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Longines

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Longines
logo de Longines
illustration de Longines

Création Voir et modifier les données sur Wikidata
Dates clés 1915 : devient une SA[1]
Fondateurs Auguste AgassizVoir et modifier les données sur Wikidata
Personnages clés Ernest Francillon : fondateur,
Matthias Breschan : directeur
Forme juridique Société anonyme
Slogan Elegance is an AttitudeVoir et modifier les données sur Wikidata
Siège social Saint-Imier[1]
Drapeau de la Suisse Suisse
Actionnaires Swatch GroupVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité Manufacture de montres
Chronométreur sportif
Produits Montre-bracelet (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Société mère Swatch Group
Site web www.longines.com
www.longines.com/esVoir et modifier les données sur Wikidata

Chiffre d'affaires 1.6 milliard CHF en 2019

Longines est une entreprise horlogère suisse de luxe appartenant au Swatch Group.

Instrument de navigation utilisé par Lindbergh en 1927.

Le sablier ailé de la marque est le plus ancien modèle déposé, encore en activité et sans modification, dans les registres de l'OMPI, l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle[2]. Ernest Francillon a déposé le nom et le logo en 1893.

La marque est créée à Saint-Imier en 1832 par Auguste Agassiz. Elle a une double activité de manufacture de montres et de chronométreur sportif.

Elle tient son nom du lieu-dit les Longines à Saint-Imier, où est située l'usine.

Les origines de Longines remontent à 1832. Auguste Agassiz et deux associés fondent le comptoir horloger de Saint-Imier. Il fabrique des garde-temps de poche dotés d'échappement à roue de rencontre.

En 1852, l'économiste Ernest Francillon (et neveu d'Auguste Agassiz) rejoint l'entreprise et en prend progressivement la direction.

En 1867, le nom Longines est déposé par Francillon. La manufacture produit son premier mouvement, appelé 20A. Il dispose d’un échappement à ancre, un dispositif de remontoir et de mise à l’heure au pendant. Il est récompensé à l’Exposition Universelle de Paris en 1867.

En 1876, Longines envoie son directeur technique aux États-Unis pour l'Exposition Universelle. Il engrange de précieuses informations sur la mécanisation de la production, donnant Longines une longueur d'avance sur ses concurrents.

L'année 1878, Longines met au point son premier chronographe doté du mouvement 20H. La marque devient une référence dans le chronométrage sportif : en 1881, son chronographe monopoussoir devient la norme dans les courses hippiques. En 1886, les chronographes Longines équipent la majorité des juges sportifs new-yorkais.

En 1913, Longines développe son premier calibre pour chronographe-bracelet, et investit dans l'aviation.

En 1919, Longines est nommée fournisseur officiel de la Fédération Aéronautique Internationale. Elle crée des instruments de mesure spécialisés, comme des montres GMT, capables de donner sa position géographique exacte au pilote.

La marque produit son premier mouvement pour chronomètre certifié, le calibre 21.59. À partir de 1924, Longines s'investit dans le ski alpin, chronométre des courses et invente divers systèmes spécifiques.

Dès 1945, Longines lance son premier calibre à remontage automatique.

En 1959, elle sort un calibre spécifiquement destiné aux concours d’observatoires. Elle établit des records de précision dans la catégorie des chronomètres-bracelets à l’Observatoire de Neuchâtel.

En 1967, Longines lance un calibre ultra-précis doté d'un organe de réglage du mouvement vibrant à une fréquence de 36.000 alternances par heure. C'est la gamme Ultra-Chron.

Pour l'année 1977, Longines bat un record avec son calibre L990, le plus plat du monde.

En 1983, Longines est intégrée à la Société Suisse pour l'Industrie Horlogère. Naît la Société suisse de Microélectronique et d’Horlogerie, qui deviendra Swatch Group en 1998[3]. Au sein du Swatch Group, Longines est positionné sur le segment du haut de gamme[4], en concurrence en 2021 avec TAG Heuer sur le marché américain, et Tudor sur le marché asiatique[5].

