre et au sol[42] — propose encore une gymnastique dite, par rétronymie, « classique » parce qu'elle incorpore beaucoup de mouvements empruntés au ballet. Avec Olga et à sa suite, les difficultés acrobatiques deviennent dominantes bien qu'elles soient combinées avec l'art de la danse. Cette approche sera poursuivie aux Jeux olympiques de 1976 à Montréal, avec encore plus de succès, par la gymnaste roumaine Nadia Comăneci, entraînée par Béla Károlyi, ainsi que par la compatriote d'Olga, la gymnaste soviétique Nelli Kim, entraînée par Vladimir Baidin[41].

Olga a donné son nom à deux figures qu'elle a été la première à réussir en compétition : le salto Korbut, à la poutre et le flip Korbut, aux barres asymétriques. Le salto Korbut est un salto arrière avec réception à cheval sur la poutre. Le flip Korbut consiste pour le gymnaste à exécuter un flip arrière à partir de la barre la plus haute des barres asymétriques en prenant appui debout sur la barre. Il est aujourd'hui interdit par le code de pointage des épreuves de gymnastique.

Prix et récompenses

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En , Olga Korbut est nommée Female Athlete of the Year (« athlète féminine de l'année ») par l'agence Associated Press[43] et Overseas Sports Personality of the Year (« personnalité sportive étrangère de l'année ») par la BBC[44], devenant la première sportive du bloc de l'Est à recevoir cette dernière récompense[45].

En , elle est nommée Athlete of the Year (« athlète de l'année ») par la Women's Sports Foundation (en) qui l'honore du titre de Mother of Gymnastics (« mère des gymnastes »)[23].

En , elle devient la première personne à entrer à l'International Gymnastics Hall of Fame (« Temple de la renommée de la gymnastique ») : « Peut-être aucun autre gymnaste n'a jamais fait plus pour promouvoir la participation au sport de gymnastique que ne l'a fait Olga Korbut »[46].

En , le magazine sportif hebdomadaire américain Sport Illustrated la classe parmi les meilleurs sportifs des quarante dernières années[8].

En , l'agence italienne AHCA la classe parmi les meilleurs sportives du XXe siècle[8].

Le gymnaste américain Kurt B. Thomas a été surnommé, à ses débuts, le Olga Kurbut de la gymnastique masculine[47].

En , Viktor Titov réalise Чудо с косичками (Čudo s kosičkami), un film de fiction basé sur l'histoire et le personnage d'Olga[48].

Jeux olympiques

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Olga Korbut lors de Jeux olympiques de 1972 à Munich, représentée sur un timbre azerbaïdjanais de 1996.
  • Munich 1972
    • Médaille d'or, Jeux olympiques Médaille d'or par équipes
    • Médaille d'or, Jeux olympiques Médaille d'or au sol
    • Médaille d'or, Jeux olympiques Médaille d'or à la poutre
    • Médaille d'argent, Jeux olympiques Médaille d'argent aux barres asymétriques.
  • Montréal 1976
    • Médaille d'or, Jeux olympiques Médaille d'or par équipes
    • Médaille d'argent, Jeux olympiques Médaille d'argent à la poutre

Championnats du Monde

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  • Varna 1974
    • Médaille d'or, Jeux olympiques Médaille d'or par équipes
    • Médaille d'or, Jeux olympiques Médaille d'or au saut de cheval
    • Médaille d'argent, Jeux olympiques Médaille d'argent au concours général

