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Combreux

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Combreux
Combreux
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loiret
Arrondissement Orléans
Intercommunalité Communauté de communes des Loges
Maire
Mandat
Philibert de La Rochefoucauld
2020-2026
Code postal 45530
Code commune 45101
Démographie
Gentilé Combrèsiens
Population
municipale
273 hab. (2021 en évolution de −1,44 % par rapport à 2015)
Densité 22 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 57′ 23″ nord, 2° 18′ 10″ est
Altitude Min. 115 m
Max. 147 m
Superficie 12,67 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Orléans
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Châteauneuf-sur-Loire
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Combreux
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Combreux
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Combreux

Combreux est une commune française située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.

Géographie

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Localisation

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La commune de Combreux se trouve dans le centre du département du Loiret, dans la région agricole de l'Orléanais[1] et l'aire urbaine d'Orléans[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 30,2 km d'Orléans[3], préfecture du département, et à 11,8 km de Châteauneuf-sur-Loire, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant mars 2015. La commune fait partie du bassin de vie de Bellegarde - Quiers-sur-Bézonde[2] dont elle est éloignée de 10,9 km[4].

Les communes les plus proches sont : Seichebrières (2,9 km), Sury-aux-Bois (2,9 km), Vitry-aux-Loges (3,3 km), Nesploy (6,1 km), Nibelle (7,5 km), Ingrannes (7,9 km), Châtenoy (8,1 km), Sully-la-Chapelle (9,4 km), Montliard (9,8 km) et Boiscommun (10,6 km)[5].

Lieux-dits et écarts

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- les Vieux Fours - les Bocquessons - Maison Neuve.

Géologie et relief

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La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sédimentaires français. Cette vaste dépression, occupée dans le passé par des mers peu profondes et des lacs, a été comblée, au fur et à mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches géologiques[6].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années. La formation la plus ancienne est des alluvions de très haute terrasse de la Loire remontant à l’époque Pléistocène de la période Quaternaire. La formation la plus récente est des sables de la Puisaye remontant à la période Crétacé. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « n°364 - Bellegarde-du-Loiret » de la carte géologique au 1/50 000ème du département du Loiret[7],[8] et sa notice associée[9].

Carte géologique de la commune
Ère Période Époque Formations géologiques
Cénozoïque
(0 - 66.0)
Quaternaire
(0 - 2.58)
Holocène
X  : dépôts anthropiques
FC  : alluvions et colluvions du fond des vallées secondaires, Holocène
Pléistocène
qN  : sables et galets éoliens, Quaternaire
Néogène
(2.58 - 23.03)
Pliocène  non présent
Miocène
m3-p1SASo  : sables et argiles de Sologne, Langhien supérieur à Pliocène inférieur
m2MSO  : marnes et sables de l'Orléanais, Burdigalien
Paléogène
(23.03 - 66.0)
Oligocène  non présent
Éocène  non présent
Paléocène  non présent

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 12,67 km2[10],[Note 1]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 12,8 km2[8]. Son relief est relativement plat puisque la dénivelée maximale atteint 32 mètres. L'altitude du territoire varie entre 115 m et 147 m[13].

Hydrographie

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La commune est traversée par le Canal d'Orléans (4,413 km). Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 23,54 km, comprend également divers petits cours d'eau dont le fossé 01 du Bourg Neuf (0,473 km)[14].

Le canal d’Orléans court sur 78,65 kilomètres entre Orléans, où il débouche dans la Loire et Châlette-sur-Loing, où il rejoint le canal du Loing et le canal de Briare au niveau du bief de Buges. La commune de Combreux est traversée par le bief de Moulin-Rouge, d'une longueur de 1 500 m, et une partie du bief de partage. Ce dernier constitue le point le plus haut du canal. De son extrémité ouest, l’écluse de Combreux, les embarcations pouvaient rejoindre la Loire à Orléans par un parcours de 31,8 km présentant une dénivelée de 28,83 m. De son extrémité est, elles pouvaient rejoindre le Loing par un parcours de 27,9 km et une dénivelée de 41,31 m. Le canal est en plein essor de 1692 à 1793. De 1 500 à 2 000 bateaux remontent chaque année la Loire depuis Nantes pour gagner Paris. Mais avec la concurrence du rail, le trafic diminue puis disparaît complètement au début du 20e siècle. Le canal est déclassé en 1954 des voies navigables et entre dans le domaine privé de l’État[15].

