Cristòfol Soler
Cristòfol Soler | |
Fonctions | |
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Président des îles Baléares | |
– (10 mois et 17 jours) |
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Gouvernement | Soler |
Législature | IVe |
Coalition | PPIB |
Prédécesseur | Gabriel Cañellas |
Successeur | Jaume Matas |
Président du Parlement des îles Baléares | |
– (4 ans, 1 mois et 2 jours) |
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Législature | IIIe et IVe |
Prédécesseur | Jeroni Albertí |
Successeur | Joan Huguet |
Conseiller à l'Économie et aux Finances du gouvernement des îles Baléares | |
– (4 ans et 13 jours) |
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Président | Gabriel Cañellas |
Prédécesseur | Fonction créée |
Successeur | Alexandre Forcades |
Biographie | |
Nom de naissance | Cristòfol Soler i Cladera |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Inca (Espagne) |
Parti politique | PDP (1982-1987) PP (depuis 1989) |
Diplômé de | Université des Îles Baléares |
Profession | Entrepreneur |
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Présidents des îles Baléares | |
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Cristòfol Soler i Cladera, né le à Inca, sur l'île de Majorque, est un entrepreneur et homme politique espagnol, membre du Parti populaire (PP).
Il est initialement membre du Parti démocrate populaire (PDP) et participe, entre 1983 et 1987, au premier gouvernement régional des Îles Baléares, comme conseiller à l'Économie et aux Finances. Ayant rejoint le PP en 1989, il devient, deux ans plus tard, président du Parlement régional, puis président des Îles Baléares en 1995. Il est contraint à la démission l'année suivante et quitte alors la vie politique.
Biographie
[modifier | modifier le code]Formation
[modifier | modifier le code]Titulaire d'une licence en droit de l'université des Îles Baléares et d'une licence en sciences commerciales de l'école supérieure des sciences commerciales d'Alicante, il a d'abord exercé la profession d'avocat. Il est ensuite devenu gérant de la coopérative du Camp Mallorquí et membre du conseil d'administration de la confédération des associations commerciales des Baléares (CAEB), le patronat de l'archipel.
Débuts en politique
[modifier | modifier le code]En 1982, il adhère au Parti démocrate populaire (PDP), parti d'orientation chrétienne démocrate récemment fondé, et en prend la présidence dans les Îles Baléares. À l'occasion des élections régionales du , il est élu député au Parlement régional sur une liste de coalition avec l'Alliance populaire (AP) de Gabriel Cañellas. Ce dernier est ensuite investi président des Îles Baléares et le nomme conseiller à l'Économie et aux Finances de son gouvernement.
Retrait temporaire
[modifier | modifier le code]Après les élections générales de 1986, la direction nationale du PDP décide de rompre l'alliance avec l'AP. Le parti se présente donc seul aux élections régionales du , où il obtient 1,6 % des voix. Soler quitte alors la formation, puis ses fonctions gouvernementales le 23 juillet. Immédiatement, il se voit recruté par son successeur, Alexandre Forcades, comme technicien supérieur du centre de documentation européenne, une structure financée par le gouvernement régional.
Président du Parlement
[modifier | modifier le code]Il revient en politique lors des élections régionales du , comme candidat du nouveau Parti populaire (PP), qui remporte 47,3 % et 31 députés sur 59 avec l'Union majorquine (UM). Le 19 juin suivant, il est élu président du Parlement des Îles Baléares. Le PP ayant conservé, seul, sa majorité aux élections régionales du , il est reconduit dans ses fonctions le 21 juin.
Président des Îles Baléares
[modifier | modifier le code]Le 19 juillet suivant, Gabriel Cañellas est contraint à la démission par le président du PP, José María Aznar, à cause d'une affaire de possible financement illégal de la fédération régionale du parti[1]. La direction régionale choisit alors Soler comme candidat à sa succession, par 24 voix, dont celle de Cañellas, contre 7 à Joan Verger[2]. Il reçoit, le 29 juillet, l'investiture du Parlement et est officiellement nommé président des Îles Baléares le 1er août suivant.
Il présente, le , un remaniement ministériel, par lequel il remplace une immense partie des conseillers nommés un an plus tôt par Cañellas, conservant seulement la vice-présidente, Rosa Estaràs, le conseiller aux Travaux publics, Bartomeu Reus, et Jaume Matas, conseiller à l'Économie et aux Finances déplacé au département de l'Agriculture et de l'Industrie[3]. Le lendemain, le groupe parlementaire du PP vote, par 20 voix contre 4 et 4 abstentions, sa réprobation, affirmant qu'il agit trop indépendamment de sa majorité et que cette action crée des difficultés pour obtenir l'unanimité nécessaire au soutien du gouvernement, et choisit Matas pour lui succéder[4]. Son action en matière d'aménagement du territoire et de politique linguistique est également critiquée par sa majorité[5]. Il remet alors sa démission mais doit attendre le 18 juin pour être officiellement remplacé.
Il se retire ensuite de la vie politique.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (es) « Cañellas acusa a Aznar de hacerle víctima de "un acto de imagen injusto y desproporcionado" », El País, le
- (es) « Cristóbal Soler, el candidato continuista, presidirá el nuevo Gobierno balear », El País, le
- (es) « Soler ratifica como consejero al supuesto cerebro del 'caso Sóller' », El País, le
- (es) « Cañellas da un golpe de mano y derroca a Soler, su sucesor al frente del Gobierno balear », El País, le
- (ca) Miquel Payeras, « El PP balear de Cristòfol Soler de 1995, una dreta diferent i avortada. », El Temps, (lire en ligne, consulté le )