Jean-Pascal Labille
Jean-Pascal Labille | |
Fonctions | |
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Ministre fédéral des Entreprises publiques et de la Coopération au développement, chargé des Grandes Villes | |
– (1 an, 8 mois et 24 jours) |
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Monarque | Albert II Philippe |
Premier ministre | Elio Di Rupo |
Gouvernement | Di Rupo |
Prédécesseur | Paul Magnette (Entreprises publiques) Olivier Chastel (Coopération au développement) Michel Daerden (Grandes villes) |
Successeur | Alexander De Croo (Coopération au développement) Jan Jambon (Grandes villes) |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Charleville-Mézières (France) |
Nationalité | belge |
Parti politique | Parti socialiste |
Diplômé de | HEC-École de gestion de l'Université de Liège |
Profession | Mutualiste |
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Membre d'un gouvernement fédéral belge | |
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Jean-Pascal Labille, né le à Charleville-Mézières (France), est un mutualiste et homme politique belge, membre du Parti socialiste. Ancien ministre fédéral, il est actuellement secrétaire général de l'Union nationale des Mutualités socialistes - Solidaris (UNMS).
Carrière
[modifier | modifier le code]À 18 ans, il renonce à la nationalité française dont il a hérité du fait de son lieu de naissance. Jean-Pascal Labille choisit de s’inscrire dans l’école des ingénieurs commerciaux HEC, à Liège. Installé dans la Cité ardente, il s’y découvre une orientation professionnelle, celle de réviseur d’entreprises[réf. nécessaire]. Jean-Pascal Labille décroche son diplôme d’ingénieur commercial et effectue un stage au sein d’un cabinet révisoral. En 1991, il prête serment en qualité de réviseur d’entreprises[réf. souhaitée]. Il exerce au sein de la SPRL Renouprez, Labille & Co. où il se voit notamment confier le révisorat du secteur des mutualités[Quand ?].
Du statut d’analyste externe que lui conférait sa profession de réviseur, il devient secrétaire général des Mutualités socialistes et syndicales de la Province de Liège, en 2001, rebaptisées depuis « Solidaris Mutualité ».
C’est ainsi[Comment ?] qu’il devient administrateur de la RTBF en 2004. Cette mission en entraîne d’autres, plus ponctuelles, dans les secteurs financier, hospitalier, pharmaceutique, assurantiel ou encore de l’emploi[réf. nécessaire]. Il préside le conseil d'administration de la société régionale d'investissement wallonne (SRIW)[Quand ?].
En , il devient Ministre fédéral des Entreprises publiques, de la Coopération au Développement et de la Politique des Grandes Villes. Il confirme en sa volonté de ne pas être candidat aux élections. « La fonction ministérielle est exaltante et passionnante. Ceci étant, une fonction reste une fonction. Elle doit servir un objectif, pas en devenir un à part entière », justifie-t-il à l’époque[réf. nécessaire]. Il quitte son poste de Ministre en [réf. souhaitée]. S’il met un terme à son expérience ministérielle, il n’entend pas pour autant quitter le champ politique : il retrouve le poste de secrétaire général de l’Union des Mutualités socialistes dont il avait pris congé 21 mois plus tôt[réf. souhaitée].
En parallèle de ses activités professionnelles, Jean-Pascal Labille est chargé de cours aux HEC-ULg depuis 1993[réf. souhaitée]. Il y organise notamment un cycle de conférences auxquelles prendront part d’illustres invités : Paul Krugman, Joseph Stiglitz, Mikhaïl Gorbatchev, Jeremy Rifkin, Élie Cohen, etc[réf. nécessaire].
Il est sanctionné par la FSMA en mai 2023 pour avoir révélé au public le 27 mai 2016 que l'État belge projetait de vendre bpost à PostNL[1],[2]. L'information est alors démentie par Alexander De Croo, mais les négociations entre bpost et PostNL sont interrompues deux jours plus tard[1],[2].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Gauvain Dos Santos, « Bpost: Jean-Pascal Labille sanctionné pour délit d’initié, la FSMA inflige une amende de 12 500 euros », sur DHnet, (consulté le )
- « L’ancien ministre Jean-Pascal Labille (PS) conteste la sanction de la FSMA, dans le cadre de la fusion entre bpost et PostNL », sur RTBF (consulté le )