RTF Télévision
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Ancien nom |
Radio-PTT Vision (1935-1939) Radiodiffusion nationale télévision (1939) Fernsehsender Paris (1943-1944) RDF Télévision française (1944-1949) |
Diffusion |
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RTF Télévision, également simplement désignée Télévision française, puis intitulée Première chaîne de la RTF après la création d'une deuxième chaîne RTF en , est une ancienne chaîne de télévision généraliste nationale française de la Radiodiffusion-télévision française diffusée du au .
Cette chaîne fait suite à différentes formules et sociétés de télévision successives, couvrant dans un premier temps uniquement la région parisienne, dont Radiovision-PTT en 1935, Radiodiffusion nationale Télévision en 1937, Fernsehsender Paris en 1943 sous occupation allemande; elle devient RDF Télévision française puis est nommée RTF Télévision en 1944, avant de devenir la Première chaîne de l'ORTF en 1964. Depuis son lancement en 1949, la chaîne exploite le noir et blanc en haute définition 819 lignes.
Histoire de la chaîne
[modifier | modifier le code]Le , la Radiodiffusion française (RDF) devient la Radiodiffusion-télévision française (RTF) afin de souligner l'importance du développement de la télévision au sein la société nationale. RDF Télévision française prend alors le nom de RTF Télévision et s'incarne au travers du visage de Jacqueline Joubert, première speakerine recrutée par concours pour annoncer les programmes de la RTF Télévision dès le . Ainsi, c'est elle qui annonce aux téléspectateurs le la diffusion à la Télévision française du premier journal télévisé au monde, créé et dirigé par Pierre Sabbagh. Pour accompagner l'essor de ce nouveau média, le gouvernement Henri Queuille étend la perception de la redevance aux récepteurs de télévision par la loi du . Ces derniers sont taxés à 3000 anciens francs pour les particuliers et à 6000 anciens francs dans les lieux publics. Le , Catherine Langeais devient la troisième speakerine de RTF Télévision, recrutée pour présenter les émissions diffusées dans le nouveau standard haute définition en 819 lignes qui démarrent le même jour, tandis que celles en 441 lignes, prévues pour durer jusqu'en 1958, continuent d'être présentées par Jacqueline Joubert et Arlette Accart. Deux programmes différents regroupant les mêmes émissions sont donc diffusés simultanément sur Paris, les émissions à base de films étant diffusées à des moments différents sur les deux réseaux de manière que l'on puisse utiliser une seule bobine de film sur deux télécinémas de définitions différentes. Seules les émissions en direct sont filmées par deux caméras dans les deux définitions et diffusées en même temps, ce qui oblige la RTF à utiliser un double équipement en studio, ce qui est extrêmement encombrant et coûteux.
En , Télé Lille, première station régionale de télévision émettant de façon autonome depuis le , devient le premier relais de l'émetteur parisien de RTF Télévision hors de la région parisienne, à la suite de l'installation du premier faisceau hertzien de télévision entre Paris et Lille. RTF Télévision cesse d'être une chaîne de télévision parisienne pour devenir une chaîne nationale. Télé-Lille conserve tout de même quelques émissions propres diffusées avant ou en décrochage du programme national. Ce relais technique lillois permet la mise en place le de la première émission internationale de télévision en direct organisée par la RTF et la BBC et intitulée La Semaine franco-britannique, dans laquelle Catherine Langeais souhaite la bienvenue aux téléspectateurs de BBC Television Service[1]. Les deux diffuseurs publics ont réussi à régler le problème de conversion de leurs standards de diffusion (405 lignes au Royaume-Uni, 441 lignes et 819 lignes en France) grâce au tout nouveau convertisseur de définition mis au point par Delbord (une caméra 405 lignes reprend l'image d'un moniteur 819 lignes à tube cathodique spécifique), qui permet ensuite à RTF Télévision d'unifier ses programmes sur ses deux réseaux 441 lignes et 819 lignes (une caméra 441 lignes reprenant l'image d'un moniteur 819 lignes à tube cathodique spécifique) et de pouvoir aussi se débarrasser des encombrantes caméras 441 lignes. Alors que depuis la mise en service de l'émetteur en 819 lignes, l'émetteur en 441 lignes se limite alors à diffuser des films, des kinéscopes (émissions filmées) et des directs de plateau, les mêmes programmes peuvent dorénavant être vus simultanément par tous les téléspectateurs français dès le , en particulier les grands directs sportifs. En utilisant pour la première fois la télévision pour présenter ses vœux aux Français en direct du Palais de l'Élysée le , le président de la République Vincent Auriol inaugure une longue tradition.