Notes et références

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  1. (en) « Olga Korbut », sur sports-reference.com (consulté le ).
  2. (en) Encyclopedia : gymnastics sur infoplease.com
  3. a b c d e et f « Korbut, Olga (1955-) », sur universalis.fr, Encyclopædia Universalis (consulté le ).
  4. a et b « Korbut, Valentinovna Olga (1955-) » dans (en) Alan Bairner et Gyözö Molnár (éd.), The politics of the Olympics : a survey, Londres, Routledge, 1re éd., XV-245 p., 25 cm (ISBN 978-1-85743-494-1) [lire en ligne (page consultée le 22 avril 2016)].
  5. (en) Steven J. Overman et Kelly Boyer Sagert, Icons of women's sport, vol. 2, Santa Barbara, Greenwood, coll. « Greenwood icons », , 1re éd., 318 p., [p. 306-623], 26 cm (ISBN 978-0-313-38548-3, présentation en ligne), chap. [19] : « Olga Korbut (1955-) », p. 305-322, p. 306 [lire en ligne (page consultée le 10 avril 2016)].
  6. a et b « Olga Korbut », sur olympic.org, Mouvement olympique (consulté le ).
  7. a b c d e f g et h Overman et Boyer Sagert 2012, p. 307.
  8. a b c d e f g et h (en) « The biography of olympic gymnast Olga Korbut » [« La biographie de la gymnaste olympique Olga Korbut »], sur olgakorbut.org, site officiel d'Olga Korbut (consulté le ).
  9. (en) David Bruce, The funniest people in sports and neighborhoods : 500 anecdotes, Lulu Press, , 237 p., 23 cm (ISBN 1-4303-0030-2, présentation en ligne), p. 103 [lire en ligne (page consultée le 23 avril 2016)].
  10. a et b Gwen Evans, Bruce Curtis et Heinz Kluetmeier, Eastern superstar, Olga Korbut, Milwaukee, Raintree, , 47 p., 23 cm (ISBN 0-8172-0109-2), p. 18 [1er aperçu (page consultée le 9 avril 2016)].
  11. a b c d e f g h et i Épisode Olga Korbut, une gymnaste révolutionnaire (Olga Korbut: the gymnast, her coach, her rival and the President), premier épisode de la septième saison de la série Reputations.
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  13. (en) E.M. Swift et Jeff Lilley, « Soviet disunion: the U.S.S.R.'s breakup is playing havoc with sports machine », Sport Illustred,‎ , p. 46-47 (lire en ligne, consulté le ).
  14. a b c d e f g et h (en) « Olga Korbut », Soviet Life,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. (en) David Arscott, The Olympics : a very peculiar history, with added medals, Brighton, Book House, , 192 p., 16 cm (ISBN 1-907184-78-3) [lire en ligne (page consultée le 23 avril 2016)].
  16. (en) Tansin Benn et Barry Benn, chap. 11 « After Olga: developments in women's artistic gymnastics following the 1972 “Olga Korbut phenomenon” », dans Eric Dunning, Dominic Malcolm et Ivan Waddington (éd.), Sport histories: figurational studies in the development of modern sports, Routledge, (1re éd. ) (ISBN 978-041528665-7), p. 172 [lire en ligne (page consultée le 17 avril 2016)].
  17. Résultats de la compétition par équipes, sur olympic.org, Mouvement olympique (consulté le ).
  18. Pierre Lagrue et Serge Laget, Le Siècle olympique. Les Jeux et l'Histoire: Athènes, 1896 - Londres, 2012, Encyclopaedia Universalis, (ISBN 9782852291171, lire en ligne), p.1035.
  19. Lagrue et Laget 2015, p. 1037.
  20. (en) UPI, « Olga Korbut out with hurt spine », The Bulletin,‎ , p. 7 (lire en ligne [fac-similé], consulté le ).
  21. (en) UPI, « Olympic star sidelined », Ludington Daily News,‎ , p. 6 (lire en ligne [fac-similé], consulté le ).
  22. (en) Karol Strongerg, « Olga Korbut captures female athlete honors », The Argus-Press,‎ , p. 16 (lire en ligne [fac-similé], consulté le ).
  23. a b et c Overman et Boyer Sagert 2012, p. 313.
  24. a et b Kempf 2016, n. 30.
  25. (en) Richard Nixon et Vladimir M. Smolevskiy, « Memorandum of conversation » [PDF], sur fordlibrarymuseum.gov, Bibliothèque présidentielle Gerald R. Ford, (consulté le ).
  26. (en) NBC News, « Olga Korbut and the USSR's women's gymnastics team visit with US President Richard Nixon at the White House » [« Olga Korbut et l'équipe féminine d'URSS rendent visite au président américain Richard Nixon à la Maison Blanche »] [do], sur nbcuniversalarchives.com, NBCUniversal, (consulté le ).
  27. (en) « President Nixon with the soviet women's gymnastics team », sur ourpresidents.tumblr.com (consulté le ).
  28. a et b (en) Brigid McCarthy et Aaron Schachter, « 40 years ago, soviet gymnast Olga Korbut dazzled the world » [« Il y a 40 ans, le gymnaste soviétique Olga Korbut a ébloui le monde »], sur pri.org, publié le (consulté le ).
  29. (en) « A retired Olga Korbut dares her most perilous vault: wedlock to a russian rocker » [« Retraitée, Olga ose son saut le plus périlleux : un mariage avec un rocker russe »], People, vol. 9, no 3,‎ , p. 24 (lire en ligne, consulté le ).
  30. a et b Overman et Boyer Sagert 2012, p. 317.
  31. (en) « Milestones, Apr. 2, 1979 – Born », sur content.time.com, Time, (consulté le ).
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  36. Overman et Boyer Sagert 2012, p. 320.
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  39. (en) Pamela Klaffke, Spree : a cultural history of shopping, Vancouver, Arsenal Pulp Press (en), , XVII-231 p., 23 cm (ISBN 978-1-55152-143-5, présentation en ligne) [lire en ligne (page consultée le 16 avril 2016)].
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  46. (en) « Olga Korbut » [php], sur ighof.com, International Gymnastics Hall of Fame (consulté le ).
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  48. Kempf 2016, n. 29.

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Bibliographie

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  • [Korbut et White 1992] (en) Olga Korbut et Ellen E. White, My story : the autobiography of Olga Korbut, Londres, Century, , 1 vol., VI-169-[8].
  • [Kempf 2016] Lucie Kempf, « La fabrique des « poupées russes » et le mythe déconstruit de la supériorité du régime », dans Cécile Vaissié (dir.), La fabrique de l'homme nouveau après Staline : les arts et la culture dans le projet soviétique, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », (ISBN 978-2-7535-4768-1, DOI 10.4000/books.pur.46107, lire en ligne), p. 247-258.

Articles connexes

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Liens externes

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