Giuseppe Primoli
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Gégé Primoli |
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Père |
Pietro Primoli di Foglia, comte Primoli di Foglia (d) |
Mère |
Charlotte Honorine Joséphine Pauline Bonaparte (d) |
Fratrie |
Luigi Primoli (d) |
Giuseppe Primoli, Giuseppe Napoleone ou Joseph Napoléon Primoli, dit le comte Primoli (en italien il conte Primoli), né à Rome le et mort à Rome le , est une personnalité mondaine franco-italienne de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle, qui a vécu entre Paris et Rome, photographe amateur, bibliophile et créateur du Musée napoléonien de Rome.
Biographie
[modifier | modifier le code]Famille
[modifier | modifier le code]Giuseppe Napoléone Primoli est le fils de Pietro Primoli, comte de Foglia (1821-1883), officier dans la marine pontificale, et de la princesse Charlotte Bonaparte (1832-1901) ; il appartient à la maison Bonaparte par sa mère : Charlotte est la fille de Charles-Lucien Bonaparte (fils de Lucien Bonaparte, frère cadet de Napoléon Ier) qui a épousé sa cousine germaine, Zénaïde Bonaparte, elle-même fille de Joseph Bonaparte, roi de Naples, frère aîné de Napoléon Ier. Il est ainsi le neveu de la princesse Mathilde. Il a deux frères, Napoleone (1855-1882) et Luigi (1858-1925)[1].
Sa famille s'installe à Paris en 1853 alors que Giuseppe a deux ans ; il fait ses études au collège Rollin[1]. Il fréquente dès son enfance la cour de Napoléon III et se lie au prince impérial et à sa mère, l'impératrice Eugénie. Il a eu pour précepteur Théophile Gautier.
Personnalité mondaine
[modifier | modifier le code]Primoli quitte Paris pour Rome à la chute du Second Empire en 1870, alors qu'il a 19 ans, mais il revient fréquemment dans la capitale française. Surnommé Gégé dans les cercles mondains[2], il s'installe dans un appartement avenue du Trocadéro et fréquente assidument le salon de sa tante, la princesse Mathilde, rue de Courcelles à Paris, et l'été à Saint-Gratien dans le val d'Oise. Il y rencontre notamment Alexandre Dumas fils, François Coppée, Gustave Flaubert, Théophile Gautier, les frères Goncourt, Pierre Loti, Ernest Renan[3].
Sa vie mondaine se poursuit aussi à Rome, où il vit dans la résidence familiale, le Palais Primoli, situé au 1, via Giuseppe Zanardelli, au bord du Tibre ; il passe l'été dans une villa à Ariccia dans la campagne romaine[4],[5]. Le palais Primoli, construit au XVIe siècle, avait été acheté par son grand-père Luigi en 1820. À la mort de sa mère en 1901, Giuseppe Primoli achète deux bâtiments adjacents afin d'agrandir et de moderniser le palais où il tient un salon littéraire, organise des réceptions et photographie la société mondaine et artistique de Rome. Il y rencontre Enrico Nencioni (it) et plus tard Gabriele D'Annunzio, dont il fut le confident, ainsi que la comédienne Eleonora Duse[6] et le compositeur Arrigo Boito[7].
Des écrivains et des artistes français y séjournent : Guy de Maupassant, Paul Bourget[8], Louis Duchesne, Paul Claudel[9], Sarah Bernhardt, François Coppée, Alexis Axilette.
Il est proche d'Abel Bonnard, qu'il accueille chez lui et à qui il inspira probablement la trame du Palais Palmacamini[4]. En revanche, si certains auteurs comme Olivier Mathieu, le premier biographe de Bonnard, ont pu faire de Primoli son père biologique[10],[11], cette allégation est jugée infondée par Benjamin Azoulay[12].
Marcel Proust était invité dans sa jeunesse au salon de la princesse Mathilde, dans son hôtel particulier parisien du 20, rue de Berri et il a côtoyé le vieux comte, dont on moquait la barbe blanche et la manie de collectionner des timbres. Le gratin fut fort étonné, lorsqu'on apprit qu'il avait vendu sa collection pour un million de francs de l'époque[13]. Le comte Primoli était aussi un habitué du salon de madame Arman de Caillavet qui le conseillait pour la rédaction de ses écrits. Il avait l'habitude d'inviter ensemble des ennemis à dîner chez lui, ou de poser des questions embarrassantes par facétie ; Proust l'imitera plus tard en invitant ensemble des dreyfusards et des anti-dreyfusards, ce qui provoquera la colère de Léon Daudet[14].