La semaine franco-britannique de 1952 ayant permis de lever toutes les contraintes techniques, RTF Télévision peut retransmettre les images du couronnement de la souveraine britannique Élisabeth II, filmées en direct de l’abbaye de Westminster par la BBC et diffusées dans six pays d'Europe de l'Ouest, véritable déclencheur de l’engouement des Français pour la télévision. Ce , tout Paris est devant les quelques écrans privés ou publics ou devant les vitrines des marchands de postes de télévision pour voir ici ce qui se passe au même moment à Londres. Le , des relais hertziens relient Paris à Strasbourg et permettent à Télé-Strasbourg, qui émet depuis le , de devenir le second relais de RTF Télévision sur le territoire national. Le , l'Assemblée nationale vote un plan de développement de cinq ans pour la télévision[2]. Alors que la France ne compte que 3 794 postes de télévision en 1950, le nombre de téléviseurs passe de 59 971 en 1953 à 125 088 en 1954, soit 1 % des ménages français. Le système d'échange de programmes, baptisé Eurovision, débute le dimanche avec la retransmission en direct et en simultané dans dix-huit pays européens de la fête des Narcisses de Montreux. L'ouverture des émetteurs de Télé-Marseille le et de Télé-Lyon le vient compléter le réseau de diffusion national de RTF Télévision. Chaque station régionale de la RTF diffuse ses programmes en décrochage de l'antenne nationale de RTF Télévision de 19 h à 20 h 30 à partir de septembre 1954.
La première campagne télévisée pour les élections législatives se déroule du 20 au . Le marque la fin prématurée de l'exploitation en 441 lignes; l'émetteur Telefunken de la Tour Eiffel, dont l'obsolescence n'a pu lui permettre de supporter la longue soirée d'élection est victime d'un incendie. L'arrêt de l'émetteur en 441 lignes étant initialement prévu en 1958, sa coûteuse reconstruction est abandonnée au profit d'une indemnisation des téléspectateurs pour leur permettre l'achat d'un poste récepteur en 819 lignes. En avril et , le président du Conseil Guy Mollet reçoit les caméras de télévision pour la première fois à l'hôtel Matignon lors d’un entretien conduit par Pierre Sabbagh. La publicité sans marque ou « propagande collective d'intérêt général » est introduite à la télévision en 1959. Le , RTF Télévision s'offre pour Noël une horloge futuriste, à l'image de son nouveau logo, afin de fêter l'approche du 1 500 000e téléspectateur. Cette horloge, d'un graphisme extrêmement clair et s’inscrivant parfaitement dans la forme de l’écran de la télévision, est conçue par Christian Houriez pour ouvrir et ponctuer les programmes[3].
L'attrait des Français pour la télévision ne cesse de croître, passant de 6,1 % des ménages équipés en poste de télévision en 1957 à 13,1 % en 1960. Le , le téléfilm L'Exécution provoque l'indignation car Nicole Paquin y apparait nue de dos pendant quelques secondes. Le carré blanc est alors créé pour signaler un programme jugé inapproprié pour le jeune public. Il sera utilisé la première fois le , lors de la diffusion du film Riz amer avec Silvana Mangano.
Le premier essai de retransmission de télévision en Mondovision par le satellite Telstar a lieu le entre les radômes d'Andover aux États-Unis et de Pleumeur-Bodou en Bretagne.
Face à la fréquence des grèves au sein de l'établissement public et à des enquêtes d'opinion menées auprès des téléspectateurs, le gouvernement et la direction de la RTF décident de procéder à une série de réformes dès 1963. La première d'entre elles concernant la télévision a lieu en avec les Actualités télévisées dans lesquelles la priorité absolue est donnée à l'image par rapport aux commentaires du présentateur, de manière à laisser le téléspectateur juge de l'événement. La seconde réforme consacre la décentralisation des émissions de télévision par la multiplication des journaux télévisés régionaux diffusés chaque soir en décrochage du programme national et produits par les Centres d’Actualités Télévisés (CAT) implantés dans chacune des grandes régions économiques. La dernière réforme est l'institution à la télévision d'un programme minimum en cas de grève.