Divers étangs alimentant le canal d'Orléans en eau complètent le réseau hydrographique. Il s'agit de l'étang Neuf (8,65 ha), de l'étang de la Vallée (71,19 ha), de l'étang du Brin d'Amour (3,12 ha) et de l'étang du Crot aux Sablons (9,48 ha)[16].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[17]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Sud-ouest du bassin Parisien » et « Moyenne vallée de la Loire »[18].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 694 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[17]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saint-Benoît-sur-Loire à 16 km à vol d'oiseau[19], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 687,0 mm[20],[21]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[22].

Milieux naturels et biodiversité

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Zones Natura 2000

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Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives «Habitats » et «Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones Spéciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection Spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État Membre. les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[23],[24].

Les sites Natura 2000 présents sur le territoire communal de Combreux sont les suivants[INPN 1] :

Numéro Type Nom Arrêté Document d’objectifs Localisation
FR2410018 ZPS Forêt d’Orléans Arrêté du 23 décembre 2003 portant désignation du site Natura 2000 Forêt d’Orléans[25]. Validé le 10 juin 2005 Dans la partie nord de la commune[26].
FR2400524 SIC Forêt d’Orléans et périphérie Arrêté du 20 août 2014 portant désignation du site Natura 2000 forêt d'Orléans et périphérie (zone spéciale de conservation)[27]. Validé le 10 juin 2005 Un noyau est localisé dans la partie extrême-nord de la commune, en limite de Seichebrières[26].

Le site de la « forêt d'Orléans » s'étend du nord-est de l'agglomération orléanaise jusqu'aux portes de Gien, suivant un arc de cercle d'une soixantaine de kilomètres de long et d'une largeur variant de 2 à 15 km environ. Cet ensemble forestier quasi continu est majoritairement domanial. La forêt domaniale est constituée de trois massifs distincts, de l'ouest vers l'est, les massifs d'Orléans, Ingrannes et Lorris (communément considéré en deux sous-massifs : Lorris-Châteauneuf et Lorris-Combreux), en périphérie desquels se trouvent d'autres parcelles forestières. La surface globale des trois massifs domaniaux est de 34 500 hectares. D'une surface totale de 32 177 ha, le site est constitué de deux grandes entités couvrant la presque intégralité des massifs forestiers domaniaux d'Ingrannes et de Lorris. Ces deux grandes entités englobent également d'autres parcelles forestières, ainsi que des étangs, en périphérie, de même que la grande « clairière » de Sully-la-Chapelle, Ingrannes et Seichebrières incluse dans le massif d'Ingrannes. Ce site présente un grand intérêt ornithologique notamment avec la nidification du balbuzard pêcheur, de l'aigle botté, du circaète Jean-le-Blanc, de la bondrée apivore, du busard Saint-Martin, de l'engoulevent d'Europe, des pics noir, mar et cendré, de l'alouette lulu et de la fauvette pitchou. Les étangs constituent par ailleurs des sites d'étape migratoire importants pour différentes espèces[INPN 2].

Le site de la « forêt d'Orléans et périphérie » d'une surface totale de 2 226,40 ha, est morcelé en 38 entités. Celles-ci, de tailles variables (de 0,9 à 347 ha), sont disséminées sur les 3 massifs et leurs périphéries. Au cours de la réalisation du document d'objectifs, à la suite des inventaires de terrain, l'absence d'habitat ou habitat d'espèce d'intérêt communautaire dans certaines entités a conduit à la proposition de leur suppression (13 entités concernées, pour une surface totale de 207,90 ha). L'intérêt du site réside dans la qualité des zones humides (étangs, tourbières, marais, mares), la grande richesse floristique, avec un intérêt élevé pour les bryophytes, les lichens et les champignons. 17 habitats naturels d’intérêt communautaire sont répertoriés sur le site qui présente aussi un intérêt faunistique, notamment l’avifaune, les chiroptères, les amphibiens et les insectes. Ce site présente une faible vulnérabilité dans les conditions actuelles de gestion ; il s’agit en effet de parcelles de forêt domaniale dont la gestion actuelle n’induit pas de contraintes particulières pour les espèces citées. Certaines comme le balbuzard pêcheur font l’objet d’une surveillance. D’autres espèces justifieraient un suivi, comme le sonneur à ventre jaune, l’aigle botté, la pie-grièche écorcheur[INPN 3].