Bibliophile et collectionneur
[modifier | modifier le code]Primoli est bibliophile et a constitué une bibliothèque qui comptait, à sa mort, plus de 30 000 volumes, en particulier un ensemble consacré à Stendhal, avec des éditions enrichies de notes ou de marginalia autographes[15],[16], ainsi que des éditions de Pierre Loti[3]. Sa bibliothèque a été léguée à la Fondation Primoli.
Dans le domaine artistique, Giuseppe Primoli a des goûts académiques ; il a commandé des œuvres à Puvis de Chavannes ou Giulio-Aristide Sartorio et passe commande en 1916-1917 de deux portraits de lui au peintre italien Armando Spadini, représentant de la Scuola Romana, de tendance expressionniste, l'un conservé au Musée national d'Art moderne, Centre Pompidou à Paris[17], l'autre au Musée napoléonien de Rome. Il est en contact avec de nombreux artistes ayant séjourné à l’Académie de France à Rome ; il est ami avec Ernest Hébert, peintre officiel du Second Empire, et aurait initié à la photographie l'épouse de ce dernier, la photographe Gabrielle Hébert[18].
Sa collection d'estampes d'après Watteau est vendue à Milan par la librairie d'Ulrico Hoepli à Milan en mars 1934[19].
Il s'intéresse également à l'art oriental et collectionne les kakémonos japonais, peintures ou calligraphies sur soie ou sur papier en rouleau[20],[21] ; Primoli demandait à ses amis artistes ou écrivains d'y écrire des citations autographes, parfois assez longues[4],[22].
Il a constitué une collection d'œuvres et de souvenirs relatifs à la famille Bonaparte : il voulait être le mémorialiste de sa famille, en s'intéressant à la « petite histoire », à la vie quotidienne, et non aux grands faits historiques.
Le photographe
[modifier | modifier le code]Giuseppe Primoli a une importante activité de photographe et il est souvent considéré comme un précurseur du reportage photographique : il pratique la photographie instantanée, sans pose[23], qu'il désigne comme « mes petits instantanés » dans une lettre à Edmond de Goncourt du [24],[N 1]. Il réalise ainsi en une série de 24 photographies de l'actrice Réjane, prises sur le vif[25]. Il a immortalisé ses amis à Paris ou à Rome et a photographié des vues de toute l’Europe lors de ses voyages en s'intéressant aux costumes, à l’animation de la vie romaine, aux fêtes foraines, aux cérémonies, aux processions et aux cortèges[26],[27],[28]. Sa position sociale exceptionnelle le met en situation de photographier tout ce que l’élite parisienne et romaine de la fin du XIXe siècle comptait de célébrités, notamment d’artistes[29].
Son frère Luigi est également passionné de photographie[30] ; les deux frères exposent en 1894 à l’Exposition internationale photographique de Milan, dans la section « Les amateurs » où leurs photographies sont remarquées[N 2]. À sa mort en 1925, Luigi, qui a voyagé et photographié en Inde de 1904 à 1906[32], lègue à son frère Giuseppe ses archives photographiques[33],[34].
Ami intime de Martine de Béhague, comtesse de Béarn, Giuseppe Primoli l'accompagne dans ses voyages, en particulier en 1906 sur le yacht Nirvana. Il laisse de belles photographies de ce voyage[35],[N 3].
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Edgar Degas sortant d'une vespasienne à Paris, 1889.
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Louis Ganderax (au centre) et Henri Meilhac (à droite) à l'intérieur du village javanais de l'Exposition universelle, Paris, 1889.
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L'actrice Réjane et ses amis, 1889.
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François Coppée au palais Primoli, 1890.
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Personnalités du tout-Paris artistique sur le perron d'Edmond de Goncourt, 1890[N 6].
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L'entrée du cirque de Buffalo Bill à Rome, mars 1890[39].
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Un barbier devant l'église Santa Bibiana à Rome, vers 1890.
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Charrettes à bras devant le temple de Vesta à Rome, vers 1890.
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Le forum romain inondé, 1892.
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Charles Gounod et la princesse Mathilde, 1893.
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Artiste de cirque à Rome, vers 1890-1899.
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Jacques-Émile Blanche peignant le portrait de Marie de Heredia, 1893.
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Cavaliers, vers 1895.
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Le Pont Nomentano à Rome, vers 1896.
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Jeanne Bosc et Jean-Louis Forain à Venise, 1899.
Mort et postérité
[modifier | modifier le code]Giuseppe Primoli meurt à Rome le à l'âge de 76 ans ; il est enterré au cimetière de Campo Verano[1].
Il lègue le palais Primoli, où il avait installé un musée napoléonien avec les souvenirs de sa famille, à la ville de Rome, qui administre aujourd'hui ce musée[40],[41], et prend les dispositions pour que soit créée au palais une fondation à son nom, qui gère son fonds de photographies et sa bibliothèque[1].
