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Kink.com

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Pour les articles homonymes, voir Kink.

Kink.com
illustration de Kink.com
Création Voir et modifier les données sur Wikidata
Fondateurs Peter Acworth (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Siège social San FranciscoVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité Industrie de la pornographie (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Produits Film pornographiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Effectif 100[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web kink.com
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Kink.com est une entreprise de production de vidéos pornographiques dont le siège est situé à San Francisco (Californie). L'entreprise exploite un ensemble de sites pornographiques sur des thèmes fétichistes et sado-masochistes.

Fondation et développement

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Satine Phoenix, l'une des actrices qui a joué dans le plus de scènes pour Kink.com[2].

Kink.com a été créé par Peter Acworth en 1997 alors qu'il était étudiant à Columbia University.

Après avoir lu, dans un tabloid britannique, l'histoire d'un pompier qui avait gagné 250 000 £ en peu de temps en vendant des photos pornographiques sur Internet, Peter Acworth décide de monter son propre site. Acworth portant un intérêt personnel au bondage, il consacre le site à cette thématique[3].

Le site est baptisé Hogtied.com et présente initialement des contenus provenant d'autres producteurs. Il rencontre un succès immédiat et rapporte rapidement plusieurs milliers de dollars par jour[3].

En 1998, Peter Acworth interrompt ses études pour se consacrer entièrement à son entreprise, qu'il installe à San Francisco[3].

En 2000, il ouvre un deuxième site, FuckingMachines.com[4]. Il n'a cessé, depuis, d'étendre son offre qui compte une trentaine de sites début 2013[5]. À l'automne 2012, Kink.com ouvre un second studio à Los Angeles et y transfère la production de deux de ses sites[6].

Dans un papier publié début 2013, à l'occasion de l'AVN Adult Entertainment Expo, CNBC place Peter Acworth parmi les 11 personnalités les plus influentes de l'industrie pornographique américaine[7]. Quelques semaines plus tard, Acworth est arrêté et mis en examen pour possession de cocaïne et pour avoir retardé une enquête[8]. L'affaire fait suite à une intervention de la police dans les locaux de Kink.com après que quelqu'un a rapporté avoir vu, sur un réseau social, une vidéo montrant deux personnes en train de tirer au pistolet à l'intérieur de l'ancienne armurerie de San Francisco (qui abrite le siège et les studios de Kink.com ; cf. section suivante)[9]. Acworth est libéré rapidement, contre une caution de 15 000 $, mais l'affaire attire l'attention sur Kink.com et des témoignages sur de mauvais traitements qui auraient été infligés aux modèles apparaissent[10],[11].

Acquisition de l'ancien arsenal de San Francisco

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San Francisco Armory

Fin 2006, Kink.com achète l'ancien arsenal de San Francisco (San Francisco Armoury) pour 14,5 millions de dollars, en vue de l'utiliser comme studio de production.

Un groupe dénommé Mission Armory Community Collective se forme pour s'opposer au projet ; début , ce groupe manifeste publiquement devant le bâtiment[3],[12].

Le maire de San Francisco, Gavin Newsom, exprime également des préoccupations au sujet du rachat par Kink.com, et convoque une réunion spéciale de la San Francisco Planning Commission en pour examiner l'utilisation du bâtiment par l'entreprise[3]. Opposants comme supporters du projet se pressent à cette réunion de la commission, qui conclut finalement que Kink.com n'a violé aucune loi ou règle d'urbanisme[13],[14],[15].

Bien que Kink.com ait assuré que ses activités ne dérangeraient pas le voisinage, La Casa de las Madres, un site d'accueil pour femmes annonce qu'il quitte le quartier en raison de la médiatisation due à la présence de Kink.com[16].

Depuis 2011, il est possible de visiter les Armory Studios[17] par réservation sur leur site officiel[18].

Actrices

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Ci-dessous, quelques-unes des actrices les plus connues :

Récompenses

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  • XBIZ Awards 2009 :
    • FSC Leadership Award[19]
    • Original Web Content[19]
  • AVN Award 2011 : Meilleur site alternatif (Best Alternative Web Site)[20]
  • AVN Award 2013 : Meilleur site alternatif (Best Alternative Web Site)
  • XBIZ Award 2013 - Specialty Site Of The Year

Séries

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Liste non exhaustive[21] :

Notes et références

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  1. ↑ « http://press.kink.com/factsheet/ »
  2. ↑ (en) « Satine Phoenix BDSM Bondage », kink.com,
  3. ↑ a b c d et e (en) Jon Mooallem, « A Disciplined Business », The New York Times,
  4. ↑ (en) « The Man Behind the Fucking Machines », Village Voice,
  5. ↑ (en) « Kink.com Celebrates its 10 Year Anniversary », sur Behind Kink,
  6. ↑ (en) « Kink.com Opens New Studio in Los Angeles », sur www.avn.com, Adult Video News,
  7. ↑ (en) « Porn's Most Powerful Players 2013 », sur www.cnbc.com
  8. ↑ (en) « Kink.com Owner Peter Acworth Charged with Cocaine Possession », sur www.avn.com, Adult Video News,
  9. ↑ (en) « Peter Acworth's Attorney: "This Amounts to a $60 Mistake" », AdultFYI,
  10. ↑ (en) Kate Conger, « Gag Order: Sex Workers Allege Mistreatment at Kink.com », sur www.sfweekly.com, SFWeekly,
  11. ↑ (en) Gene Ross, « As Run By Peter Acworth, Kink.com Sounds like a Total Mind Fuck if Maggie Mayhem is to Be Believed », sur adultfyi.com, AdultFYI,
  12. ↑ (en) Molly Freedenberg, « Kink dreams », San Francisco Bay Guardian,
  13. ↑ (en) Marisa Lagos, « No welcome mat for adult film studio », San Francisco Chronicle,
  14. ↑ (en) Liz Highleyman, « Planning Commission hears Kink.com case », Bay Area Reporter,
  15. ↑ (en) Steve Rubenstein, « Ex-armory turns into porn site », San Francisco Chronicle,
  16. ↑ (en) Sarah Duxbury, « Service organization flees from kinky Mission neighbor », San Francisco Business Times,
  17. ↑ (en) Britney Fierce, « J'ai passé ma soirée dans les studios Kink »,
  18. ↑ (en) « Armory Studios Official site », sur www.armorystudios.com
  19. ↑ a et b (en) « XBIZ Awards - Past Winners », XBIZ Awards
  20. ↑ (en) « AVN Announces the Winners of the 2011 AVN Awards », Adult Video News
  21. ↑ https://www.kink.com/page/about-us
  22. ↑ (en) « Internet Adult Film Database », sur iafd.com (consulté le ).

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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