Flammerans
Flammerans | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Côte-d'Or | ||||
Arrondissement | Dijon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Auxonne Pontailler Val de Saône | ||||
Maire Mandat |
Éric Loichot 2020-2026 |
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Code postal | 21130 | ||||
Code commune | 21269 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
451 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 27 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 13′ 52″ nord, 5° 26′ 54″ est | ||||
Altitude | Min. 181 m Max. 213 m |
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Superficie | 16,55 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Dijon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Auxonne | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Flammerans est une commune française située dans le canton d'Auxonne du département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Lamarche-sur-Saône | Vielverge, Soissons-sur-Nacey | Pointre (Jura) | ||
Poncey-lès-Athée | N | Peintre (Jura) | ||
O Flammerans E | ||||
S | ||||
Auxonne |
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 893 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dole », sur la commune de Dole à 16 km à vol d'oiseau[3], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 023,0 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Flammerans est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[8]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[9],[10].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (62 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (38,8 %), forêts (28,7 %), prairies (21,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,3 %), zones urbanisées (3,6 %), eaux continentales[Note 2] (2 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
[modifier | modifier le code]Flammerans a compté plus de 800 habitants au milieu du XIXe siècle et était descendu à 260 habitants vers 1980. La commune est signalée comme étant la dernière en France à subir une attaque de loup enragé, en décembre 1887[12].
C'était un village traditionnellement agricole. Sa prospérité, pendant des siècles, s'est établie sur les trois zones de son territoire : autour du village, des terres agricoles ; à l'ouest, des prairies qui nourrissaient les bovins, dans la plaine inondable de la Saône ; à l'est, la vaste forêt communale qui nourrissait les porcs et fournissait le bois.
Les rues sont larges et bordées de vastes bas-côtés herbeux. La plupart des maisons traditionnelles sont orientées selon l'axe nord-sud et ont leurs ouvertures principales à l'est, au soleil du matin. Les cours et les jardins sont balayés par les vents dominants.
Aujourd'hui, il ne reste que quelques agriculteurs, de rares artisans, beaucoup de retraités, et les actifs vont travailler dans les villes voisines. Les nombreux pavillons, récemment construits, ont attiré une population rajeunie qui justifie le maintien de deux classes primaires.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]En 2021 , la commune de Flammerans comptait 451 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres chiffres sont des estimations.
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Église Saint-Léger (monuments historiques)[15]. Voie bleue (randonnée le long de la Saône).
Flammerans dans les arts
[modifier | modifier le code]Flammerans est citée dans le poème d’Aragon, Le conscrit des cent villages, écrit comme acte de Résistance intellectuelle de manière clandestine au printemps 1943, pendant la Seconde Guerre mondiale[16].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | De sinople à la divise haussée d'argent, accompagnée d'une flamme mouvant de la pointe de gueules et d'or au sommet de ses trois flammèches[17]. |
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Détails | * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (gueules sur sinople). Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Histoire de Flammerans, par Daniel et Thérèse Dubuisson, auto-édition, 2001
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Flammerans et Dole », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Dole », sur la commune de Dole - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Dole », sur la commune de Dole - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Dijon », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Valérie Bonnet (dir.), Eric Faure (dir.) et Jean-Marc Moriceau, La rage dans tous ses états : Des approches antiques aux recherches actuelles, Aix-en-Provence, Presses Universitaires de Provence, coll. « Sciences Technologies Santé », (ISBN 979-10-320-0283-4), « Rage, homme et loup : les victmes humaines du loup enragé en France (1578-1887). », p. 145-160.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Notice no PA00112452, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Louis Aragon, « Le Conscrit des cent villages », publié initialement dans La Diane française, consulté dans Pierre Seghers, La Résistance et ses poètes : France, 1940-1945, Paris : Seghers, 2004 (2e édition). (ISBN 2-232-12242-5), p. 373-375
- https://app.panneaupocket.com/ville/1453455830-flammerans-21130