Publications
[modifier | modifier le code]- « La Duse », Revue de Paris, , p. 486-532.
- « Gustave Flaubert chez la Princesse Mathilde. Souvenir d’une soirée à Saint-Gratien », Revue de Paris, ; le texte est repris comme introduction de l'édition de : Gustave Flaubert, Lettres inédites à la Princesse Mathilde, Paris, Louis Conard, 1927.
- Une promenade dans Rome sur les traces de Stendhal. Inédits de Stendhal, Abbeville, F. Paillart, coll. « Les Amis d'Édouard » (n° 45), 1922, 87 p. (250 exemplaires numérotés)
- réédition en 1923, Paris, Honoré Champion, 78 p.
- « L'empereur et le musicien », Conferencia: journal de l'Université des Annales, no 1, , p. 36-38.
- « La Princesse Mathilde et Théophile Gautier », Revue des Deux Mondes, , p. 47-86, 329-366.
Collections
[modifier | modifier le code]- Musée d'Orsay, Paris : photographies[42].
- Bibliothèque de l’Institut de France, Paris : lettres autographes[43].
- Fondazione Primoli, Rome[1],[44].
Expositions
[modifier | modifier le code]- - : Il conte Primoli, Musée Correr, dans le cadre de Venezia 79 la fotografia (it) à Venise[45],[46].
- 1982 : Giuseppe Primoli fotografo europeo, Musée napoléonien, Rome[47].
- avril - : Frammenti di un salotto invernale: Giuseppe Primoli, i suoi kakemono e altro, Musée napoléonien, Rome[48].
- 4 - : Fotografie di Ariccia. Giuseppe Primoli, Palazzo Chigi, Ariccia[49].
- - : Vu d'Italie 1841-1941 : la photographie italienne dans les collections du Musée Alinari, Pavillon des Arts, Paris[50].
- - : Paul Claudel a Roma nel 1915-16 : incontri con Giuseppe Primoli e la Duse,
- - : Mes petits instantanés : il conte Primoli fotografa l'Expo - Paris 1889, Rome, Fondazione Primoli[51],[52].
- - : L'Ottocento a Villa Farnesina. Il duca di Ripalda, il conte Giuseppe Primoli e Roma nuova Capitale d'Italia, Villa Farnesina, Rome[53].
- - : Giuseppe Primoli e il fascino dell'Oriente, Musée napoléonien, Rome[54],[55].
- - : La collezione di kakemono di Giuseppe Primoli, Rome, Fondazione Primoli[21].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Dans son Journal, Edmond de Goncourt écrit le : « Primoli est venu prendre des vues instantanées dans mon jardin », et le : « Primoli me donne la représentation de ses instantanées [sic] en lanterne magique et où je me vois sur le seuil de ma maison d’Auteuil ».
- « Monsieur le comte Joseph a des épreuves intéressantes, pour ainsi dire littéraires, car ses portraits nous rapportent des portraits frappants de toutes les illustrations parisiennes, telles que Dumas, Claretie, Canrobert, Sarcey, Meissonier, Coppée, Guy de Maupassant, de Goncourt, Edison, etc »[31],[29].
- Henri de Régnier témoigne de ce qu’il appelle sa « fringale photographique » lors de ce voyage : « Je le revois ainsi à Athènes, à Chypre, à Damas, à Constantinople, durant les longues conversations du bord et les promenades aux escales, avec son inséparable appareil en bandoulière, la démarche nonchalante et un peu lourde, foulant d’un pas paresseux le sol rugueux de l’Acropole ou les lisses dalles de marbre de la Mosquée Verte à Brousse »[36].
- Maupassant loue pendant l’été 1889 la Villa Stieldorf, située sur le chemin de halage à Triel-sur-Seine, et y reçoit ses amis ; parmi eux, Primoli qui prend une série de photographies, témoignage en images de Maupassant canotier.
- Henri de Régnier consacre un portrait au comte Primoli dans Les Nouvelles littéraires, no 539, , p. 1, repris dans ses mémoires De mon temps publiées la même année[36],[29].
- Y figurent Jean Ajalbert, Henri de Régnier[N 5], Edmond de Goncourt, Léon Daudet, Roger Marx, Alphonse Daudet, Georges Rodenbach, Frantz Jourdain, Eugène Carrière, Gustave Geffroy, Paul Alexis, Léon Hennique, François de Nion, Gustave Toudouze, Georges Lecomte[38].
Références
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Bibliographie
[modifier | modifier le code]Éditions des mémoires et de la correspondance
[modifier | modifier le code]Mémoires et journal
[modifier | modifier le code]- (fr + it) Massimo Colesanti (dir.) et Valeria Petitto (dir.), Giuseppe Primoli. Mémoires : 1851-1871, Rome, Edizioni di storia e letteratura, coll. « Quaderni di cultura francese » (no 47), , XXXV-577 p. (ISBN 9788863724011).