Zones nationales d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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Carte des ZNIEFF de la commune et de ses abords.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Combreux comprend une ZNIEFF[INPN 4], dénommée « Massif forestier d'Orléans », d'une superficie de 36 086 hectares, s'étend sur 17 communes, dont Combreux, et se superpose à la zone Natura 2000 de même nom[28]. Son altitude varie entre 126 et 174 m[INPN 5]. La forêt d'Orléans repose pour l'essentiel sur des terrains de nature comparable à celle des terrains de la Sologne (Burdigalien) épandus sur le coteau de Beauce. Les formations végétales sont donc plutôt acidoclines à acidiphiles avec des secteurs secs et d'autres très humides. L'intérêt dépasse les contours complexes du massif domanial et s'étend également aux lisières et enclaves privées qui le prolongent[INPN 6].

Probablement du gaulois komboro passé en latin médiéval avec le sens « d'abattis d'arbres pour former un barrage à poisson sur un cours d'eau » (idem pour Combres en Eure-et-Loir)[29].

De l'Antiquité au Moyen Âge

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Combreux existait dès l'antiquité gallo-romaine. La voie romaine d'Orléans à Sens passait à proximité de son territoire, d'ailleurs on y retrouve des débris de briques romaines en quantité.
Son nom latin Combriosium, viendrait de Combri (en vieux français combres) qui signifie soit abattis de bois, car selon Aimoin, un moine de l'abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire, mort en 1008, Clotaire II pour échapper à ses ennemis, se réfugie dans la forêt d'Orléans et s'y retranche derrière des fortifications faites d'arbres coupés et amoncelés sur le territoire d'Orléans. Polluche ainsi que l'abbé Patron dans ses recherches historiques dans l'Orléanais corrobore cette explication.
Soit selon des auteurs contemporains, tel que Jacques Soyer, le mot Combreux vient du gaulois : comboros, qui signifie barrage pour arrêter les poissons, ce qui est plus probable étant donné le nombre d'étangs recouvrant le territoire communal[30]. Il est probable que les rois de France ont connu Combreux entre le VIIe siècle et le IXe siècle, car ils aimaient venir chasser dans cette immense forêt ; il est tout aussi probable que le village a été doté de constructions servant de rendez-vous de chasse. De nombreux Capétiens ont résidé à Vitry-aux-Loges, distant de 3,5 km de Combreux, où se trouvait un château royal, une des résidences de Henri Ier, qui y mourut en 1006. En 1124, le nom de Combreux est mentionné dans une donation où Gui de La Tour fait présent à Saint-Nicolas-d'Acy de « vinage de Combris, au pays d'Orléans ».
Vers la fin du XIIIe siècle le nom de Combreux réapparaît, après la mort de Saint Louis en 1270. Jean Dugué, un paysan, souffre d'un ulcère sur la jambe qui l'empêche de travailler ; ayant appris les miracles qui se produisent au tombeau de ce roi défunt, il décide de se rendre en pèlerinage, au tombeau de Louis à Saint-Denis. Après plusieurs jours de marche et de prières, il retourne entièrement guéri. Une charte datée du figurant dans les manuscrits de Daniel Polluche assure les droits et privilèges des habitants de Combreux sur la forêt d'Orléans. L'intérêt de cette charte est qu'elle répond à une plainte adressée par « le curé et les habitants de Combreux », ce qui prouve qu'au XIVe siècle, ce village est déjà érigé en paroisse alors que sa population ne dépasse jamais les 400 habitants.

L'époque moderne

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Combreux n'est pas épargné par les guerres de religion : dans une expédition notariée datée de 1633, Mme Marie de Picot né Montliart y écrit que « par le malheur des guerres civiles, l'église de la paroisse de Combreux consacrée à l'honneur de Dieu et de saint Pierre, a été par ceux de la religion prétendue réformée, non seulement incendiée, mais ruinée jusqu'aux fondements, en sorte que depuis, le divin service n'y est plus célébré. » Elle obtient par la suite l'autorisation de l'évêque d'Orléans de reconstruire l'église locale. Dès 1636, l'édifice est achevé : les termes « nouvelle Esglise bastye » apparaissent dans une expédition notariée datée du . Combreux ne semble pas avoir été marqué par la Révolution française, pour le moment on ne trouve aucune trace de cette localité durant cette période.

