Kanfen
Kanfen | |
La mairie. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Thionville |
Intercommunalité | Communauté de communes de Cattenom et environs |
Maire Mandat |
Denis Baur 2020-2026 |
Code postal | 57330 |
Code commune | 57356 |
Démographie | |
Gentilé | Kanfenois |
Population municipale |
1 222 hab. (2021 ) |
Densité | 144 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 26′ 24″ nord, 6° 06′ 37″ est |
Altitude | Min. 198 m Max. 400 m |
Superficie | 8,5 km2 |
Type | Bourg rural |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Luxembourg (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Yutz |
Législatives | Neuvième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.kanfen.fr |
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Kanfen [kanfən] est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]Kanfen est située à environ 230 mètres d’altitude au pied de la colline du Kudertsberg[1]. Le village est arrosé par une petite rivière, la Kiesel qui prend sa source sur le territoire de la commune.
Le village se trouve à 12 km au nord de Thionville et à 20 km au sud de la ville de Luxembourg, à quelques kilomètres de la frontière franco-luxembourgeoise.
La commune regroupe le village de Kanfen et une localité annexe, Kanfen-sous-Bois, contigüe au village voisin d'Entrange[2].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau la Kiesel et le ruisseau le Muhlengrund[Carte 1].
Le ruisseau la Kiesel, d'une longueur totale de 18,7 km, prend sa source dans la commune et se jette dans la Moselle à Cattenom, après avoir traversé cinq communes[3].
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification, dont le territoire correspond aux anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants associés, d'une superficie de 2 418 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[4]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse[5].
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment du ruisseau la Kiesel, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 892 mm, avec 13,6 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Malancourt », sur la commune d'Amnéville à 20 km à vol d'oiseau[8], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 884,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,9 °C, atteinte le [Note 1],[9],[10].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Kanfen est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[14]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[15],[16].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (70,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (36,4 %), terres arables (27,3 %), forêts (24,2 %), zones urbanisées (8,8 %), zones agricoles hétérogènes (3,3 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
[modifier | modifier le code]L'étymologie la plus probable serait celle d'une origine hybride dérivée du radical gaulois canto « montagne » et du radical germanique fenn « terrain marécageux »[Information douteuse][18]. Le nom du village reste le même lors de l'intégration de l'Alsace-Moselle à l'Empire allemand en 1870[18].
Le nom est attesté sous les formes Cantevanne en 1239, Canfme en 1285, Kantfan en 1348, Kantphania et Camphania en 1439, Kampten en 1544, Canfen en 1572, Koutphen en 1606, Kamptten en 1681, Kanfen ou Keibourg au XVIIIe siècle, Champhen en 1756, Kanfen ou Kauffen en 1825.
Kaunfen et Kanfen en francique lorrain.
Histoire
[modifier | modifier le code]Comme tout le pays thionvillois, Kanfen dépendait de l'ancien duché de Luxembourg. À la suite de la prise de Thionville par le Grand Condé en 1643, l'annexion de la ville et ses alentours par le royaume de France est entérinée lors du traité des Pyrénées de 1659[19].
Faisant partie de l'Alsace-Moselle, le village est intégré à l'empire allemand de 1871 à 1918 à la suite du traité de Francfort, puis annexé de fait au troisième Reich de 1940 à 1944[19]. Durant cette période, Kanfen n'était pas une commune indépendante. Elle dépendait administrativement de Volmerange-les-Mines, la ville voisine.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[21].
En 2021, la commune comptait 1 222 habitants[Note 3], en évolution de +7,01 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Sobriquet
[modifier | modifier le code]Dans les villages environnants, les habitants de Kanfen sont surnommés D'Foren (les taureaux)[18].
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Ancien château du seigneur de Kanfen, appelé Keybourg, actuellement presbytère à l'emplacement de l'ancien château ;
- Bildstock datant de 1634 à l'angle de la rue de Volmerange et de la rue du Keybourg.
Édifice religieux
[modifier | modifier le code]Curiosité
[modifier | modifier le code]L'annexe de Kanfen-sous-Bois, située à l'entrée du village d'Entrange en venant de Kanfen, a la particularité de ne se composer que d'une demi-rue, partagée à l'axe de la voie de circulation. Cette rue porte d'ailleurs deux noms : « rue de la Mine » du côté Kanfen, « rue de la Sapinière » du côté Entrange.
Personnalités
[modifier | modifier le code]- Pierre Bingen, fondeur né à Kanfen en 1842.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | Écartelé: au 1er de gueules au lion issant d'or, aux 2e et 3e d'azur semé de fleurs de lis d'or, au 4e d'or à l'aigle de gueules. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Romain Wagner, Seigneurie de Volmerange, paroisse de Keybourg, Éditions HAS, 1986.
- Albert-Louis Piernet, Romain Wagner, Kaunfen ënnerem Keibuurg, Revue Hemechtsland a Sprooch n° 14, Éditions HAS, 1987 (lire en ligne).
- Patrice Peiffer, Romain Wagner, Pré et Protohistoire dans le bassin de la Kieselbach, publications de la Société nord mosellane de Pré et Protohistoire, 1997.
- Jacques Mangin, Kanfen 14-18, auto-édition, 2014.
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Site officiel de la commune
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Kanfen » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Site de la commune de Kanfen - Géographie
- Géographie et démographie - Site de la commune de Kanfen
- Sandre, « le ruisseau la Kiesel »
- « SAGE Bassin ferrifère », sur gesteau.fr (consulté le ).
- « Les SDAGE des districts Rhin et Meuse (2022-2027) », sur eau-rhin-meuse.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Kanfen et Amnéville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Malancourt », sur la commune d'Amnéville - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Malancourt », sur la commune d'Amnéville - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Kanfen ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- D'après un extrait de Hemechtsland a Sprooch - n° 14 Haatmount Spiirkel - 1987, repris sur le site http://kanfen.free.fr/Kanfen/Cantevanne.html
- La Moselle dans ses frontières - Site des archives de la Moselle
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.