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Broquiès

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Broquiès
Broquiès
Blason de Broquiès
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Millau
Intercommunalité Communauté de communes de la Muse et des Raspes du Tarn
Maire
Mandat
Jean-Luc Crassous
2020-2026
Code postal 12480
Code commune 12037
Démographie
Gentilé Broquiésois, Broquiésoise
Population
municipale
610 hab. (2021 en évolution de +0,66 % par rapport à 2015)
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 00′ 21″ nord, 2° 41′ 47″ est
Altitude Min. 243 m
Max. 738 m
Superficie 37,99 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Raspes et Lévezou
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Broquiès
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Broquiès
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Broquiès
Liens
Site web Site officiel

Broquiès est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.

Géographie

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Localisation et communes limitrophes

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La commune de Broquiès se trouve au sud du Massif central, dans la moitié sud du département de l'Aveyron, dans la petite région agricole des Monts de Lacaune[1].

Elle se situe à 57 km par la route[Note 1] de Rodez[2], préfecture du département, à 48 km de Millau[3], sous-préfecture, et à 44 km de Pont-de-Salars[4], bureau centralisateur du canton de Raspes et Lévezou dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Réquista[I 1].

Les communes les plus proches sont[5] : Saint-Izaire (3,9 km), Brousse-le-Château (5,7 km), Montclar (5,7 km), Lestrade-et-Thouels (6,7 km), Le Truel (6,8 km), Connac (7,7 km), Calmels-et-le-Viala (8,0 km), Les Costes-Gozon (8,6 km), Villefranche-de-Panat (9,3 km).

Broquiès est limitrophe de six autres communes.

Paysages et relief

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Au sud du Massif central, dans la moitié sud du département de l'Aveyron, la commune de Broquiès est située à l'intérieur du parc naturel régional des Grands Causses. Le territoire communal, qui s'étend sur 37,99 km2, est arrosé par le Tarn dans des gorges appelées raspes. Deux des affluents du Tarn servent de limite communale : le Dourdou de Camarès au sud sur trois kilomètres et l'Alrance à l'ouest en deux endroits distincts pour un total de trois kilomètres et demi.

L'altitude minimale, avec 243 mètres, se trouve localisée au sud-ouest, près du lieu-dit Maziès, là où le Tarn quitte la commune et sert de limite entre celles de Brousse-le-Château et Saint-Izaire. L'altitude maximale avec 738 mètres est située au nord, sur le Lévézou, au Puech de Bétouille[6].

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Broquiès.

La commune est drainée par le Tarn, le Dourdou de Camarès, l'Alrance, le Len, le ruisseau de Linsouse, Bras du Tarn, le ruisseau de Bétouille, le ruisseau de Cansac, le ruisseau de Cussac, le ruisseau de Las Combes, le ruisseau des Combets, par divers petits cours d'eau[7].

Le Tarn, d'une longueur totale de 380,2 km, prend sa source dans la commune de Pont de Montvert - Sud Mont Lozère (48) et se jette dans la Garonne à Saint-Nicolas-de-la-Grave (82), après avoir arrosé 99 communes[8].

Le Dourdou de Camarès, d'une longueur totale de 86,8 km, prend sa source dans la commune de Murat-sur-Vèbre (81) et se jette dans le Tarn à Saint-Izaire, après avoir baigné 13 communes[9].

L'Alrance, d'une longueur totale de 26 km, prend sa source dans la commune d'Alrance et se jette dans le Tarn à Brousse-le-Château, après avoir arrosé 5 communes[10].

Le Len, d'une longueur totale de 16,8 km, prend sa source dans la commune de Saint-Affrique et se jette dans le Dourdou de Camarès à Saint-Izaire, après avoir baigné 5 communes[11].

Gestion des cours d'eau

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La gestion des cours d’eau situés dans le bassin de l’Aveyron est assurée par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) Aveyron amont, créé le , en remplacement du syndicat mixte du bassin versant Aveyron amont[12],[13],[14].

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[15]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[16].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 918 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 5,6 jours en juillet[15]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Durenque à 13 km à vol d'oiseau[17], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 092,0 mm[18],[19]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[20].

Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[21]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional des Grands Causses, créé en 1995 et d'une superficie de 327 937 ha, qui s'étend sur 97 communes. Ce territoire rural habité, reconnu au niveau national pour sa forte valeur patrimoniale et paysagère, s’organise autour d’un projet concerté de développement durable, fondé sur la protection et la valorisation de son patrimoine[22],[23].

Sites Natura 2000

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Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[24].

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[25]. La « Vallée du Tarn (de Brousse-le-Château jusqu'aux gorges) », d'une superficie de 3 713 ha, est une vallée encaissée offrant une grande diversité de situations aquatiques et géologiques (terrains calcaires et acides) entrainant une végétation originale. Présence de grottes à chauves-souris et d'une population remarquable d'Odonates rares, notamment Macromia splendens[26].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Broquiès comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2],[27], la « Rivière Tarn (partie Aveyron) » (2 381 ha)[28] , et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[27] :

  • le « Rougier de Camarès » (56 714 ha), qui s'étend sur 33 communes dont 32 dans l'Aveyron et une dans l'Hérault[29];
  • la « Vallée du Tarn, amont » (36 322 ha), qui s'étend sur 57 communes dont 31 dans l'Aveyron, 25 dans le Tarn et 1 dans la Lozère[30].

Au , Broquiès est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[31]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[32],[33].

Occupation des sols

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Infrastructures et occupation des sols de la commune de Broquiès.

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (64,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (52,3 %), forêts (33,7 %), prairies (13,4 %), zones urbanisées (0,7 %)[34].

