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Šibenik

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Šibenik
Sebenic[1]
Blason de Šibenik
Héraldique
Drapeau de Šibenik
Drapeau
Šibenik
Vue de Šibenik
Administration
Pays Drapeau de la Croatie Croatie
Comitat Šibenik-Knin
Maire Željko Burić[2] HDZ
Code postal 22000
Indicatif téléphonique international +(385)
Indicatif téléphonique local (0) 22
Démographie
Population 34 302 hab. (2011[3])
Densité 86 hab./km2
Population municipalité 46 332 hab. (2011[4])
Géographie
Coordonnées 43° 44′ 02″ nord, 15° 53′ 44″ est
Altitude m
Superficie 39 950 ha = 399,5 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Croatie
Voir sur la carte topographique de Croatie
Šibenik
Géolocalisation sur la carte : Croatie
Voir sur la carte administrative de Croatie
Šibenik
Géolocalisation sur la carte : comitat de Šibenik-Knin
Voir sur la carte administrative du comitat de Šibenik-Knin
Šibenik
Liens
Site web www.sibenik.hr

Šibenik (en italien Sebenico) est une ville et une municipalité de Croatie située en Dalmatie. Elle est le chef-lieu du comitat de Šibenik-Knin. Au recensement de 2011, la municipalité comptait 46 332 habitants, dont 94,02 % de Croates et la ville seule comptait 34 302 habitants[5].

Histoire ancienne

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Dans la localité de Danilo, se trouve un site archéologique important, qui atteste la présence humaine dès le néolithique. La céramique de Danilo a donné son nom à la "culture de Danilo" (4 800-3 900 av. J.-C.).

La ville est fondée au Xe siècle au bord d’une baie profonde à l’embouchure de la rivière Krka, elle est pour une courte période la capitale du Royaume croate. Le centre historique de la vieille ville est surplombé par la forteresse Saint-Michel. Le site reçoit le nom latin de "Sibinicum". En 1066, sous le règne de Petar Krešimir IV de Croatie, il est fait pour la première fois mention de la ville sous ce nom.

La cathédrale Saint-Jacques, inscrite en 2000 sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO[6], a été construite entre 1431 et 1535 par des artisans italiens (Francesco di Giacomo, Niccolò di Giovanni Fiorentino) et dalmates (Juraj Dalmatinac (v. 1420-1473) ; elle témoigne des échanges considérables qui se sont déroulés entre l'Italie du Nord, la Dalmatie et la Toscane du XVe au XVIe siècle dans le domaine des arts), et illustre la fusion réussie de l'art gothique et de la Renaissance[6]. Elle fut en son temps le seul bâtiment d'Europe dont la voûte en pierre fut construite sans mortier ni charpente en bois. Novateur, Dalmatinac imagine une nouvelle méthode d'assemblage, sans joint, à l'aide de dalles de pierre taillées sur mesure et insérées dans des arcs doubleaux grâce à des languettes et des rainures. À sa mort, Nikola Firentinac (forme locale du nom Niccolò di Giovanni Fiorentino), fidèle à son projet, termine la partie supérieure. Elle porte aussi une frise ornée de soixante et onze portraits sculptés de femmes, d'hommes et d'enfants. Fait remarquable, la cathédrale Saint-Jacques compte parmi les tout premiers édifices de la première Renaissance bâtis hors d'Italie.

Giorgio Schiavone, un peintre croate qui vécut en Italie, s'y installa à partir de 1463, tout en se rendant de temps en temps à Padoue[7]. Il est mort le 6 décembre 1504. On peut voir une de ses œuvres, une Vierge à l'Enfant dans le monastère Saint-Laurent[8].

La ville de Šibenik possède également un autre site inscrit, en 2017, sur la liste du patrimoine mondial par l'UNESCO, il s'agit de la forteresse Saint-Nicolas (Tvrđava Sv. Nikole en croate)[9].

La forteresse Saint-Nicolas a été construite durant le XVIe siècle sur le côté gauche de l'entrée du canal Saint-Antoine (Sv. Ante), sur l'île appelée Ljuljevac. La forteresse Saint-Nicolas tire son nom du monastère bénédictin dédié à saint Nicolas, qui se trouvait sur l'île avant d'être démoli pour faire place à la forteresse. À la demande de la population croate de Šibenik, le capitaine vénitien Alojzije de Canal a décidé de construire un fort sur une île de Ljuljevac le . La forteresse a été conçue et construite par le célèbre architecte et bâtisseur vénitien Hyeronimus di San Michaela. Son utilité initiale est d'empêcher les bateaux turcs d'atteindre le port. Armée avec 32 canons, sa taille et son aspect contribuent également à son caractère dissuasif.

Au total il y a quatre forteresses dans la ville de Šibenik :

  • La forteresse Saint-Nicolas (Tvrđava Sv. Nikole)
  • La forteresse Saint-Michel (Tvrđava Sv. Mihovila)
  • La forteresse Saint-Jean (Tvrđava Sv. Ivana)
  • La forteresse Šubićevac (Tvrđava Šubićevac ou Tvrđava Barone)

Histoire moderne

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Les Turcs la convoitèrent longtemps avant que les Autrichiens ne l'occupent. Puis les Français l'occupèrent pendant une huitaine d'années à la suite du traité de Presbourg (1805). Les Austro-Hongrois qui ont succédé aux troupes de Napoléon Ier gardèrent le pouvoir jusqu'en 1918, année à la fin de laquelle la ville passe sous domination italienne. En 1921, à la suite du traité de Rapallo Šibenik fut rattachée au royaume des Serbes, Croates et Slovènes. Toutefois, la guerre de 1939-1945 devait ramener l'occupant italien.

La municipalité de Šibenik compte 32 localités :

Personnalités nées à Šibenik

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Vue Sud de Šibenik depuis la forteresse Saint Michel
Panorama de Šibenik

La ville de Šibenik est jumelée avec[10] :

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Pierre Jurieu, Abbregé de l'histoire du Concile de Trente. Avec un discours contenant les reflexions historiques sur les Conciles, ... par Pierre Jurieu. Premiere (-seconde) partie, , 480 p. (lire en ligne), p. 143.
  2. (hr) Gouvernement de Croatie, « Adresse et contact de la ville », sur vlada.hr (consulté le )
  3. Recensement 2011 sur dzs.hr, Crostat - Bureau central de statistiques, "Population in major settlements"
  4. Recensement 2011 sur dzs.hr, Crostat - Bureau central de statistiques, "Population in major towns and municipalities"
  5. Recensement 2011 sur dzs.hr, Crostat - Bureau central de statistiques, "Census of Population, Households and Dwellings 2011"
  6. a et b « Cathédrale Saint-Jacques de Šibenik », sur unesco.org (consulté le )
  7. « Giorgio Schiavone », sur Nationalgallery.org (consulté le )
  8. Valérie Bougault, « Actualités Meaux-Écouen », Connaissance des Arts, no 615,‎ , p.26
  9. UNESCO Centre du patrimoine mondial, « Ouvrages de défense vénitiens du XVIe au XVIIe siècle : Stato da Terra - Stato da Mar occidental », sur whc.unesco.org (consulté le )
  10. Gradovi prijatelji