Bataille de Callantsoog
| Date | |
|---|---|
| Lieu | Callantsoog (Pays-Bas) |
| Issue | Victoire des Anglais |
 République batave |
 Royaume de Grande-Bretagne |
| Herman Willem Daendels | Ralph Abercromby |
| 10 000 hommes | 12 000 hommes |
| 137 morts 950 blessés[1],[2] |
57 morts 371 blessés 26 disparus[3] |
Batailles
Guerre de la Deuxième Coalition
- Alexandrie (07-1798)
- Chebreiss (07-1798)
- Pyramides (07-1798)
- 1re Aboukir (08-1798)
- Sédiman (10-1798)
- Caire (10-1798)
- Samanouth (01-1799)
- El Arish (02-1799)
- Syène (02-1799)
- Jaffa (03-1799)
- Saint-Jean-d'Acre (03-1799)
- Mont-Thabor (04-1799)
- 2e Aboukir (07-1799)
- Damiette (11-1799)
- Héliopolis (03-1800)
- 3e Aboukir (03-1801)
- Mandora (03-1801)
- Canope (03-1801)
- Alexandrie (08-1801)
| Coordonnées | 52° 51′ 00″ nord, 4° 41′ 51″ est | |
|---|---|---|
 |
La bataille de Callantsoog (également connue sous le nom de bataille de Groote Keeten[4]) est un épisode de l'invasion anglo-russe de la Hollande qui a opposé des troupes de la République batave aux Britanniques le .
La bataille
[modifier | modifier le code]Le 15 vaisseaux de ligne, 45 à 50 frégates, bricks et cutters et 130 bâtiments de transport viennent mouiller, depuis le pas du Texel jusqu'à Callantsoog[5].
Tous les bataillons de grenadiers et de chasseurs, commandés par le général Ralph Abercromby, débarquèrent le à 4 heures du matin. L'avant-garde anglaise ayant tenté de s'emparer des dunes, rencontra le général Daendels et engagea avec lui un combat vigoureux.
Tous les corps de la division Daendels se battirent. L'avant-garde des Anglais recevait continuellement des renforts et gagnait du terrain. Les troupes bataves ne pouvant empêcher leur débarquement, se battirent sur un terrain désavantageux jusqu'à 4 heures de l'après midi, et se retirèrent au Keeten, après avoir tué aux Anglais au moins 1 000 hommes[5]. Les Britanniques réussissent néanmoins à créer une tête de pont,
Le général Daendels ordonna au commandant du Helder d'enclouer les canons et d'abandonner le fort, en se retirant par la digue du Koegras.
Le général Daendels ayant avec lui environ 8 000 hommes conserva sa position jusqu'au puis il se retira sur Petten ou il pouvait recevoir plus facilement des renforts qui se portaient de toutes parts vers le Nord-Hollande.
Article connexe
[modifier | modifier le code]Sources et bibliographie
[modifier | modifier le code]Histoire des batailles, sièges et combats des Français, depuis 1792 jusqu'en 1815, Tome 3
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Campaign, p. 13
- Krayenhoff, p. 77
- Krayenhoff, p. 351
- L'orthographe exacte est inconnue. L'auteur anonyme de Campaign parle entre autres de "Groet Keeten" ; Campaign, p. 10
- Histoire des batailles, sièges et combats des Français, depuis 1792 jusqu'en 1815, Tome 3
