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Philippe Moins

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Philippe Moins
Philippe Moins en 2024
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Jury des sommets du cinéma d'animation 2012 (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

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Philippe Moins, né le , est un écrivain, dessinateur de presse, illustrateur, directeur artistique et enseignant belge.

Biographie

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Philippe Moins naît le [1]. Il est le fils de l'avocat et militant Jacques Moins (1929-2011)[2]. Parmi ses influences graphiques figurent Peanuts de Charles Schulz, Robert Crumb et Picha ainsi que le film d'animation de Roland Topor et René Laloux La Planète sauvage (1973). En 1979, il obtient son diplôme de philosophie et de littérature à l'Université libre de Bruxelles[1]. Il suit en parallèle le cours de gravure de Robert Keyser à l’Académie de Boitsfort[3].

Début de carrière

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Il commence sa carrière en réalisant des dessins de presse pour Le Ligueur, le magazine de La Ligue des familles belge[1]. Au cours des années 1970 et 1980, il réalise fréquemment des caricatures éditoriales pour le quotidien communiste Le Drapeau rouge, ainsi que pour l'hebdomadaire de gauche Hebdo 77[1]. À la même époque, il conçoit des affiches pour des événements politiques et culturels et des dessins pour les magazines de musique rock En Attendant et Rock This Town[1]. Il publie 3 gags dans Aïe ![4] en 1980.

En 1980, à l'occasion du 150e anniversaire de la Belgique, Moins, Marcelle Lavachery et le peintre Jo Dustin lancent la publication de bandes dessinées et de dessins de presse satiriques 150 B dont certaines pages sont également parues dans Le Drapeau Rouge[1]. La même année, il est chargé de recherches à l'Académie royale de Belgique[3]. Oxygène publie l'album de Moins Ciel ! La Vérité...[5] (1981), pour lequel il remporte le Milou de Marbre dans la catégorie amateur, lors d'un festival de bande dessinée à Liège[1]. Certaines pages avaient déjà été imprimées dans le mensuel Aïe ! d'André Leborgne[1].

Expert en animation

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Il entre à la Confédération parascolaire en 1981 pour y effectuer son service civil, il y crée avec Philippe Allard et André Pint la première édition des Rencontres du cinéma d’animation de Bruxelles[3]. À la fin de 1982, il sent finalement que le dessin de presse n'est pas vraiment son affaire[1]. Il abandonne la plupart de ses collaborations, tout en continuant à travailler pour Le Ligueur. Au cours des décennies suivantes, il s’impose comme un expert de l’art de l’animation[1]. Dès la fin de son service civil, il travaille pour le studio d'animation Graphoui où il s'occupe de la communication[6]. Il réalise avec Éric Dederen le livre d'activités pédagogiques pour enfants Ça bouge, Jeux optiques et films d'animation publié aux éditions Casterman en 1987, avec des trucs et astuces ludiques pour les jeux d'optique et réaliser des films d'animation[1]. L'édition néerlandaise Poppetje gezien ? Kastje dicht reçoit le prix Vlag en Wimpel[1]. Puis il crée en 1988 l'ASBL Folioscope, avec Doris Cleven[6]. L'année suivante, il illustre le livre Bonjour Monsieur Gauguin de l'historien Michel Pierre pour le même éditeur[7].

En 1982, il fonde le Festival international du film d'animation de Bruxelles devenu Anima[8]. Il codirige ce festival de 1982 à 2014[8], puis il en devient conseiller artistique jusqu'en 2020. Il est rédacteur en chef de la revue de l’association internationale du film d’animation Asifa News de 1988 à 1992[3].

Il collabore au début des années 1990 à des titres de la presse enfantine : Jouez avec Quick et Flupke, Fripounet, et l’éphémère Tintin reporter[3]. Il écrit de nombreux articles sur l'animation pour des magazines[3], ainsi que plusieurs ouvrages : Les Maîtres de la pâte[9],[10] (Dreamland, 2001), Image par Image, le cinéma d'animation Wallonie Bruxelles[11] publié par le Commissariat général aux relations internationales (CGRI) en 2001, Voyage en Servaisgraphie (sur Raoul Servais, avec Maurice Corbet, Éditions de l'Œil/Musée d'Annecy, 2013), Le Cinéma d'animation en cent films[12] (avec Xavier Kawa-Topor, Capricci, 2016), Raoul Servais Panoramic (avec François Schuiten, Borgerhoff & Lamberigts, 2018) et Stop Motion, un autre cinéma d'animation[13] (avec Xavier Kawa-Topor, Capricci, 2020)[14]. Il écrit également un livre sur le festival Anima : Anima à l'Affiche (Lamiroy, 2019), préfacé par Hugues Dayez. La couverture est illustrée par Benoît Feroumont. Il fait partie du comité de rédaction du magazine Blink Blank[3].

