Auriac-l'Église
Auriac-l'Église | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Cantal | ||||
Arrondissement | Saint-Flour | ||||
Intercommunalité | Hautes Terres Communauté | ||||
Maire Mandat |
Vivien Batifoulier 2020-2026 |
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Code postal | 15500 | ||||
Code commune | 15013 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
144 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 7,3 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 15′ 55″ nord, 3° 07′ 39″ est | ||||
Altitude | 650 m Min. 539 m Max. 1 010 m |
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Superficie | 19,73 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Flour-1 | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | auriacleglise.fr | ||||
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Auriac-l'Église est une commune française située dans le département du Cantal en région Auvergne-Rhône-Alpes. Le village comprend deux parties : Auriac-Haut et Auriac-Bas ainsi que différents écarts et hameaux (Chazelles, Serre…).
Géographie
[modifier | modifier le code]Le village est situé dans la vallée de la Sianne à l'est des monts du Cézallier. Une partie de la commune fait partie du « Pays Coupé » et l'autre du Brivadois. Bien que situé dans le département du Cantal, le village est proche de la Haute-Loire. La commune abrite sur son territoire des sources ferrugineuses[1] et d'anciennes exploitations d'antimoine[2].
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]Elle est parcourue par la Sianne et par divers petits ruisseaux, dont le ruisseau de l'Église.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 729 mm, avec 8,8 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Massiac à 6 km à vol d'oiseau[5], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 633,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Auriac-l'Église est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47 %), zones agricoles hétérogènes (28,5 %), prairies (13,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,3 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 184, alors qu'il était de 191 en 2013 et de 192 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 45,7 % étaient des résidences principales, 40,2 % des résidences secondaires et 14,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,8 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Auriac-l'Église en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (40,2 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 90,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (90,4 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 4].
Typologie | Auriac-l'Église[I 2] | Cantal[I 5] | France entière[I 6] |
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Résidences principales (en %) | 45,7 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 40,2 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 14,1 | 11,9 | 8,2 |
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous la forme Auriacum au XIVe siècle[13] en 1337[14], Auriat en 1526[15].
Auriac en occitan.
Auriac est un nom de domaine gallo-romain formé avec le suffixe -ac sur le nom de personne romain Aureus[14].
Histoire
[modifier | modifier le code]Féodalité : Famille de La Vernede futurs seigneurs d'Aurouse ; Famille de Chavagnac "leader" des protestants
En 1789, l'abbé Glaise a tenu un « livre de compte » sur sa vie de tous les jours dans le village de Chazelles[Note 1]. Un livre écrit par Auguste Trévise et édité en 1920 narre la vie de cet abbé sous la Révolution française.
En 1855, le frère Jean Rives de l’ordre des frères du Saint-Viateur fonde l'école communale.
En 1899, le frère Camille Mizoule, instituteur à Auriac-l'Église, auteur de « La Bretagne à Vol d'oiseau » (1898), lauréat des Muses armoricaines et Vendéennes, publie un livre d'essais poétiques intitulé « Auvergne et Bretagne ».
En 1918, la commune d'Auriac change de nom pour Auriac-l'Église[16].
En 1962, Alphonse Vinatié (1924-2005), instituteur à l'école publique d'Auriac-l'Église et archéologue, est à l'origine de la découverte d'une des plus vastes nécropoles de France : les tertres funéraires protohistoriques du pays de Laurie[17].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune d'Auriac-l'Église est membre de l'intercommunalité Hautes Terres Communauté[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Murat. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[18].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Flour, à la circonscription administrative de l'État du Cantal et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Flour-1 pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la deuxième circonscription du Cantal pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[19].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].
En 2021, la commune comptait 144 habitants[Note 2], en évolution de −11,66 % par rapport à 2015 (Cantal : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
On peut voir sur le tableau que la population d'Auriac-l'Église a connu son pic en 1821, à l'époque de la Restauration. Elle a constamment diminué depuis, les jeunes générations préférant aller s'installer en ville.