Combreux du XIXe siècle à nos jours

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En 1803, la paroisse de Combreux est rattachée, avec celle de Seichebrières, à la paroisse de Vitry-aux-Loges, à cause du manque de moyens nécessaires pour subvenir aux besoins d'un curé. Jusqu'en 1840, le conseil municipal fait de nombreuses démarches pour que leur village ait son propre curé. Par ordonnance royale du l'autorisation est donnée. Mais le village n'étant pas assez riche pour restaurer l'église et construire un presbytère, le plus fortuné des Combreusiens, le comte de La Rochefoucauld duc d'Estissac, consent le à faire bâtir et rénover les bâtiments nécessaires. C'est à partir de cette date, que la famille châtelaine entreprend de grands travaux, une mairie et une école sont construites, ainsi qu'un pensionnat tenu par les sœurs de la Providence de Sens. Par la suite cette famille entreprend une transformation totale de leur château, c'est ainsi qu'un ensemble de communs est construit composé de grandes écuries, d'appartements et de pavillons destinés à loger le personnel. Le château est lui aussi modifié un étage supplémentaire est créé, et il est décoré dans le style néogothique. Parallèlement à ces grands travaux un pèlerinage en l'honneur de la Vierge est mis en place à partir de 1877, jusqu'à 20 000 personnes viennent se recueillir en 1904[31]. Par la suite le nombre de pèlerins diminue et après la Seconde Guerre mondiale il est arrêté. Entre 1939 et 1945, Combreux est touché par la guerre, en 1940, la totalité de la population s'enfuit, puis le village est occupé par les Allemands puis libéré en août 1944. Par la suite, Combreux connaît comme beaucoup de villages français un déclin démographique, et seulement depuis les années 1990 la population augmente et de nombreuses maisons se construisent.

Blasonnement

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Les armoiries de Combreux se blasonnent ainsi :

D'azur fretté d'or de dix pièces; au chef voûté d'or chargé de trois falots allumés de gueules.

Adoptées par décision du conseil municipal du 28 novembre 2008.

Au , Combreux est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[32]. Elle est située hors unité urbaine[33]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Orléans, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[33]. Cette aire, qui regroupe 136 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[34],[35].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (66,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (66,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60,5 %), terres arables (11,9 %), prairies (11,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,1 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %), eaux continentales[Note 3] (4,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %)[36].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Planification

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Plan local d'urbanisme

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En 2016, la commune ne dispose pas de document d'urbanisme approuvé[37]. De ce fait seules les règles générales du règlement national d'urbanisme s'appliquent. Ainsi tout terrain situé hors des parties actuellement urbanisées est inconstructible hormis dans certains cas spécifiques[38].

Documents d'orientations intercommunaux

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La commune est membre du pays Forêt d'Orléans - Val de Loire, qui regroupe 32 communes. En 2012 les Pays Forêt d'Orléans Val de Loire, Loire Beauce et Sologne Val-sud sont les seuls territoires du département du Loiret ne disposant pas de schéma de cohérence territoriale (SCoT). Compte tenu de l'intérêt de cet outil pour l'avenir des territoires, les élus de ces pays décident d'engager une démarche commune d'élaboration de SCoT. Le comité syndical du Pays Forêt d'Orléans - Val de Loire décide de prendre le 8 octobre 2015 la compétence « Elaboration, gestion et suivi du Schéma de Cohérence Territoriale » et, après avis favorable conforme des différentes communes membres (le 15 janvier 2016 pour Combreux), le préfet approuve la modification des statuts en ce sens le 19 février 2016[39]. Les trois SCoT sont lancés officiellement et simultanément à La Ferté-Saint-Aubin le 21 juin 2014[40], l'assistance à maîtrise d'ouvrage étant confiée à un seul bureau d'études[41]. Après étude et concertation de 2014 à 2017, le document doit être approuvé en 2018[42].

Voies de communication et transports

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Réseau routier principal de la commune de Combreux (avec indication du trafic routier 2014).

Infrastructures routières

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La commune est traversée par deux routes départementales : la RD 960 (371 véhicules/jour), qui relie Châteauneuf-sur-Loire à Saint-Jean-de-Braye[43] et la RD 924 (656 véhicules/jour), qui raccorde le centre-bourg à la RD 960[43]. Complétant ces voies, la commune est sillonnée de plusieurs voies communales et chemins ruraux desservant ses fermes et hameaux et les bourgs environnants.

