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Germain de Talloires

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Germain de Talloires
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Fonction
Prieur
Abbaye de Talloires
Biographie
Décès
Activités
Autres informations
Ordre religieux
Étape de canonisation
Fête

Bienheureux Germain de Talloires ou Germain de Montfort est un saint et ermite savoyard, premier prieur de l'abbaye de Talloires du XIe siècle. Il est fêté le .

Originaire du Luxembourg[1], plus surement de Flandres, soit de Montfort ou de Tirlemont près de la ville de Malines[2],[3], il étudie la théologie à l'Université de Paris[4].

Il devient moine à l'abbaye de Savigny. L'abbé bénédictin Itier ou Itier (1018-1044) de Savigny (attestée en 817) envoie quatre moines : Ismius, Ismidon, Germain et son frère Ruph pour fonder l'abbaye de Talloires vers 1018-1020[3],[2].

Son travail achevé, il serait parti en terre sainte et à son retour, il s'installe dans une grotte située dans une falaise[5], en dessous de l'actuel ermitage, au-dessus de Talloires et du lac d'Annecy, vers 1033. La grotte est devenue un lieu de pèlerinage et une chapelle a été édifiée. Il décède vers 1066 ou 1080[4].

Il est le frère de saint Ruph, qui lui succède à la tête de l'abbaye, et deviendra lui aussi ermite[3].

La tradition admet qu'il fut précepteur du futur saint, Bernard de Menthon.

Culte et pèlerinage

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Saint Germain est fêté le 28 octobre (« pour éviter la coïncidence avec la fête des saints Simon et Jude, le 29 »)[3],[2]. La fête aurait été transférée depuis le 29[6],[7],[5].

La grotte où il s'est retiré fait l'objet d'un culte religieux avec l'installation au dessus d'un oratoire puis d'une chapelle où se rendent des pèlerins depuis le XIIe siècle[3].

Le , les reliques de l'ermite sont enchâssées par l'évêque de Genève, François de Sales et son frère, Jean-François de Sales[3],[4]. Ce dernier songe à terminer sa vie dans l'ermitage, voulant suivre le modèle de Germain. Les reliques sont cachées durant la période révolutionnaire. La chapelle tombe en ruines. Les reliques du saints sont retrouvées en 1830 et une nouvelle chapelle est édifiée. Celle-ci est consacrée en 1838, l'évêque d'Annecy, Pierre-Joseph Rey (it)[4].

Son culte est confirmé en 1886.

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Bibliographie

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  • Chanoine Vincent Brasier, Vie de saint Germain de Talloires, impr. J. Niérat, 1889, 208 pages (réimprimé en 2010, par BiblioBazaar, 314 p., (ISBN 978-1-1451-0378-8)) ;
  • Séverin-Georges Couneson, Les Saints nos frères : calendrier pour chaque jour de l'année, Éditions Beauchesne, , 425 p., p. 62 ;
  • Chanoine Vincent Brasier, Étude sur saint Germain, moine bénédictin d’abord prieur de Talloires ensuite solitaire, Annecy, Imprimerie de François Abry, 1879.

Liens externes

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Notes et références

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  1. Paul Guichonnet, Nouvelle encyclopédie de la Haute-Savoie : Hier et aujourd'hui, Montmélian, La Fontaine de Siloé, , 399 p. (ISBN 978-2-84206-374-0, lire en ligne).
  2. a b et c Michel Germain, Personnages illustres des Savoie : "de viris illustribus", Lyon, Autre Vue, , 619 p. (ISBN 978-2-915688-15-3), p. 283.
  3. a b c d e et f Jean Prieur et Hyacinthe Vulliez, Saints et saintes de Savoie, La Fontaine de Siloé, , 191 p. (ISBN 978-2-84206-465-5, lire en ligne), p. 42-47.
  4. a b c et d Jean-Philippe Buord, Les Mystères de la Haute-Savoie, Éditions de Borée, , 349 p. (ISBN 978-2-84494-300-2), p. 164.
  5. a et b Roger Devos et Charles Joisten, Mœurs et coutumes de la Savoie du Nord au XIXe siècle : L'enquête de Mgr Rendu, Pringy, Académie salésienne - Centre alpin et rhodanien d'ethnologie, , 502 p. (ISBN 978-2-901102-01-4, lire en ligne), p. 64-65.
  6. Henri Baud (éditeur scientifique), Louis Binz (contributeur), Robert Brunel (contributeur), Paul Coutin (contributeur), Roger Devos (contributeur), Paul Guichonnet (contributeur), Jean-Yves Mariotte (contributeur) et Jean Sauvage (contributeur), Le Diocèse de Genève-Annecy, Paris, Editions Beauchesne, coll. « Histoire des diocèses de France », , 331 p. (ISBN 2-7010-1112-4, BNF 34842416, lire en ligne), p. 305.
  7. Les petits Bollandistes vies des saints de l'Ancien et du Nouveau Testament ... : du 28 octobre au 30 novembre, Louis Guérin, Volume 13, 1873, 695 pages, p. 30 (lire en ligne).