- (fr + it) Ludovica Cirrincione d'Amelio (dir.) et Valeria Petitto, Giuseppe Primoli. Mémoires : 1871-1879, coll. « Studi e testi / Fondazione Primoli » (no 1), , XXXVIII-844 p. (ISBN 9788892958296).
- (fr + it) Marcello Spaziani (éditeur scientifique), Joseph Napoléon Primoli : pages inédites, Rome, Edizioni di storia e letteratura, coll. « Quaderni di cultura francese », , LXII-202 p.
Correspondance
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- (fr + it) Paola Bertolone (éditeur scientifique), Sarò bella e vincente : le lettere di Eleonora Duse al conte Giuseppe Primoli, Rome, Edizioni di storia e letteratura, coll. « Quaderni di cultura francese » (no 52), , XLIX-236 p. (ISBN 9788893592710).
- Silvia Disegni :
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- « Lettres d'Alphonse Daudet au comte Primoli (présentées et annotées) », Recherches Interdisciplinaires sur les Textes Modernes (RITM), no 1, , p. 302-332.
- « Trois lettres de Lucien Daudet au comte Primoli », Cahiers Edmond et Jules de Goncourt, no 5, , p. 40-45 (lire en ligne ).
- (fr + it) Olivier Poncet, Lettres de Louis Duchesne à Giuseppe Primoli (1899-1921), Rome, coll. « Studi e testi / Fondazione Primoli » (no 4), , XXV-137 p.
- Marcello Spaziani :
- (it) Con Gégé Primoli nella Roma bizantina. Lettere inedite di Nencioni, Serao, Scarfoglio, Giacosa, Verga, d'Annunzio, Pascarella, Bracco, Deledda, Pirandello, ecc, Rome, Edizioni di storia e letteratura, coll. « Quaderni di cultura francese » (no 6), , 299 p.
- (it + fr) « Lettere inedite di Maupassant al conte Primoli », dans Carlo Cordié (dir.), Studi in onore di Vittorio Lugli e Diego Valeri, Venise, Pozza, coll. « Collana di varia critica » (no 16), , p. 915-933.
Études et articles
[modifier | modifier le code]Études générales
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- Silvia Disegni, « Le journal intime du comte Joseph-Napoléon Primoli (1851-1927) », dans Pierre-Jean Dufief (dir.), Les journaux de la vie littéraire : actes du colloque de Brest, Rennes, Presses universitaires de Rennes, (lire en ligne ).
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- Jean-Pierre Lion, « Le comte Joseph Primoli et les lettres françaises », Histoires littéraires, vol. XI, no 42, avril-mai-juin 2010, p. 57-58.
- Marie-Louise Pailleron, « Dumas fils et Primoli », Revue des Deux Mondes, .
- (en) Joanna Richardson, Portrait of a Bonaparte: Life and Times of Joseph-Napoleon Primoli (1851-1927), Londres, New York, Quartet Books, , XIII-347 p. (ISBN 978-0704326385).
- Anna Maria Scaiola, « Lettres inédites de Pierre Loti à la princesse Mathilde Bonaparte et au comte Joseph Primoli », Revue italienne d’études françaises, no 6, (lire en ligne).
- Antonello Pietromarchi (trad. Sophie Pietromarchi-Benini), Un Romain chez les Bonaparte, le comte Joseph Napoléon Primoli (1851-1927), Fondation Napoléon, , 175 p. (ISBN 978-2909552033).
- Marcello Spaziani, « Le comte Joseph-Napoléon Primoli témoin de son temps (1851-1927) », Annales de la faculté des lettres d’Aix, no XXXII, , p. 113-144.
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Giuseppe Primoli photographe
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Catalogues d'exposition
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- (it) F. De Felice et F. Petrucci, Fotografie di Ariccia. Giuseppe Primoli (catalogue d'exposition), Ariccia, Foto club Ariccia, , 20 p.
- (it) Elena Camilli Giammei, Laura Panarese et Marco Pupillo, Giuseppe Primoli e il fascino dell'Oriente (catalogue d'exposition), Rome, Gangemi, , 111 p. (ISBN 978-88-492-5154-8).
- (it) Roberta Innamorati et Enrico Valeriani, Giuseppe Primoli fotografo europeo (catalogue d'exposition), Rome, Quasar, (ISBN 88-85020-32-1).
- (it) Maria Elisa Tittoni (dir.), Frammenti di un salotto invernale: Giuseppe Primoli, i suoi kakemono e altro (catalogue d'exposition), Venise, Marsilio, , 101 p. (ISBN 9788831746168).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
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- (it) « Fondazione Primoli »
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