En , la RTF obtient les crédits nécessaires du gouvernement pour la mise en place d'une deuxième chaîne de télévision qui émet pour la première fois de façon expérimentale le sous le nom de RTF Télévision 2 sur le canal 22 UHF de l'émetteur de la Tour Eiffel. La diffusion quotidienne d'un programme complémentaire de celui diffusé par RTF Télévision, et offrant aux téléspectateurs la possibilité d'effectuer un choix de programme entre les deux chaînes, débute le . L'ancienne chaîne unique prend alors par rétronymie le nom usuel de Première chaîne, mais le sigle ne change pas, tandis que la deuxième chaîne de la RTF incite les téléspectateurs à s’équiper en récepteurs et antennes compatibles avec le nouveau standard européen à 625 lignes norme L.
Les réformes de la RTF s'achèvent par la loi no 64-621 du [4] qui remplace la Radiodiffusion-télévision française par l'Office de radiodiffusion télévision française (ORTF) dont le statut gagne en autonomie en n'étant plus placée que sous la tutelle du ministère de l'Information afin de contrôler le respect de ses obligations de service public. RTF Télévision ferme son antenne le vendredi en fin de soirée et laisse la place le lendemain à la première chaîne de l'ORTF.
Identité visuelle
[modifier | modifier le code]Du au , l'indicatif d'ouverture d'antenne de RTF Télévision est constitué d'une mire à tête de Minerve avec comme fond musical Le Carnaval romain d'Hector Berlioz.
À l'image du nouveau logo de la RTF, le logo et l'indicatif d'ouverture d'antenne de RTF Télévision sont modifiés le . Le nouvel indicatif d'ouverture d'antenne de RTF Télévision s'anime désormais d'un enchevêtrement d'ellipses, évoquant aussi bien des ondes radioélectriques que le système solaire ou la course d'un électron dans un univers fermé, qui finissent par s'ordonner en trois ellipses horizontales sur lesquels apparaissent les trois lettres R, T et F puis la mention Télévision[5]. Le fond musical est celui de la Fanfare pour le Carrousel Royal de Jean-Baptiste Lully.
Logos
[modifier | modifier le code]-
Logo de RTF Télévision du au .
-
Logo alternatif de la RTF de 1949 à 1959.
-
Logo de RTF Télévision du au .
Organisation
[modifier | modifier le code]Dirigeants
[modifier | modifier le code]- Directeurs généraux de la RTF
- Wladimir Porché : -
- Gabriel Delaunay : -
- Christian Chavanon : -
- Raymond Janot : -
- Robert Bordaz : -
- Directeurs des programmes[N 1]
- Jacques Armand : -
- Jean Luc : –
- Jean Arnaud : -
- Jean d'Arcy : -
- Albert Ollivier : -
- Directeurs de l'information[N 1]
- Vital Gayman : -
- Louis Terrenoire : -
- Albert Ollivier : -
- René Thibault : -
- André-Marie Gerard : -
- Raymond Marcillac : –
- Directeur du service des sports
- Responsable des émissions dramatiques et enfantines
- Bernard Hecht : -
Capital
[modifier | modifier le code]RTF Télévision est un service de la société nationale de la Radiodiffusion-télévision française qui devient un établissement public à caractère industriel et commercial le . Le capital de la RTF est détenu à 100 % par l'État.
Sièges
[modifier | modifier le code]La direction générale de la Radiodiffusion-télévision française siège d'abord dans les locaux du ministère de l'Information au 36 avenue de Friedland, dans le 8e arrondissement de Paris. Les services généraux sont situés au 107 rue de Grenelle[6]. Ils sont tous regroupés le dans la nouvelle « Maison » de la RTF au 116 avenue du Président-Kennedy, dans le 16e arrondissement de Paris.
La direction de la télévision, les studios, régies et locaux techniques sont répartis entre les huit étages du Centre Alfred Lelluch[N 2], situé au 13-15 rue Cognacq-Jay dans le 7e arrondissement, et les vastes studios modernes des Buttes Chaumont au 36 rue des Alouettes, reconstruits en 1953 à la place des anciens studios Gaumont que la RTF a rachetés en , qui produisent la quasi-totalité des programmes diffusés.
