Galeizon
le Galeizon | |
Le Galeizon à Cendras. | |
le Galeizon sur OpenStreetMap. | |
Caractéristiques | |
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Longueur | 28,8 km [1] |
Bassin | ~85 km2 [2] |
Bassin collecteur | le Rhône |
Débit moyen | 1,98 m3/s (Saint-Paul-la-Coste) [3] |
Nombre de Strahler | 4 |
Organisme gestionnaire | SMACVG ou Syndicat Mixte d’Aménagement et de Conservation de la Vallée du Galeizon[4] |
Régime | pluvial méridional à épisode cévenol |
Cours | |
Source | Col du Serre du Pradel |
· Localisation | Saint-Germain-de-Calberte |
· Altitude | 785 m |
· Coordonnées | 44° 13′ 10″ N, 3° 51′ 23″ E |
Confluence | le Gardon d'Alès |
· Localisation | entre Cendras et Saint-Martin-de-Valgalgues |
· Altitude | 145 m |
· Coordonnées | 44° 09′ 08″ N, 4° 03′ 28″ E |
Géographie | |
Principaux affluents | |
· Rive gauche | Rieuset, Code |
· Rive droite | la Salindre, Planquette, Pinas, Valmale |
Pays traversés | France |
Départements | Gard, Lozère |
Arrondissements | Florac, Alès |
Cantons | Le Collet-de-Dèze, La Grand-Combe, Alès-2 |
Régions traversées | Occitanie |
Principales localités | Cendras |
Sources : SANDRE:« V7150620 », Géoportail, Banque Hydro, OpenStreetMap | |
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Le Galeizon est une rivière de France, dans la région Occitanie, dans les départements du Gard et de la Lozère, affluent droit du Gardon d'Alès au nord-ouest d'Alès, donc sous-affluent du fleuve le Rhône par le Gardon.
Géographie
[modifier | modifier le code]Le Galeizon prend source au col du Serre du Pradel, près du lieu-dit Prentigarde, dans la forêt domaniale des gardons, sur la commune de Saint-Germain-de-Calberte, à 785 m d'altitude[5],[4].
Il coule globalement du nord-ouest vers le sud-est[6].
Après avoir parcouru 28,8 km[1], il se jette dans le Gardon d'Alès, en rive droite, à 145 m d'altitude[7],[1], entre les communes de Cendras et Saint-Martin-de-Valgalgues, en amont du quartier de la Blaquière, lequel forme avec le Gardon d'Anduze, le Gardon.
Communes et cantons traversés
[modifier | modifier le code]Dans les deux départements de la Lozère et du Gard, le Galeizon traverse les huit communes suivantes[1], de l'amont vers l'aval de Saint-Germain-de-Calberte (source), Saint-Étienne-Vallée-Française, Saint-Martin-de-Boubaux (fin de la Lozère- début du Gard) Lamelouze, Saint-Paul-la-Coste, Soustelle, Cendras (confluence), Saint-Martin-de-Valgalgues.
Soit en termes de cantons, le Galeizon prend source dans le canton du Collet-de-Dèze, traverse le canton de La Grand-Combe et conflue dans le canton d'Alès-2, le tout dans les arrondissements de Florac et d'Alès.
Bassin versant
[modifier | modifier le code]Son bassin versant est d'environ 85 km2[2]. la Galeizon traverse une seule zone hydrographique dite « le Gardon d'Alès ».
Organisme gestionnaire
[modifier | modifier le code]L'organisme gestionnaire est, depuis 2005, le SMACVG ou Syndicat Mixte d’Aménagement et de Conservation de la Vallée du Galeizon, sis à Cendras[4].
Affluents
[modifier | modifier le code]Le Galeizon a vingt trois affluents référencés[1].
La Salindre
[modifier | modifier le code]Son principal affluent est la Salindre (rd), 10,21 km sur les deux communes de Saint-Paul-la-Coste (confluence) et Saint-Martin-de-Boubaux (source) avec sept affluents et de rang de Strahler trois :
- le valat de Moulinas (rd), 2 km sur les deux communes de Mialet (source) et Saint-Paul-la-Coste (confluence), avec un affluent :
- le valat de Beaumalin (rd), 1 km sur la seule commune de Saint-Paul-la-Coste et sans affluent.
- le valat de Plantière (rg), 2 km sur la seule commune de Saint-Paul-la-Coste et sans affluent.
- le ruisseau du Comte (rg), 2 km sur la seule commune de Saint-Martin-de-Boubaux et sans affluent.
- le valat de la Bau (rg) 2 km sur la seule commune de Saint-Paul-la-Coste et sans affluent.
