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SCAN 30

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SCAN 30
SCAN 30 (G-44A)
SCAN 30 (G-44A)

Rôle Hydravion de liaison
Constructeur Société de construction aéronavale de La Rochelle
Équipage 1 pilote
Production 41 exemplaires[1]
Dimensions
Image illustrative de l’article SCAN 30
Longueur 9,44 m
Envergure 13,92 m
Hauteur 2,75 m
Masse et capacité d'emport
Max. à vide 1,5 t
Max. au décollage 2,2 t
Passagers 4
Motorisation
Moteurs 2 moteurs V8 Salmson As-10C
Puissance unitaire kW
(240 ch)
Performances
Vitesse maximale 230 km/h
Plafond 4 500 m

Le S.C.A.N. 30 ou SCAN 30 est un aéronef amphibie-hydravion à coque bimoteur de liaison français, de la Société de construction aéronavale de La Rochelle, en Charente-Maritime. Il est fabriqué à 41 exemplaires sous licence du Grumman G-44 Widgeon américain.

Après la Seconde Guerre mondiale, le constructeur aéronautique américain Grumman a modifié son Grumman G-44 Widgeon de 1940, pour le rendre plus approprié à un usage civil. La coque a été améliorée, son tirant d'eau a été revu, et sa capacité est portée à six places.

Décollage d'un SCAN 30 du Clear Lake en Californie.

Ce SCAN 30 succède à un précédent premier prototype SCAN 20 monomoteur de 1941. 41 exemplaires sont produits conformément à la licence américaine Grumman G-44 Widgeon[2], motorisés entre autres par 2 moteurs V8 Salmson As-10C de 2 x 240 ch ou 2 moteurs de 8 cylindres en ligne Mathis 8Gb de 2 x 220 ch. La plupart d'entre-eux ont fini aux États-Unis.

Spécifications

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Caractéristiques générales

  • Équipage : 1
  • Capacité : 4 passagers (comme les avions d'utilité)
  • Longueur : 9,47 m
  • Envergure : 12,19 m
  • Hauteur : 3,48 m
  • Surface de l'aile : 22,8 m2
  • Masse à vide : 1 470 kg
  • Masse maximale : 2 053 kg
  • Motorisation : 2 × Ranger L-440 - 5 moteurs de six cylindres en ligne et inversés refroidis par air, 200 ch (150 kW), chacun ou Mathis 8Gb de 220 ch

Performance

  • Vitesse maximale : 246 km/h
  • Vitesse de croisière : 222 km/h
  • Portée : 1 481 km
  • Plafond de service : 4 450 m
  • Taux de montée : 3,6 m/s

Armement

  • 1 × bombe anti-sous-marine de 90 kg

C'est à bord d'un prototype de cet appareil que l’aviatrice Jacqueline Auriol fut victime en tant que copilote d'un grave accident lors d'un vol d'essai sur la Seine entre Meulan-en-Yvelines et Les Mureaux le . Des trois passagers qui se trouvaient à bord (outre Paul Mingam, le pilote de la société, il y avait aussi le PDG de SCAN, Mr Guédon), elle fut la plus gravement blessée : elle a plusieurs fractures du crâne et est défigurée. Elle subit en deux ans une vingtaine d'interventions chirurgicales effectuées aux États-Unis[3].

Le PDG fondateur de la SCAN Léon Douzille disparaît en avril 1948, alors qu'il pilote un SCAN 30, en percutant accidentellement le massif de la Demanda, dans les nuages, près de Pineda de la Sierra en Espagne, en revenant d’une réunion d’affaires de Lisbonne au Portugal.

Télévision et cinéma

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Quelques musées

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Bibliographie

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  • Quartier de mémoire (p. 77-79), Éd. Paroles de Rochelais.
  • Mémoire en images La Rochelle et ses quartiers (p. 114-115) de M M. Le Dret et Mahé, Éd. Alan Sutton.
  • Michael Dunkerly et Michel Benichou, « Michael Dunkerly et le "Widgeon" », Le Fana de l'aviation, no 286,‎ , p. 34-38.

Notes et références

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Liens externes

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