(13) Égérie
Demi-grand axe (a) |
385,336 × 106 km (2,576 ua) |
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Périhélie (q) |
352,719 × 106 km (2,358 ua) |
Aphélie (Q) |
417,953 × 106 km (2,794 ua) |
Excentricité (e) | 0,085 |
Période de révolution (Prév) |
1 509,977 j (4,13 a) |
Vitesse orbitale moyenne (vorb) | 18,52 km/s |
Inclinaison (i) | 16,540° |
Longitude du nœud ascendant (Ω) | 43,305° |
Argument du périhélie (ω) | 81,401° |
Anomalie moyenne (M0) | 339,787° |
Catégorie | Astéroïde de la ceinture principale |
Dimensions | 207,6 km |
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Masse (m) | 9,4 × 1018 kg |
Masse volumique (ρ) | ? 2 000 kg/m3 |
Gravité équatoriale à la surface (g) | 0,058 0 m/s2 |
Vitesse de libération (vlib) | 0,109 8 km/s |
Période de rotation (Prot) | 0,293 5 j |
Classification spectrale | G |
Magnitude absolue (H) | 6,74 |
Albédo (A) | 0,083 |
Température (T) | ~174 K |
Date | |
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Découvert par | Annibale De Gasparis |
Nommé d'après | Égérie |
Désignation | A850 VA |
(13) Égérie, internationalement (13) Egeria, est un gros astéroïde de la ceinture principale.
Découverte
[modifier | modifier le code]Il fut découvert par Annibale de Gasparis le . Urbain Le Verrier, dont les calculs avaient mené à la découverte de Neptune, lui donna le nom de la nymphe (ou déesse, selon la source) Égérie d'Aricie, en Italie. Égérie était la femme de Numa Pompilius, second roi de Rome.
Occultations
[modifier | modifier le code]Égérie a occulté une étoile le . À cette occasion, son disque fut déterminé d'aspect quasiment circulaire (217 × 196 km). Le , il occulta une autre étoile, dont l'observation fut suivie par plusieurs observateurs depuis le Nouveau-Mexique et l'Arizona, coordonnées par le programme IOTA (Asteroid Occultation Program). Le résultat a montré qu'Égérie présente un profil approximativement circulaire à la Terre, de 214,8 × 192 km, parfaitement en accord avec l'occultation de 1992. L'astéroïde a également été étudié par radar.
En 1988, une recherche de satellites ou de poussière en orbite autour de cet astéroïde a été réalisée en utilisant le télescope UH88 des observatoires du Mauna Kea, mais l'effort fut vain. L'analyse spectrale d'Égérie montre une forte et inhabituelle teneur en eau, soit 10,5-11,5 % de la masse totale du corps céleste. Cela fait d'Égérie un candidat de premier plan pour les futurs projets miniers d'exploitation d'eau.
Références
[modifier | modifier le code]- « rotation » (archivé sur Internet Archive)
- « albédo » (archivé sur Internet Archive)