Transports en commun

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En 2016, la commune est desservie par la ligne no 17 du réseau Ulys, le réseau interurbain de transport par autocar du Conseil départemental du Loiret[44]. Cette ligne, qui relie Beaune-la-Rolande à Orléans, propose un nombre de dessertes variable en fonction des jours ouvrables de la semaine[45]. Des correspondances SNCF sont assurées dans la gare d'Orléans. À compter du , la compétence des services de transports routiers interurbains, réguliers et à la demande est transférée des départements aux régions, et donc localement du département du Loiret à la région Centre-Val de Loire, consécutivement à la loi NOTRe du 7 août 2015[46].

Risques naturels et technologiques

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La commune de Combreux est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible)[47]. Entre 1989 et 2019, deux arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune pour des inondations et coulées de boues[48].

Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités[49].

Par ailleurs le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[50]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune, dont le bourg, est soumise à un aléa « fort » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)[51].

Depuis le , la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante[52]. La commune, à l’instar de l’ensemble du département, est concernée par un risque très faible[48].

Politique et administration

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Découpage territorial

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Bloc communal : Commune et intercommunalités

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La paroisse de Combreux acquiert le statut de municipalité avec le décret du de l'Assemblée Nationale[53] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[54]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central[55]. Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création[56].

La commune est membre de la Communauté de communes des Loges depuis sa création le [57].

Circonscriptions de rattachement

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Sous l'Ancien Régime, à la veille des États généraux de 1789, la paroisse de Combreux était rattachée sur le plan ecclésiastique à l'ancien diocèse d'Orléans, archidiaconé de Pithiviers, sur le plan judiciaire au bailliage d'Orléans , sur le plan militaire au gouvernement d'Orléans et sur le plan administratif à la généralité d'Orléans, élection d'Orléans[58].

La loi du divise le pays en 83 départements découpés chacun en six à neuf districts eux-mêmes découpés en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les départements, sont le siège d’une administration d’État et constituent à ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Combreux est alors incluse dans le canton de Vitry-aux-Loges, le district de Boiscommun et le département du Loiret[59].

La recherche d’un équilibre entre la volonté d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exécution et le contrôle des lois d’une part, et la volonté d’accorder une certaine autonomie aux collectivités de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 à 1838[60]. Les découpages territoriaux évoluent ensuite au gré des réformes visant à décentraliser ou recentraliser l'action de l'État. La régionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit à la création de régions[61]. L'acte I de la décentralisation de 1982-1983 constitue une étape importante en donnant l'autonomie aux collectivités territoriales, régions, départements et communes[62]. L'acte II intervient en 2003-2006[63], puis l'acte III en 2012-2015.

Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Combreux aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.

Circonscription Nom Période Type Évolution du découpage territorial
District Boiscommun 1790-1795 Administrative La commune est rattachée au district de Boiscommun de 1790 à 1795[56],[59]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance[64].
Canton Vitry aux Loges 1790-1801 Administrative et électorale Le 10 février 1790, la municipalité de Combreux est rattachée au canton de Vitry aux Loges[65],[56]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du 26 juin 1793, et ne conservent qu'un rôle électoral[64]. Ils permettent l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[66]. Les cantons acquièrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795.
Châteauneuf 1801-2015 Sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 59 à 31[67]. Combreux est alors rattachée par arrêté du 9 vendémiaire an X (30 septembre 1801) au canton de Châteauneuf, sous le nom de Combreux[68],[56].
Châteauneuf-sur-Loire 2015- Électorale La loi du [69] et ses décrets d'application publiés en février et [70] introduisent un nouveau découpage territorial pour les élections départementales. La commune est alors rattachée au nouveau canton de Châteauneuf-sur-Loire[70]. Depuis cette réforme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compétence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau découpage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est désormais uniquement une circonscription électorale dédiée à l'élection d'un binôme de conseillers départementaux siégeant au conseil départemental[71].
Arrondissement Orléans 1801- Administrative Combreux est rattachée à l'arrondissement d'Orléans depuis sa création en 1801[56],[68].
Circonscription législative 6e circonscription 2010- Électorale Lors du découpage législatif de 1986, le nombre de circonscriptions législatives passe dans le Loiret de 4 à 5. Un nouveau redécoupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siège de député « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par département varie désormais de 1 à 21[72],[73]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq à six[74]. Combreux, initialement rattachée à la troisième circonscription, est, après 2010, rattachée à la sixième circonscription[75].