Vie associative
[modifier | modifier le code]- Comité d’Animation et de la Culture d’Auriac-l’Église (CAC)
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Nicolas d’Auriac. Datant du XIIe siècle, elle est inscrite à l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques.
- Croix de la place de l'Église. Elle a été déplacée en 1899.
- Motte castrale de Chavagnac. Berceau de la famille de Chavagnac[réf. nécessaire].
- Terrasses de pierres sèches. Datant du XIXe siècle, elles se situent sur les côtes d'Auriac-l'Église (témoignages d'anciennes cultures viticoles). Elles sont appelées en langue locale pailhas[23].
- Château de Gironde (vestiges des XIVe et XVIIIe siècles).
- Anciennes mines d'antimoine. Galerie du hameau de Riol.
- Maisons anciennes.
- Anciens fours : four du hameau de Chazelles (rasé en 2002) ; four du hameau de Serre.
- Anciens pigeonniers.
- Moulins de Riol et de la Croze. En 1816, naît au moulin de Riol, l'abbé Jean-Baptiste Vigouroux (1816-1898) qui fonda en Nouvelle-Calédonie la première mission catholique en 1851 et signa le l’acte de prise de possession par la France de la Nouvelle-Calédonie.
- Pont de type gallo-romain sur la Sianne. Il est construit en 1897 à la Vernède et dessert 7 propriétés.
- Camping de la Sianne. Camping municipal de 30 emplacements situé au bord de la rivière. Taille : 0,76 hectare. 1 étoile.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Jean-Baptiste Vigouroux (1816-1898), ordonné prêtre en 1842, il rejoint l'ordre des missionnaires maristes en 1848. Il fonde en la première mission catholique de Nouvelle-Calédonie en 1851 et signe l’acte de prise de possession par la France de la Nouvelle-Calédonie le . Auteur des plans du nouveau petit-séminaire de Saint-Flour, il meurt à Saint-Louis (Nouvelle-Calédonie) en 1898[24].
- Alphonse Vinatié (1924-2005), instituteur et archéologue. Précurseur de la méthode Freinet, il enseigne à Chausse de Saint-Poncy, à Auriac-l'Église de 1950 à 1963 et à Massiac. Tout au long de sa vie, il organise de nombreux chantiers de fouilles archéologiques dans le Nord-Cantal. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet et de nombreuses notes scientifiques ; ses découvertes enrichissent aujourd’hui les musées d’Aurillac et de Saint-Flour. Une rue de la ville d'Aurillac porte son nom.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Nos ancêtres auvergnats, L'immigration auvergnate en Bretagne, Serge Duigou, Éditions Ressac, Quimper, 2004. [le mouvement migratoire qui partit du Cézallier vers la Bretagne aux XVIIIe et XIXe siècles - et notamment d'Auriac avec les Andraud, Bourse, Boyé, etc.]
Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site de la commune
- Auriac-l'Église sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- En auvergnat, une "Chaze" est une bâtisse de pierre construite par les bergers
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Auriac-l'Église » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Auriac-l'Église - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Auriac-l'Église - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Rapport d'activité de l'Association Cézallier - Vallée de la Sianne, Mairie de Molèdes (15)
- J.-J. Périchaud, Les Gisements Métalliques du District à Antimoine de Brioude-Massiac (Massif Central Français), BRGM, 1968
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Auriac-l'Église et Massiac », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Massiac », sur la commune de Massiac - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Massiac », sur la commune de Massiac - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Dans le pouillé de Saint-Flour.
- Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 1 - Page 458
- Dans le terrier d'Aurouze.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- J.-P. Daugas, « La Nécropole du Plateau de Laurie », page 215, Les plus beaux sites archéologiques de France, éditions Eclectis.
- « Hautes Terres Communauté - fiche descriptive au », sur la Base nationale sur l'intercommunalité (consulté le ).
- « Découpage électoral du Cantal (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Toits, tours, clochers... Patrimoine en hauteur, Petit journal du patrimoine réalisé par la classe de 5e de Blesle.
- Lettres des missionnaires maristes en Océanie, 1836-1854, page 726, collection Charles Girard, Mémoire d'Église, éditions Karthala