Celia Ould Mohand
Celia Ould Mohand (en tamazight : ⵙⵉⵍⵢⴰ ⵡⵍⴻⴷ ⵎⵓⵃⴻⵏⴷ, en arabe : سيليا ولد محند) est une chanteuse algérienne, d’expression kabyle et arabe, née le 25 février 2000[1] à Oran et originaire du village de Ait Daoud dans la wilaya de Tizi Ouzou[2].
Biographie
[modifier | modifier le code]Issue d’une famille kabyle d’Oran, elle s’est intéressée à la musique dès son jeune âge (5-6 ans)[3]. Ses parents l’encouragent dès ses débuts, et l’inscrivent au conservatoire Ahmed-Wahbi d’Oran, afin d’apprendre les bases du solfège et à jouer du violon et d’autres instruments comme l’oud et la guitare.
Elle fait partie de cette jeunesse qui revisite la musique traditionnelle kabyle, en interprétant les œuvres des grands chanteurs tels que Slimane Azem, Idir, Matoub Lounes, Takfarinas. Mais elle interprète aussi d’autres styles parmi lesquels on retrouve le chaâbi, avec une reprise des titres des grands maîtres de ce genre comme Dahmane El Harrachi, ainsi que les grands classiques de la musique andalouse, qu’elle découvre à l’association de musique andalouse Ennahda, en parallèle avec ses cours au conservatoire.
Elle fait très tôt de nombreuses montées sur scènes, et elle participe à plusieurs compétitions et à des manifestations culturelles nationales ou régionales à Oran, à Alger et en Kabylie. Le public la découvre en Kabylie à l'âge de 12 ans[4], et l’acclame pour ses performances vocales, ses talents d'instrumentiste et son audace de s’attaquer à des morceaux difficiles.
Elle est portée par l'oreille bienveillante de ses fans, qui veulent à la fois encourager les voix féminines et valoriser du patrimoine musical traditionnel.
Toutefois, à l’échelle nationale, ce n’est qu’après son passage à l’émission Alhan Wa Chabab, et avoir remporté le premier prix, lors de sa 7ème édition en 2016, que le public algérien la découvre dans le reste du territoire, alors qu’elle avait 16 ans[5].
Elle décline en 2016 une invitation pour participer dans le programme de télévision libanais Star Academy (Arabia)[6]. Par ses choix, elle affirme qu'elle est réceptive quant aux critiques destinées envers « l'école » Alhan Wa Chabab et envers sa personne, surtout quand celles-ci sont constructives selon elle, mais qu'elle n'écoute pas des critiques « aléatoires[7] ».
Prix et distinctions
[modifier | modifier le code]- 2016 : 1er prix de la compétition télévisée Alhan Wa Chabab[5] ;
- 2015 : 1er prix du Concours national de la chanson amazighe[2] ;
- 2014 : 2e prix du Festival national de la chanson kabyle à Béjaïa[2].
Discographie
[modifier | modifier le code]- 2020 : Afalkou Bezru (single) ;
- 2020 : Targit (single) ;
- 2020 : A Lḥif-ik (single) ;
- 2020 : Tamurt n yitij (single) ;
- 2018 : Que toi (single).
- 2017 : Aqlalas (Reprise d'Ali Amran)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Rédaction, « Celia Ould Mohand : Biographie, origine, discographie », sur KabyleMag, (consulté le )
- liberte-algerie.com, « Célia Ould Mohand, le « Rossignol du Djurdjura » »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur liberte-algerie.com (consulté le ).
- « Celia Ould Mohand, la petite princesse de la musique kabyle »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Dziriya Magazine, (consulté le ).
- Med Tabeche, « Célia Ould Mohand », sur Kabylie Djurdjura (consulté le ).
- (ar) « سيليا ولد محند: عائلتي شجعتني على احتراف الفن », sur الشروق أونلاين, (consulté le ).
- (ar) « تلقيت عرضا من مسؤولي ستار أكاديمي ورفضته », sur النهار أونلاين, (consulté le ).
- (ar) « "الفنانة سيليا ولد محند تصرح لـ “الموعد اليومي », sur الموعد (consulté le ).