Collectivités de rattachement

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La commune de Combreux est rattachée au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire[76], à la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivités territoriales.

Politique et administration municipales

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Conseil municipal et maire

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Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Combreux, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours, les électeurs pouvant modifier les listes, panacher, ajouter ou supprimer des candidats sans que le vote soit nul[77], pour un mandat de six ans renouvelable[78]. Il est composé de 11 membres[79]. L'exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1854 1856 Alexandre Jules de La Rochefoucauld   1er duc d'Estissac
1856 1889 Roger de La Rochefoucauld
fils du précédent
  2e duc d'Estissac
1889 1930 Alexandre de La Rochefoucauld
fils du précédent
  3e duc d'Estissac
1930 1950 Louis de La Rochefoucauld
fils du précédent
  4e duc d'Estissac
1950 2001 Alexandre de La Rochefoucauld
fils du précédent
  5e duc d'Estissac
2001 2008 André Tosi    
2008 2014 Mark Warner    
mars 2014 En cours Philibert de La Rochefoucauld[80],[81]
fils d'Alexandre de La Rochefoucauld
   

Équipements et services

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Environnement

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Gestion des déchets

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En 2016, la commune est membre du SICTOM de la région de Châteauneuf-sur-Loire, créé en 1976. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles[Note 4], des emballages ménagers recyclables et des encombrants en porte à porte et du verre en points d’apport volontaire[82]. Un réseau de dix déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…). La déchèterie la plus proche de la commune est située sur la commune de Vitry-aux-Loges[83]. L'élimination et la valorisation énergétique des déchets ménagers et de ceux issus de la collecte sélective sont effectuées par le SYCTOM de Gien-Châteauneuf-sur-Loire qui comprend un centre de transfert de déchets ménagers et un centre de stockage de déchets ultimes (CSDU) de classe II à Saint-Aignan-des-Gués ainsi qu'une usine d’incinération des ordures ménagères à Gien-Arrabloy[82].

Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes des Loges en application de la loi NOTRe du [84].

Production et distribution d'eau

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Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[85]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurées par le syndicat intercommunal d'alimentation en eau potable de Sury-aux-Bois - Châtenois - Combreux, un syndicat créé en 1969 desservant trois communes : Châtenoy, Combreux et Sury-aux-Bois[86],[87],[88]. La loi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du 1er janvier 2020. Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l'exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes[89],[90].

Assainissement

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La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte[91], est assurée par la commune elle-même[92]. La commune est raccordée à une station d'épuration située sur le territoire communal mise en service le et dont la capacité nominale de traitement est de 540 EH, soit 90 m3/jour. Cet équipement utilise un procédé d'épuration de type lagunage naturel. Son exploitation est assurée par Commune de Combreux[93],[94].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[95]. En 2016, la communauté de communes des Loges assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[96],[97].

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[98]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[99].

En 2021, la commune comptait 273 habitants[Note 5], en évolution de −1,44 % par rapport à 2015 (Loiret : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
212268255267260286289343330
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
388403367393388397433434383
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
396362358350323292273269239
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
206183163173142202234243263
2018 2021 - - - - - - -
276273-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[100] puis Insee à partir de 2006[101].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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  • Le Marquis Dessolles, propriétaire du château de Combreux.

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[11],[12]
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
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Références

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Inventaire national du patrimoine naturel

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Autres sources

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Bibliographie

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  • Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne).
  • Camille Bloch, Cahiers de doléances du bailliage d'Orléans pour les États généraux de 1789 - tome 1, Orléans, Ministère de l'Instruction publique, (lire en ligne)
  • Camille Bloch, Cahiers de doléances du bailliage d'Orléans pour les États généraux de 1789 - tome 2, Orléans, Ministère de l'Instruction publique, (lire en ligne)
  • Collectif, Loiret : un département à l'élégance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
  • Abbé Patron, Département du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, Comédit, 1991, réédition de 1870, 511 p. (ISBN 978-2-909112-01-5 et 2-909112-01-2)
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)
  • Roland Rabartin, Le Canal d'Orléans au fil du temps, Paris, Conseil général du Loiret, , 80. (ASIN B000X7TUVU)

Articles connexes

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