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Gémonval

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Gémonval
Gémonval
Vue générale.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Doubs
Arrondissement Montbéliard
Intercommunalité Communauté de communes des Deux Vallées Vertes
Maire
Mandat
Fabrice Vrillacq
2020-2026
Code postal 25250
Code commune 25264
Démographie
Gentilé Gémonvalois, Gémonvaloises[1]
Population
municipale
83 hab. (2021 en évolution de −1,19 % par rapport à 2015)
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 31′ 59″ nord, 6° 35′ 21″ est
Altitude Min. 305 m
Max. 513 m
Superficie 3,39 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Montbéliard
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bavans
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Gémonval
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Gémonval
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Gémonval
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Gémonval

Gémonval est une commune française située dans le département du Doubs, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.

Le village est marqué par un passé minier de plus d'un siècle d'exploitation de houille entre le début du XIXe siècle et le milieu du XXe siècle.

Les habitants de Gémonval sont appelés les Gémonvalois et Gémonvaloises.

Géographie

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La commune fait partie de la communauté de communes des Deux Vallées Vertes, au nord de l'arrondissement de Montbéliard. Elle est située dans le département du Doubs, à la limite du Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté dans le Grand Est français. Les villes les plus proches sont Héricourt (13 km), Montbéliard (15 km), Lure (18 km) et Belfort (22 km)[2].

Communes limitrophes

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Rose des vents Secenans
(Haute-Saône)
Crevans-et-la-Chapelle-lès-Granges
(Haute-Saône)
Saulnot
(Haute-Saône)
Rose des vents
Vellechevreux-et-Courbenans
(Haute-Saône)
N Arcey
O    Gémonval    E
S
Marvelise Onans

Gémonval s'appuie sur le versant septentrional du massif du Jura[3]. La majeure partie du territoire repose sur un sol daté du Trias supérieur et moyen). Cette zone est délimitée au sud par une fine bande du Lias qui la sépare du Jurassique moyen[4].

Le territoire communal repose sur le bassin houiller keupérien de Haute-Saône, riche en houille, gypse et marne irrisée[5].

Transport et voies de communications

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Le réseau routier est formé des routes départementales 256 et 445. Le sentier de grande randonnée 59 qui traverse la Franche-Comté du Ballon d'Alsace à Izieu en Rhône-Alpes traverse également le territoire[2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 370 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 10,5 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Medière », sur la commune de Médière à 8 km à vol d'oiseau[8], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 105,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,2 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −17 °C, atteinte le [Note 1],[9],[10].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Au , Gémonval est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbéliard, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[14]. Cette aire, qui regroupe 137 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (67,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (48,3 %), forêts (31,8 %), cultures permanentes (13,3 %), prairies (4,5 %), terres arables (1,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Gemonval en 1318 ; Gemontvaulx en 1424 ; Gemonvaux en 1441[18].

Des mines de houilles sont exploitées sur la commune et aux alentours après l’accord d'une concession de 2 056 hectares le , les mines ferment en 1847, puis sont rouvertes à plusieurs reprises pour devenir assez active dans les années 1940, juste avant leur fermeture définitive[19].

Politique et administration

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La mairie et l'école de Gémonval.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1983 mars 2014 Gilles Pierrot[20] DVD  
mars 2014 En cours
(au 1 juin 2020)
Fabrice Vrillacq SE Fonctionnaire
Réélu pour le mandat 2020-2026[21]
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].

En 2021, la commune comptait 83 habitants[Note 3], en évolution de −1,19 % par rapport à 2015 (Doubs : +1,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
230237213238257309285290318
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
261253260198186180161152127
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1281161111069797957266
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
7692758610075888980
2015 2020 2021 - - - - - -
848383------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Plaque commémorative.

La commune a la particularité de ne pas avoir d'église.

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. https://www.habitants.fr/doubs-25
  2. a et b « Carte IGN de Gémonval » sur Géoportail..
  3. « Le Massif du Jura », sur franche-comte.gouv.fr, (consulté le ).
  4. « Montbéliard : carte géologique », sur ac-besancon.fr (consulté le ).
  5. Édouard Thirria, Manuel à l'usage de l'habitant du département de la Haute-Saône, (lire en ligne), p. 184-185.
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre Gémonval et Médière », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Medière », sur la commune de Médière - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Medière », sur la commune de Médière - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  13. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  14. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montbéliard », sur insee.fr (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. Jean Courtieu, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 3, Besançon, Cêtre, .
  19. « Compte-rendu des travaux des Ingénieurs des Mines », p. 20 (Haute-Saône).
  20. Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
  21. « Deuxième mandat pour Fabrice Vrillacq », sur L'Est républicain, (consulté le ).
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

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Articles connexes

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Liens externes

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