Vipera ammodytes
Vipère ammodyte, Vipère cornue
- Coluber ammodytes Linnaeus, 1758
- Vipera aspis balcanica Buresch & Zonkov, 1934
- Vipera ammodytes ruffoi Bruno, 1968
- Vipera ammodytes gregorwallneri Sochurek, 1974
Vipera ammodytes, la Vipère ammodyte ou vipère cornue, est une espèce de serpents de la famille des Viperidae[1].
Répartition
[modifier | modifier le code]L'espèce se rencontre dans le nord-est de l'Italie, en Autriche en Carinthie et Styrie du sud, dans l'ouest de la Hongrie, en Slovénie, en Croatie (dont certaines îles de l'Adriatique), en Bosnie-Herzégovine, en Serbie, au Kosovo, au Monténégro, en Albanie, en Macédoine, en Grèce (dont les Cyclades : Paros, Antiparos, Andros, Tinos et l'îlot de Strongylo), en Roumanie, en Bulgarie et en Turquie[1],[2].
Description
[modifier | modifier le code]Vipera ammodytes mesure en général moins de 85 cm mais certains individus peuvent atteindre 95 cm. C'est une vipère trapue qui grâce à la petite corne qui termine son museau, ne peut être confondue avec aucune autre vipère européenne, à l'exception de la vipère de Lataste, qui n'occupe pas la même aire géographique. Les anglophones l'appellent d'ailleurs long-nosed viper, vipère à long nez.
Venin
[modifier | modifier le code][3]Les morsures sont rares mais son venin est très actif et dangereux pour l’homme[4] car il est injecté en grande quantité et est beaucoup plus fort que celui des vipères aspics et péliades (10 à 12 fois plus fort). Les symptômes sont : vomissements, diarrhée, douleurs abdominales, hypotension. Ces morsures nécessitent l'injection d'un sérum antivenimeux[5].
Liste des sous-espèces
[modifier | modifier le code]Selon The Reptile Database (29 janvier 2014)[6] :
- Vipera ammodytes ammodytes (Linnaeus, 1758) ;
- Vipera ammodytes meridionalis (Boulenger, 1903) ;
- Vipera ammodytes montandoni (Boulenger, 1904).
Étymologie
[modifier | modifier le code]Son nom d'espèce vient du latin ammodytēs, « serpent d'Afrique qui se cache dans le sable », lui-même construit à partir du Grec ancien αμμος', « sable » et δυτης, « qui s'enfonce »[7].
Taxinomie
[modifier | modifier le code]Vipera transcaucasiana a été considérée comme une sous-espèce de Vipera ammodytes et le reste parfois comme pour Joger ou Nilson[1].
Publications originales
[modifier | modifier le code]- Linnaeus, 1758 : Systema naturae per regna tria naturae, secundum classes, ordines, genera, species, cum characteribus, differentiis, synonymis, locis, ed. 10 (texte intégral).
- Boulenger, 1903 : On the Geographical Variations of the Sand-Viper (Vipera ammodytes). Proceedings of the Zoological Society of London, vol. 1903, p. 185-186 (texte intégral).
- Boulenger, 1904 : On the sand viper of Roumania (Vipera ammodytes, var. Montandoni). The Annals and Magazine of Natural History, sér. 7, vol. 14, p. 134-135 (texte intégral).
Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) Référence Animal Diversity Web : Vipera ammodytes (consulté le )
- (en) Référence Fauna Europaea : Vipera ammodytes (Linnaeus, 1758) (consulté le )
- (fr + en) Référence ITIS : Vipera ammodytes (Linnaeus, 1758) (consulté le )
- (en) Référence NCBI : Vipera ammodytes (taxons inclus) (consulté le )
- (en) Référence Reptarium Reptile Database : Vipera ammodytes (Linnaeus, 1758) (consulté le )
- (en) Référence UICN : espèce Vipera ammodytes (Linnaeus, 1758) (consulté le )
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Reptarium Reptile Database, consulté lors d'une mise à jour du lien externe
- UICN, consulté lors d'une mise à jour du lien externe
- Vipera ammodytes
- Terra nova : La vipère
- Sérum antivenimeux
- Reptarium Reptile Database, consulté le 29 janvier 2014
- Jean Lescure et Bernard Le Garff, L'étymologie des noms d'amphibiens et de reptiles d'Europe, Paris, Belin, coll. « Éveil nature », , 207 p. (ISBN 2-7011-4142-7)