Dérive (écart)
En navigation, la dérive est l'écart entre la route effectivement suivie par un mobile (navire, aéronef...) et le cap fixé. En navigation aérienne la dérive est due uniquement au vent (voir aussi vent relatif). La formule algébrique utilisée dans les calculs est .
étant la route surface, le cap vrai, la dérive ; tous trois exprimés en degrés.
La dérive est positive si le mobile dérive sur sa droite et est négative s'il dérive sur sa gauche.
Dans le domaine maritime le courant marin engendre une autre dérive qui ne porte pas de nom. La dérive totale (vent et courant) () est égale à la différence entre la route sur le fond () et le cap vrai ().
. Elle se calcule théoriquement en deux temps :
1) (calcul algébrique)
2) (route fond) et (vitesse fond) toutes deux calculées graphiquement par une somme de vecteurs : la (route surface) et la (vitesse surface) ainsi que les données du courant : la route du courant et la vitesse du courant. Soit .
De manière pratique, le navigateur englobe ces deux dérives en une seule et ne fait pas de montage graphique.
La dérive due au vent est estimée par le navigateur car chaque navire réagit de manière différente en fonction de la forme de la quille (ou de sa carène), de son déplacement et du fardage[1],[2].
La dérive due aux courants de marée fait l'objet d'ouvrages spécifiques, les courants principaux étant indiqués sur les cartes marines.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Les Glénans, Le cours des Glénans, Paris, Seuil, , 1072 p. (ISBN 978-2-02-128826-1)
- Ivar DEDEKAM, L'art de la navigation, Paris, Voiles et Voiliers, , 90 p. (ISBN 978-2-9517662-8-0), p. 35-36