Programmes
[modifier | modifier le code]RTF Télévision diffuse ses programmes en journée de 13 h à 14 h et le soir à partir de 19 h. Les programmes durent au total de 2h30 à 3h00 par jour en semaine (hors diffusion de la mire), avec des émissions supplémentaires le dimanche (comme la messe) et le jeudi après-midi pour les enfants. Afin de permettre au personnel de partir en congés, aucun programme n'est diffusé durant le mois d'août, les émissions s'arrêtant fin juillet à l'issue de la diffusion de l'arrivée du Tour de France cycliste et reprenant début septembre.
Émissions
[modifier | modifier le code]Dotée de davantage de moyens, RTF Télévision ne cesse d'innover en mettant à l'antenne dès la rentrée 1949 des émissions aux thématiques nouvelles et variées touchant tous les domaines de la vie. Le premier journal télévisé est diffusé le , sous la direction de Pierre Sabbagh qui en est le concepteur et l'un des commentateurs assisté d'une équipe composée de Georges de Caunes, Jacques Sallebert, Pierre Dumayet et Pierre Tchernia. À partir de la rentrée 1949, la télévision s’offre une série de grandes premières : le journal télévisé devient quotidien dès le , puis biquotidien en novembre, et la première émission religieuse régulière est à l'antenne chaque dimanche matin dès le à l'initiative du père Pichard et la première émission enfantine, Les Aventures de Télévisius, de Christian Delanault, fait son apparition en octobre. La première pièce de théâtre diffusée en direct à la télévision est Le Jeu de l'amour et du hasard réalisée par Claude Barma le depuis la Comédie-Française. Le , le premier jeu télévisé avec Voulez-vous jouer avec nous ? , présenté par Jean Thévenot. Pour la première fois, le défilé militaire du 14 juillet est retransmis en direct des Champs-Élysées, commenté par Claude Darget. La finale de la coupe de France de football opposant Nice à Bordeaux est le premier match à être intégralement retransmis en direct à la télévision française le .
Le rythme de création d'émissions nouvelles s'accélère sous l'impulsion de Jean d'Arcy. 36 chandelles, première grande émission de divertissement régulière diffusée en direct depuis des grandes scènes parisiennes et présentée par Jean Nohain, apparaît dès le . L'actualité cinématographique obtient son magazine hebdomadaire le avec La Séquence du spectateur, présentée par Catherine Langeais. Suivent les autres premières à la télévision et le lancement de la première émission culinaire, Art et magie de la cuisine, présentée par Catherine Langeais et le chef cuisinier Raymond Oliver. Le démarre une autre grande émission de divertissement créée par Gilles Margaritis, La Piste aux étoiles, émission consacrée au cirque et présentée par Pierre Tchernia, puis Roger Lanzac. Le , les 24 Heures du Mans sont retransmises pour la première fois à la télévision. Pierre Tchernia, Jacques Grello et Robert Rocca présentent la première émission d'actualité satirique, La Boîte à sel, dans laquelle de nombreux acteurs comiques participent aux sketches. André Castelot, Alain Decaux et Stellio Lorenzi proposent de revisiter les grandes heures de l'Histoire dans Énigmes de l'histoire qui devient La caméra explore le temps l'année suivante. Le journal télévisé est fixé à 20 h en 1957. En , les journalistes Pierre Desgraupes, Pierre Dumayet et Igor Barrère mettent à l'antenne le premier grand magazine d'information, Cinq colonnes à la une. Consécutivement, deux nouvelles émissions dominicales de divertissement font leur apparition, Télé Dimanche, créée en janvier par Raymond Marcillac, et Discorama, lancée en février par Denise Glaser pour traiter de l'actualité de la chanson, du disque, du théâtre et de la découverte des nouveaux talents. La première retransmission d'une course de Formule 1 a eu lieu à Monaco le .
Maurice Brunot crée en 1960 Le Petit Train rébus[7] remplacé en 1963 par Le Petit Train de la mémoire comme interlude pour faire patienter les téléspectateurs en cas de problème technique ou lorsque les programmes sont en avance sur l'horaire prévu. Chaque wagon présente le fragment d'un rébus. En mai, une nouvelle émission de variétés sur la musique yé-yé est proposée à la jeunesse, Âge tendre et tête de bois, présentée par Albert Raisner. L'inusable jeu de l'été, Intervilles, dans lequel s'opposent deux villes françaises dans des épreuves fantaisistes et sportives, est créé en par Guy Lux et Pierre Brive.
