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Gendarmerie de l'Armement

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Gendarmerie de l'Armement
Image illustrative de l’article Gendarmerie de l'Armement

Création 1973
Pays Drapeau de la France France
Allégeance Ministère des Armées
Branche Gendarmerie nationale
Type Formation spécialisée
Rôle Police militaire
Effectif 296 personnels (en 2 014[1])
Fait partie de Direction générale de l'Armement (DGA)
Composée de 2 compagnies
Garnison Arcueil
Surnom GArm
Commandant GBR Marc Hamel[2]

La gendarmerie de l'armement (Garm) est une formation spécialisée de la gendarmerie nationale française. Son objectif est la protection du secret défense.

Elle est créée en 1973[3], après les évènements de Mai 68, qui a constitué une menace grave pour le secret défense français[4].

Formation spécialisée d'environ 280 personnes[4], commandée par un colonel ou un général de brigade, elle relève directement du directeur général de la Gendarmerie nationale, mais dans le cadre de ses missions particulières, elle est rattachée à la direction générale de l'Armement (DGA)[5].

Elle remplit les missions traditionnelles de la Gendarmerie — police judiciaire, administrative et militaire — et participe à des missions spécifiques de police intérieure, de protection et de sécurité dans les lieux et établissements relevant de la DGA et du centre d'études de Gramat du Commissariat à l'énergie atomique[5]. La GArm est compétente à l'égard de toute personne, civile ou militaire, se trouvant à quelque titre que ce soit dans ces lieux et établissements[5].Elle est aussi responsable de la protection des escortes de matériels intéressants la DGA[6].

Les gendarmes de la GArm sont formés par le GIGN pour assurer la protection des hautes personnalités de la DGA et du centre d'études de Gramat, notamment lors des salons militaires comme le salon du Bourget[5],[7].

Organisation

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La gendarmerie de l'Armement est composé de :

  • deux compagnies articulées en 13 brigades ;
  • un groupe de protection, entrainés par le GIGN, chargés de la protection des hautes autorités de la DGA comme le délégué général pour l'Armement (no 2 de la défense) ainsi que des délégations étrangères issues de la défense, du centre d'études de Gramat, et de l'Institut de recherche biomédicale des armées (IRBA) (brigade de Brétigny-sur-Orge) ;
  • une section de recherches chargées des enquêtes judiciaires au profit de la DGA[6].

La brigade de Brétigny-sur-Orge est placée pour emploi auprès du Service de Santé des Armées afin d'assurer les missions de la GArm au sein de l'Institut de Recherches Biomédicales des Armées et ce, depuis octobre 2023[8].

Notes et références

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  1. Gendarmerie de l'Armement sur Gendarmerie nationale.
  2. « Décret du 11 juillet 2019 portant nomination d'officiers généraux », sur Legifrance, (consulté le ).
  3. Décret no 73-327 du 16 mars 1973 créant au sein de la Gendarmerie Nationale, une formation spécialisée dénommée « gendarmerie de l'Armement », abrogé.
  4. a et b Gendinfo, « Dossier Gendinfo sur la gendarmerie de l'armement » Accès libre, sur Gendinfo (consulté le )
  5. a b c et d Arrêté du 25 janvier 2010 portant organisation de la gendarmerie de l'Armement.
  6. a et b « La gendarmerie de l'armement » Accès libre, (consulté le )
  7. Capitaine Gaël Pupin, « Protection des hautes personnalités » Accès libre, (consulté le )
  8. Gendinfo, « Inauguration de la brigade de gendarmerie de l'armement de Brétigny-Sur-Orge » Accès libre, sur Gendinfo, (consulté le )