Ahmed Nekkar
Alias |
H'med |
---|---|
Naissance |
Dellys |
Décès |
(à 69 ans) Tizi-Ouzou |
Nationalité | Algérienne |
Pays de résidence | Algérie |
Diplôme |
Enseignement musical |
Profession |
Professeur de musique |
Activité principale |
Écrivain, romancier, dramaturge, auteur compositeur de plusieurs chansons, poète et éditeur de plusieurs ouvrages en langue Kabyle. Initiateur du groupe musical IFGUREN durant les années 79, membre fondateur de l'association culturelle TALA et directeur des éditions identité, Tizrigin Tamagit. |
Autres activités |
Directeur des éditions identité. |
Distinctions |
07 Juin 2024, bibliothèque centrale de Tizi-Ouzou. |
Langue d’écriture | Kabyle, français |
---|---|
Genres |
Roman, traduction |
Œuvres principales
(•) Yugar Ucerrig Tafawett (1999) (•) Tudert ger ẓẓebra d yifḍisen (2012) (•) Adlis n tɣuri (2014) (•) Aẓeḍḍa n tissist (2016) (•) Apprendre tamazight maintenant (2017)
Compléments
(•) Diplôme d'enseignement Amazighe(1997) ACT.
Ahmed Nekkar (en kabyle: Ḥmed Nekkar, en tifinagh: ⵃⵎⴻⴷ ⵏⴻⴽⴽⴰⵔ, né le 13 Mars 1955 à Dellys, Kabylie (Algérie) et mort le 14 Avril 2024 à Tizi-Ouzou en Kabylie, est un chanteur, musicien, traducteur et auteur-compositeur-interprète de plusieurs chansons, écrivain, romancier, dramaturge, poète et éditeur de plusieurs ouvrages en langue Kabyle. Initiateur du groupe musical IFGUREN durant les années 79, membre fondateur de l'association culturelle TALA et directeur des éditions identité, Tizrigin Tamagit[1].
Biographie
[modifier | modifier le code]Ahmed Nekkar, né le 13 mars 1955 à Aït Selgem, s'engage dès son plus jeune âge dans la défense de la culture et de la langue amazighes. Cette lutte passionnée le conduit à être emprisonné[2] en 1976. Romancier, poète, linguiste et traducteur, il consacre[3] sa vie à la préservation et à la promotion de l'héritage amazigh.
Est l'un des pionniers de la littérature kabyle moderne, ayant publié son premier roman en 1999, intitulé "Yugar Ucerrig Tafawet" (Maison d'édition Yuba II).
S'est d'abord fait connaître en tant que poète, débutant sa carrière poétique en 1972-1973 alors qu'il étudiait à l'école secondaire "Abderehman Illul" à Larebaa n At Yiraten, il est également membre fondateur du groupe de musique de la chanson défensive IFGUREN.
En 2012, il publie son deuxième roman, "Ger Ẓẓebra d Yifḍisen" (Maison d'édition Le savoir). En 2013, il rédige un manuel destiné aux élèves du secondaire et du lycée, intitulé "Adlis n Tγuri, apprendre et enseigner le kabyle avec exercices et analyses", publié dans la revue La Pensée. Son troisième roman, "Tajeǧǧigt n Meγres", est publié en 2015 chez Tamagit. Il s'agit d'une traduction du roman "Rencontre inattendue" de Moussa Bouchakour. En 2016, il publie chez Tamagit son quatrième roman, "Aẓeḍḍa n Tissist". Il a également enrichi la littérature kabyle avec un manuel d'apprentissage du tamazight, un livre intitulé "Apprendre tamazight maintenant" et une pièce de théâtre, "Tiziri Usigna".
En 2015, il traduit en kabyle "La Chèvre de Monsieur Seguin", extrait du recueil "Lettres de mon moulin" de l'écrivain français Alphonse Daudet (1840-1897), sous le titre "Taγaḍt n Mass. Seguin[4]" (Édition Identité). Il traduit également "Rezam et les voleurs de sable" de l'écrivaine britannique Stéphanie Benson.
Toujours en 2015, il traduit et publie chez les éditions identité deux nouvelles contenant deux histoires : "Peau d’âne" et "Le Maitre voleur". En 2016, il traduit également en langue kabyle des contes illustrés créés par Marlène Jobert, tels que "Le jardin de la sorcière" et "Le pauvre et le riche".
"Alluca di tmurt n tirga" est une traduction par de "Alice au pays des merveilles" de l'écrivain britannique Lewis Carroll (1832-1898).
Ahmed Nekkar meurt le 14 avril 2024 à Tizi-Ouzou[5]. Il a été inhumé dans son village natal.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Mohand-Akli Salhi et Amar Ameziane, « 21. Le livre littéraire kabyle : édition et éditeurs », dans Littératures en langues africaines, Karthala, , 315–330 p. (ISBN 978-2-8111-1946-1, lire en ligne)
- https://www.lexpressiondz.com/index.php/culture/de-la-prison-au-sila-253317?__cf_chl_tk=dbXGR6ZLz5ML9DjUdDr6u5XOLclumT9r38tqnP_nSlU-1720275884-0.0.1.1-4137
- Foued Laroussi (sous la dir.) et Chérif Sini (sous la dir.), Langues et mutations sociopolitiques au Maghreb, Presses universitaires de Rouen et du Havre, (ISBN 979-10-240-0626-0, lire en ligne)
- Siwel, « Ḥmed Nekkar, yura, yessefra, yessuli tizrigin « Tamagit » » (consulté le )
- Aomar MOHELLEBI, « L’écrivain Ahmed Nekkar n’est plus », journal électronique, (lire en ligne [web])