Ambassade du Koweït en France
Ambassade du Koweït en France | |
Koweït |
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Le drapeau koweïtien flotte au-dessus de l'entrée de l'ambassade du Koweït à Paris. | |
Lieu | 2 rue de Lübeck Paris 75016 |
Coordonnées | 48° 52′ 03″ nord, 2° 17′ 41″ est |
Ambassadeur | Mohammad Aljudaie |
Nomination | 2022 |
Voir aussi : Ambassade de France au Koweït | |
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L'ambassade du Koweït en France est la représentation diplomatique de l'État du Koweït auprès de la République française. Elle est située 2 rue de Lübeck, au croisement avec la place des États-Unis, dans le 16e arrondissement de Paris, la capitale du pays. Son ambassadeur est, depuis 2022, Mohammad Aljudaie.
Histoire
[modifier | modifier le code]Le premier ambassadeur du Koweït auprès de la France a été Khalid Mohamed Jaffar, officiant entre 1965 et 1967 en qualité d'ambassadeur non résident (il était en résidence au Royaume-Uni puis au Liban). Le Koweït a ensuite ouvert une ambassade en 1967, et le premier ambassadeur résident a été Saïd Yacoub Shammas[1].
La résidence de l'ambassadeur se trouve au 4 place des États-Unis.
Ambassadeurs du Koweït en France
[modifier | modifier le code]Date de nomination |
Date de remise des lettres de créance |
Ambassadeur | ||
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? | [JORF 1] | Khalid Mohamed Jaffar | ||
? | [JORF 2] | Saïd Yacoub Shammas | ||
? | [JORF 3] | Faisal Saleh Al Mutawa | ||
? | ? | Issa Al Hamad | ||
? | [JORF 4] | Tarek Razzouqi | ||
? | [JORF 5] | Ahmad Abdulkarim Al-Cheikh Al-Ibrahim | ||
[JORF 6] | Ali Sulaiman Al-Saeid | |||
[JORF 7] | Sami Mohammad Al-Sulaiman | |||
? | [JORF 8] | Mohammad Aljudaie |
Consulats
[modifier | modifier le code]Le Koweït ne possède pas d'autre consulat en France que la section consulaire de son ambassade à Paris[2].
L'Office culturel du Koweït se trouve au n°124 avenue Victor-Hugo (16e arrondissement de Paris).
Controverses
[modifier | modifier le code]À l'occasion d'une affaire opposant l'ambassade du Koweït à un de ses anciens cadres, la Cour européenne des droits de l'homme a rendu le une décision inédite : selon les fonctions qu'il exerce, un salarié peut saisir le Conseil de prud'hommes français pour contester son licenciement, et ce, malgré l'immunité diplomatique dont jouit traditionnellement une ambassade[3].
Références
[modifier | modifier le code]Dans le Journal officiel de la République française (JORF), sur Légifrance :
- Remise de lettres de créance, JORF no 109 du 12 mai 1965, p. 3723.
- Remise de lettres de créance, JORF no 28 du 2 février 1967, p. 1195.
- Remise de lettres de créance, JORF no 279 du 29 novembre 1969, p. 11644.
- Remise de lettres de créance, JORF no 216 du 18 septembre 1987, p. 10847, NOR MAEP8750026E.
- Remise de lettres de créance, JORF no 109 du 11 mai 2000, p. 7056, NOR MAEP0050036G.
- Remise de lettres de créance, JORF no 77 du 31 mars 2007, p. 6002, texte no 1, NOR PREX0750033G.
- Remise de lettres de créance, JORF no 43 du 20 février 2016, texte no 6, NOR MAEP1604259X.
- Remise de lettres de créance, JORF no 0243 du 19 octobre 2022, texte no 1, NOR EAEP2229243X.
Autres références :
- Commission des archives diplomatiques (dir.) et Maurice Vaïsse (dir.), Documents diplomatiques français : 1968, vol. II : 2 juillet-31 décembre, Bruxelles/Bern/Berlin etc./Paris, Peter Lang, , 1101 p. (ISBN 978-90-5201-557-6), chap. 147 (« Note de la sous-direction du Levant au sujet des relations franco-koweïtiennes, Paris, 26 août 1968 »), p. 284.
- « Ambassades et consulats étrangers en France : Koweït », sur le site de la Maison des Français de l'étranger.
- Alain-Christian Monkam, « Monsieur l'Ambassadeur devant le Conseil de Prud'hommes », Village de la Justice, 3 octobre 2011.