Séries
[modifier | modifier le code]Voici une liste de séries, classées par origine et ordre de diffusion, qui ont été diffusées sur RTF Télévision :
- Séries françaises
- L'Agence Nostradamus ()
- Les Aventures de Jacky (1952)
- Les Enquêtes du commissaire Prévost (1955)
- Énigmes de l'histoire ()
- La Famille Anodin ()
- La caméra explore le temps ()
- Le Tour de France par deux enfants ()
- Les Cinq Dernières Minutes ()
- La Belle Équipe (1958)
- Les Aventures d'Oscar ()
- Ciné Policier (1959)
- Le Temps des copains ()
- Poly ()
- Bonne nuit les petits ()
- Janique Aimée ()
- Thierry la Fronde ()
- Bayard ()
- Séries américaines
- Aigle noir ()
- Rintintin ()
- Alfred Hitchcock présente ()
- Les Aventures de Kit Carson ()
- Sherlock Holmes ()
- La Flèche brisée ()
- Papa a raison ()
- Aventures dans les îles ()
- Circus Boy ()
- Dobie Gillis ()
- Les Hommes volants ()
- Au nom de la loi ()
- Denis la petite peste ()
- Les Incorruptibles ()
- La Grande Caravane ()
- Séries britanniques
- Les Aventures du colonel March ()
- Ivanhoé ()
- Destination Danger ()
- Le Chevalier Lancelot ()
- Guillaume Tell ()
- L'Homme invisible ()
Présentateurs et animateurs
[modifier | modifier le code]- Pierre Bellemare (1954-1964)
- Georges de Caunes (1956-1962)
- Jacqueline Caurat (1961-1964)
- Jacques Chabannes (1949-1964)
- Maïté Célérier de Sannois (1949-1964)
- Robert Clarke (1962-1964)
- Pierre Corval (1954-1956)
- Roger Couderc (1954-1961)
- Claude Darget (1952-1964)
- Pierre Dumayet (1953-1964)
- Pierre Desgraupes (1953-1964)
- Roger Féral (1949-1964)
- Max-Pol Fouchet (1953-1964)
- Simone Garnier (1962-1964)
- Jacques Grello (1955-1960)
- Jacqueline Joubert (1952-1964)
- Pierre de Lagarde (1962-1964)
- Étienne Lalou (1957-1960)
- Robert Lamoureux (1952-1960)
- Catherine Langeais (1953-1964)
- Roger Lanzac (1962-1964)
- Odette Laure (1960-1964)
- André Leclerc (1960-1964)
- Pierre Louis (1960-1964)
- Guy Lux (1962-1964)
- Jacques Mancier (1961-1964)
- Raymond Marcillac (1959-1964)
- Aimée Mortimer (1956-1963)
- Noële Noblecourt (1959-1964)
- Jean Nohain (1952-1964)
- Raymond Oliver (1954-1964)
- Albert Raisner (1961-1964)
- Robert Rocca (1955-1960)
- Pierre Sabbagh (1956-1964)
- Pierre Sainderichin (1960-1964)
- Henri Spade (1952-1960)
- Pierre Tchernia (1955-1962)
- Léon Zitrone (1962-1964)
Journalistes
[modifier | modifier le code]- Danièle Breem
- Henri Cabrières
- Robert Chapatte (1959-1963)
- Georges de Caunes (1949-1964)
- Maïté Célérié de Sannois
- Claude Darget (1954-1963)
- Roger Debouzy
- Jacques Donot
- Michel Droit (1958-1961)
- Pierre Dumayet (1949-1954)
- Jean Fèvre
- François Gerbaud (1963-1964)
- Claude Joubert
- François de La Grange (1959-1963)
- Raymond Marcillac (1959-1963)
- Joseph Pasteur (1959-1963)
- Fernand Pelatan
- Jean Quittard
- Pierre Sabbagh (1949-1954)
- Claude-Henri Salerne
- Jacques Sallebert (1949-1962)
- Micheline Sandrel
- Maurice Séveno
- Pierre Tchernia (1949-1954)
- Claude Thomas
- Claude Villedieu (1956-1959)
- Léon Zitrone (1959-1964)
Speakerines
[modifier | modifier le code]Les speakerines ont pour mission d'annoncer les programmes aux quelques milliers puis centaines de milliers puis quelques millions de téléspectateurs qui les regardent quotidiennement. Elles ont aussi la responsabilité de les faire patienter car les problèmes techniques ne sont pas rares dans ces premières années où les émissions sont toutes en direct. Elles interviennent depuis une petite cabine qui se trouve au studio 8 du troisième étage du Centre Alfred Lelluch, tout près de la régie finale.