- le valat du Suel (rg), 1 km sur les deux commune de Mialet (source) et Saint-Paul-la-Coste (confluence) et sans affluent.
- le ruisseau de l'Elzierasse (rg), 1 km sur la seule commune de Saint-Martin-de-Boubaux et sans affluent.
- le valat de Plaignol (rg), 1 km sur la seule commune de Saint-Paul-la-Coste et sans affluent.
Autres affluents
[modifier | modifier le code]Les affluents de plus de trois kilomètres sont les six suivants :
- le Grave de Rieuset (rg), 4 km sur les deux communes de Soustelle (source) et Cendras (confluence) et de rang de Strahler deux donc avec deux affluents :
- le ruisseau de la Roque (rd), 3 km sur les deux communes de Lamelouze (confluence) et Saint-Martin-de-Boubaux (source) sans affluent.
- le Code (rg), 3 km sur la seule commune de Lamelouze sans affluent.
- le ruisseau de Valmale (rd), 3 km sur la seule commune de Cendras sans affluent.
- le ruisseau de Goujouse (rd), 3 km sur la seule commune de Cendras sans affluent.
- le ravin de Riou Prade (rd) 3 km sur la seule commune de Saint-Martin-de-Boubaux et avec un affluent :
- le ravin de Rouqualte (rg) 1 km sur la seule commune de Saint-Martin-de-Boubaux et sans affluent.
Les autres affluents, de deux kilomètres au moins, sont tous de rang de Strahler un ou deux.
Rang de Strahler
[modifier | modifier le code]Donc le Galeizon est de rang de Strahler quatre par la Salindre et le Valat de Moulinas.
Hydrologie
[modifier | modifier le code]Le régime est de type pluvial méridional à épisode cévenol car « le caractère méditerranéen de ce cours d’eau se manifeste par de grandes variations des niveaux d’eau » et est « touché par des étiages sévères en été »[2].
Climat
[modifier | modifier le code]Le Galeizon à Saint-Paul-la-Coste (Aube Morte)
[modifier | modifier le code]Le Galeizon a été observé à la station V7156210 Le Galeizon à Saint-Paul-la-Coste (Aube Morte), depuis le au [3]. Mais les mesures non étaient analysées que sur une courte période de moins de cinq ans, ne permettant pas toutes les synthèses.
pour un bassin versant de 62,2 km2 et à 149 m d'altitudeLe module est de 1,98 m3/s[3].
La variation du débit est importante entre le minima en août à 0,27 m3/s et maximum d'octobre à 5,11 m3/s soit 20 fois plus, même pour des moyennes sur une courte période de cinq ans : 1975 à 1979[3].
Étiage ou basses eaux
[modifier | modifier le code]Crues
[modifier | modifier le code]Le débit instantané maximal a été observé le pour 390 m3/s, et le débit journalier maximal le pour 104 m3/s, illustrant le régime méridional à épisode cévenol, caractéristique de ce cours d'eau "sauvage"[3].
Lame d'eau et débit spécifique
[modifier | modifier le code]Aménagements et écologie
[modifier | modifier le code]Site Rivières Sauvages
[modifier | modifier le code]Coulant au cœur d’une vallée préservée dans sa traversée d’Alès Agglomération, le Galeizon abrite une faune et une flore aquatique remarquable. Cette riche biodiversité, l’état sauvage de ses berges et la qualité exceptionnelle de son eau (mesurée chaque année) lui valent une double distinction : “Rivière en bon état” et “Rivière sauvage”. Le Galeizon est la 1re rivière d’Occitanie à être reconnue de la sorte, et la 17e de France.
Ces labellisations illustrent les efforts réalisés depuis des décennies par Alès Agglomération, l’établissement public territorial de bassin Gardons et le Syndicat des hautes vallées cévenoles pour faire de la vallée du Galeizon un haut lieu de la biodiversité[8].
Parc national des Cévennes
[modifier | modifier le code]Le Galeizon est situé dans le parc national des Cévennes.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Galeizon (V7150620) » (consulté le ).
- « le Galeizon, de sa source au seuil de Sallèle », sur www.rivieres-sauvages.fr (consulté le ).
- Banque Hydro - Ministère de l'Écologie, « Synthèse de la Banque Hydro - Le Galeizon à Saint-Paul-la-Coste (Aube Morte) (V7156210) » (consulté le ).
- « Le syndicat - SMACVG - son histoire », sur valleedugaleizon.fr (consulté le ).
- « Source du Galeizon » sur Géoportail (consulté le 4 mai 2020)..
- Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le ).
- « Confluence du Galeizon avec le Gardon d'Alès » sur Géoportail (consulté le 4 mai 2020)..
- « Le Galeizon, rivière doublement récompensée », sur ales.fr (consulté le ).