Éradicateurs
Les éradicateurs est le terme désignant les tenants d'une faction dure de la classe dirigeante politico-militaire algérienne pendant la guerre civile algérienne des années 1990, qui a opposé le gouvernement de l'interruption du processus électoral des « janviéristes » à l'AIS branche armée du Front islamique du salut vainqueurs du premier tour des élections législatives.
Les éradicateurs refusent tout compromis avec les hommes politiques islamistes et soutiennent l'élimination par la force des organisations militantes et le refus total de discussions avec leurs représentants.
Khaled Nezzar, ancien ministre de la défense algérien est considéré comme « le chef de file des « éradicateurs » durant la guerre civile », il meurt le 29 décembre 2023[1].
L'option opposée, connue sous la dénomination dialoguistes, considère que la seule issue au conflit est le dialogue et la réconciliation nationale.
En fin de compte, c'est la faction dialoguiste qui l'emporte, et les présidences de Bouteflika depuis 1999 sont marquées par des amnisties visant à réintroduire les islamistes dans le processus politique constitutionnel.
La Plate-forme de Sant'Egidio, qui unit en 1995 la plupart des partis d'opposition algériens, est en grande partie dirigée contre la tendance éradicatrice.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Les éradicateurs » (voir la liste des auteurs).
- Karim Amrouche,Khaled Nezzar, une histoire des guerres d’Algérie, (30 décembre 2023) sur Le Monde.
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Ali Yahia Abdennour, Algérie : raisons et déraison d'une guerre, L'Harmattan, 1996, 217 p. (ISBN 9782738448675)