- Arlette Accart (1949-1950)
- Jacqueline Caurat (1953-1964)
- Jacqueline Huet (1958-1964)
- Jacqueline Joubert (1949-1955)
- Catherine Langeais (1949-1964)
- Marianne Lecène (1956-1958)
Diffusion
[modifier | modifier le code]RTF Télévision est d'abord diffusée uniquement en région parisienne, à la fois par l'émetteur de télévision Telefunken 441 lignes qui émet jusqu'au sur la bande I VHF à la fréquence vidéo de 46 MHz et audio de 42 MHz, et par l'émetteur haute définition à 819 lignes norme E à partir du . Ces deux émetteurs sont installés dans les sous-sols du pilier Sud de la Tour Eiffel et possèdent chacun leur antenne au sommet de la tour[8].
RTF Télévision voit sa zone d'émission s'étendre avec la décision du gouvernement de créer les premières stations régionales de télévision, afin de permettre aux régions urbanisées et industrielles, à proximité des frontières, de capter les signaux de télévision. Le premier relais est l'émetteur du beffroi de Lille en février 1952 (remplacé en 1958 par le nouvel émetteur de Bouvigny-Boyeffles), puis l'émetteur de Strasbourg-Lauth le , suivi par celui de Marseille le , celui de Lyon-Fourvière le , l'émetteur de Caen Mont Pinçon le , l'émetteur du Pic du Midi en , de Bordeaux le , de Rennes en , de Nancy le , d'Antibes-La Brague en et par l'émetteur de Haute-Goulaine près de Nantes le [9]. Tous ces émetteurs régionaux à forte puissance émettent généralement sur la bande III VHF en 819 lignes norme E en noir et blanc et plus rarement sur la bande I.
La chaîne exploite le canal 1 en France.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les directeurs de l'information et des programmes sont nommés directement en Conseil des ministres.
- Ingénieur en chef de la radiodiffusion française, Alfred Lelluch est un opposant de la première heure à la politique de Vichy. Il est Lieutenant Colonel FFI dans le groupe de la radiodiffusion française et directeur technique de la radiodiffusion insurrectionnelle. Il met en fabrication ou détourne de leur destination plusieurs dizaines d’émetteurs provenant des laboratoires radio-électriques de Clermont-Ferrand, organise la livraison de ce matériel et organise la répartition des émetteurs radio sur l’ensemble du territoire pour permettre à la radio de se faire entendre dès le départ de l’ennemi, malgré la destruction presque totale de son réseau national. Arrêté et torturé part la Gestapo et la milice le 15 mai 1944, il est fusillé le 29 juillet 1944 à Aulnat dans le Puy-de-Dôme.
Références
[modifier | modifier le code]- (en) The First Franco-British Television Programme Relay (9-14 juillet 1952) sur Archives.television.free.fr
- Loi no 53-1335 du 31 décembre 1953 relative au développement des crédits affectés aux dépenses de la Radiodiffusion-télévision française, Journal officiel du 5 janvier 1954.
- Pendule ORTF d'Houriez sur Dailymotion.com.
- Loi no 64-621 du 27 juin 1964 portant statut de l'Office de radiodiffusion-télévision française, Journal officiel du 28 juin 1964
- Indicatif d'ouverture d'antenne de RTF Télévision du 4 février 1959 au 24 juillet 1964 sur ina.fr.
- Façade du 107 rue de Grenelle à Paris sur urbandive.com.
- Le Petit Train Rébus de Maurice Brunot (1960) sur Dailymotion.
- Photo du sommet de la Tour Eiffel avec ses différentes antennes en 1949 sur Archives.television.free.fr.
- Carte du réseau d'émetteurs de RTF Télévision à la fin 1960 sur Archives.television.free.fr
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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