Planification

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La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Parc naturel régional des Grands Causses, approuvé le vendredi par le comité syndical et mis à l’enquête publique en décembre 2019. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural du PNR des Grands Causses, qui associe huit communautés de communes, notamment la communauté de communes de la Muse et des Raspes du Tarn, dont la commune est membre[35].

La commune, en 2017, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[36].

Voies de communication et transports

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Le bourg de Broquiès se situe à l'intersection des routes départementales (RD) 25, 54 et 200E, dominant le Tarn en rive droite de près de 150 mètres.

La commune est également desservie par les RD 200 et 527.

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Broquiès est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques particuliers, les risques radon et minier[37],[38].

Risques naturels

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Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité forte[39].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[37], conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[40]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[41].

Risques particuliers

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La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[42].

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. La commune de Broquiès est classée à risque moyen à élevé[43].

Au Moyen Âge, des fortifications entouraient le château et le village de Broquiès[44].

En 1842, la commune de La Cazotte fusionne avec Broquiès[45].

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune de Broquiès est membre de la communauté de communes de la Muse et des Raspes du Tarn[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Rome-de-Tarn. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[46].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Millau, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 1]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Raspes et Lévezou pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la troisième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[47].

Élections municipales et communautaires

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Élections de 2020

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Le conseil municipal de Broquiès, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[48] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[49]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15. Sur les seize candidats en lice[50], quinze sont élus dès le premier tour, le , correspondant à la totalité des sièges à pourvoir, avec un taux de participation de 48,05 %[51]. Jean-Luc Crassous, maire sortant, est réélu pour un nouveau mandat le [52].

Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[53]. Trois sièges sont attribués à la commune au sein de la communauté de communes de la Muse et des Raspes du Tarn[54].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1983 1989 Georges Daures   Agriculteur
1989 décembre 2016 Bernard Brengues UMP-LR Agriculteur retraité
décembre 2016
(réélu en mai 2020)
En cours Jean-Luc Crassous[55],[56]   Contremaître, agent de maîtrise

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[58].

En 2021, la commune comptait 610 habitants[Note 4], en évolution de +0,66 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2531 3523 4613 3693 6763 8673 9861 8871 915
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 8541 8941 9901 9171 9672 0952 0672 0262 082
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 9561 9521 9321 5021 4501 9171 4651 3161 201
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 1181 022881752652678652648621
2017 2021 - - - - - - -
612610-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee à partir de 2006[59].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 255 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 534 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 16 590 [I 2] (20 640  dans le département[I 3]).

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 4] 4,7 % 4,5 % 6,2 %
Département[I 5] 5,4 % 7,1 % 7,1 %
France entière[I 6] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 308 personnes, parmi lesquelles on compte 76,4 % d'actifs (70,2 % ayant un emploi et 6,2 % de chômeurs) et 23,6 % d'inactifs[Note 6],[I 4]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 1],[I 7]. Elle compte 173 emplois en 2018, contre 162 en 2013 et 190 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 220, soit un indicateur de concentration d'emploi de 78,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 44,4 %[I 8].

Sur ces 220 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 127 travaillent dans la commune, soit 58 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 64,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,9 % les transports en commun, 18,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 16,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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58 établissements[Note 7] sont implantés à Broquiès au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 11].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 58
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
21 36,2 % (17,7 %)
Construction 4 6,9 % (13 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
12 20,7 % (27,5 %)
Information et communication 1 1,7 % (1,5 %)
Activités immobilières 2 3,4 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
7 12,1 % (12,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
7 12,1 % (12,7 %)
Autres activités de services 4 6,9 % (7,8 %)

Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 36,2 % du nombre total d'établissements de la commune (21 sur les 58 entreprises implantées à Broquiès), contre 17,7 % au niveau départemental[I 12].

Agriculture

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La commune est dans les Monts de Lacaune, une petite région agricole occupant le sud du département de l'Aveyron[60]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 2].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 84 54 45 31
SAU[Note 10] (ha) 2 093 2 231 2 316 2 136

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 84 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] à 54 en 2000 puis à 45 en 2010[62] et enfin à 31 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 63 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[63],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 2 093 ha en 1988 à 2 136 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 25 à 69 ha[62].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Témoignage du passé préhistorique de la région, la statue-menhir de la Coste[64] a été répertoriée sur le territoire communal.

Trois édifices religieux y sont présents :

Devant l'église de Broquiès a été érigée en 1784 une croix monumentale métallique, inscrite en 1983 au titre des monuments historiques[70].

Le barrage de la Jourdanie a été construit sur le Tarn pour la production d'hydroélectricité.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Broquiès Blason
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Bibliographie

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  • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Alain Marc), Sant-Roma : Aissenas, Broquièrs, Brossa, Las Còstas, L'Estrada, Sant-Victor, Lo Truèlh / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Sant-Roma, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 239 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-20-3, ISSN 1151-8375, BNF 36688572)

Articles connexes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  7. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  8. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  9. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[61].
  • Cartes
  1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  2. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  1. « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur geo.data.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Distance entre "Broquiès" et "Rodez" », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. « Distance entre "Broquiès" et "Millau" », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Distance entre "Broquiès" et "Pont-de-Salars" », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Communes les plus proches de Broquiès », sur villorama.com (consulté le ).
  6. « 738 » sur Géoportail (consulté le 27 juin 2020)..
  7. « Fiche communale de Broquiès », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  8. Sandre, « le Tarn »
  9. Sandre, « le Dourdou de Camarès »
  10. Sandre, « l'Alrance »
  11. Sandre, « le Len »
  12. « EPAGE Aveyron amont », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Aveyron amont », sur gesteau.fr (consulté le ).
  14. site officiel du SMB2
  15. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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