Nouvelliste

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Certaines de ses nouvelles sont parues dans les revues Archipel, Brèves, Le Ligueur, Marginales[3] et La Crypte tonique ainsi que dans le recueil de nouvelles Le Grand Concours publié par Ancre rouge en 1999[8]. Quelques-unes sont primées à La Fureur de lire et au concours de nouvelles policières de la RTBF[8]. Plus récemment, on lui doit Bienvenue au bureau des rêves, dans la collection « Opuscule » no 52 (2018), la nouvelle Changement de bobine dans l’opuscule hors série Comique contre pouvoir (2019) et Le Jour du petit beurre dans l’opuscule hors série no 17 Joyeux Anniversaire ! (2023) publiés aux éditions Lamiroy[8].

Enseignement

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Parallèlement, il enseigne comme maître-assistant le cinéma d’animation à la Haute École Albert Jacquard à Namur de 2001 à 2009[3] et il est professeur d'histoire du cinéma d'animation et conférencier à l'École nationale supérieure des arts visuels (ENSAV) de La Cambre de 2005 à [3],[8].

Œuvre

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Publications

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Essais

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Littérature

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  • Bienvenue au bureau des rêves, Éditions Lamiroy, coll. « Opuscules » no 52, 2018 (ISBN 978-2-87595-154-0)
  • Changement de bobine in Opuscule hors série no 5 Comique contre pouvoir, 2019 (ISBN 978-2-87595-209-7)
  • Le Jour du petit beurre in Opuscule hors série no 17 Joyeux Anniversaire !, 2023 (ISBN 978-2-87595-828-0)

Illustration

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Interview

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Albums de bande dessinée

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  • Ciel ! La Vérité...[5], Oxygène, Bruxelles, 1981
    Scénario et dessin : Philippe Moins
Collectifs
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Notes et références

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  1. ↑ a b c d e f g h i j k et l (en) Kjell Knudde, « Philippe Moins (b. 13 April 1956, Belgium) », sur Lambiek, (consulté le ).
  2. ↑ [vidéo] « "Jacques Moins, un itinéraire engagé. 1929-2011" Présentation par Philippe Moins », sur YouTube.
  3. ↑ a b c d e f g h i et j « Philippe Moins - Écrit - Audiovisuel », sur bela.be (consulté le ).
  4. ↑ Bernard Coulange, « Moins Philippe dans Aie ! », sur bdoubliees.com (consulté le ).
  5. ↑ a et b « Ciel ! La vérité », sur Bibliothèque royale de Belgique (consulté le ).
  6. ↑ a et b Philippe Moins et Doris Cleven (interviewés par Dimitra Bouras), « Folioscope: Philippe Moins et Doris Cleven », Cinergie,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. ↑ « Bonjour, Monsieur Gauguin », sur Bibliothèque royale de Belgique (consulté le ).
  8. ↑ a b c d e et f « Philippe Moins - Présentation - Bibliographie », sur objectifplumes.be (consulté le ).
  9. ↑ a et b Alain Lorfèvre, « L'auteur Philippe Moins met aussi la main à la pâte », La Libre Belgique,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. ↑ a et b Fabienne Bradfer, « Petit traité sur la «patamod» Philippe Moins rend un bel hommage aux maîtres de la pâte avec moult détails », Le Soir,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  11. ↑ a et b F.Ds., « I/i w+b = la formule «made in ici» », La Libre Belgique,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. ↑ a et b « Le cinéma d'animation en 100 films! », RTBF,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. ↑ a et b Nastasja Caneve, « Stop Motion, un autre cinéma d’animation de Xavier Kawa-Topor et Philippe Moins », Cinergie,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. ↑ « Philippe Moins », sur Cinergie (consulté le ).
  15. ↑ « Pétition », sur BD Gest' (consulté le ).

Annexes

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Bibliographie

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Articles

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  • Didier Stiers, « Philippe Moins : «Il fallait être fou pour créer Anima!» », Le Soir,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le )
  • Alain Lorfèvre, « 40e Festival Anima : les souvenirs animés de Doris Cleven et Philippe Moins », La Libre Belgique,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).

Interviews

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  • Philippe Moins (interviewé par Jean-Michel Vlaeminckx), « Philippe Moins écrit Raoul Servais : Entretien avec Philippe Moins », Cinergie,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  • Philippe Moins (interviewé par Morgan Di Salvia), « Philippe Moins (directeur d’Anima) : « Le langage est différent, mais certains artistes peuvent circuler de l’animation à la bande dessinée avec aisance. » », ActuaBD,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Émissions de radio

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Vidéographie

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Liens externes

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