En 2019, Longines s'associe à Marcolin pour produire une collection de montures optiques et de lunettes de soleil pour hommes et femmes[6].

En 2021, Longines arrive cinquième dans les marques de montres lucratives[7].

En 2022, la marque vise le segment supérieur et lance le modèle Ultra-Chron, intégrant un mécanisme à haute fréquence (5Hz) basé sur l'ETA 2824[8].

En 2023, Longines est la plus ancienne marque déposée encore en activité.

La gamme actuelle

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Longines possède une gamme de produits[9] comprenant environ 1 300 références. Ce nombre tient compte du fait que chaque option de bracelet ou variation de couleur pour le cadran donne lieu à une référence différente. De manière générale, l'ensemble de la gamme est réparti en deux catégories: Classic et Sport[10].

Le chronométrage sportif

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Longines s'implique dans le chronométrage sportif depuis la seconde moitié du XXe siècle.

Longines officie dans l’athlétisme lors des Jeux olympiques d'Athènes de 1896. En 1912, la manufacture met au point un mécanisme de fil coupé lors d'une course d'athlétisme, dans le cadre de la Fête fédérale de l'athlétisme à Bâle. Quelques décennies plus tard, Longines sera le chronométreur officiel lors des Jeux olympiques de Munich en 1972.

Dans le domaine du ski alpin, en 1924, Longines chronomètre l'ancêtre des Jeux olympiques d'hiver, l'International Winter Sports Week de Chamonix. Quelques années plus tard, elle est chargée officiellement du chronométrage des championnats du monde, toujours à Chamonix.

Longines introduit le déclenchement du chronomètre par cellules photoélectriques installées dans le portillon de départ à Crans-Montana en 1945, ou le Chronoson en 1951 qui décompte les secondes avant que l'athlète ne soit autorisé à s'élancer.

En 1963, les téléspectateurs peuvent voir les temps et les vitesses de pointe atteintes s'afficher sur leur écran.

En 2017, le Live Alpine Data de Longines consiste en une puce électronique attachée directement à la chaussure de l'athlète et couplée à un radar et un capteur de mouvement : il permet de mesurer en continu diverses données : les vitesses atteintes, les accélérations et décélérations, les longueurs des sauts. Testé aux Championnats du monde de ski alpin FIS à Saint-Moritz, il s'est généralisé et systématisé[11].

Ambassadeurs et sponsoring

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Ambassadeurs

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La marque Longines travaille avec de nombreux ambassadeurs du monde des arts, des sports ou de la mode[9],[12] : Mikaela Shiffrin, Andre Agassi, Kate Winslet, Steffi Graf, Regé-Jean Page, Jennifer Lawrence, Eddie Peng, Lin Chi-ling ou Jeong Woo-seong.

Longines sponsorise ou est partenaire de diverses manifestations comme le Prix de Diane, la Coupe du monde de ski alpin[13],[14].

Bibliographie

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  • (de) Gerhard Claussen, « 175 Jahre Longines: Erfolg durch stetigen Wandel », in Armbanduhren - Königswinter, no 2, 2007, p. 114-126
  • (en) 175 years of elegance in watchmaking in Saint-Imier : 1832-2007 / Longines, Saint-Imier, 2007 (dossiers de presse présenté à l'occasion de l'inauguration des nouvelles salles du Musée Longines à St-Imier : 20 f., 1 pl., 3 dépl., 2 CD-ROM)
  • (en) John Goldberger, Longines watches, Bologne, Damiani, , 302 p. (ISBN 978-88-89431-40-5, OCLC 848984426).
  • André Francillon, Histoire de la fabrique des Longines. Précédée d'un essai sur le Comptoir Agassiz, Saint-Imier, Compagnie des montres Longines Francillon, 1947, 200 p.
  • Patrick Linder, Au cœur d'une vocation industrielle : les mouvements de montre de la maison Longines (1832-2007) : tradition, savoir-faire, innvation, Saint-Imier, Éditions des Longines, , 623 p. (ISBN 978-2-9700558-4-6, OCLC 428287469)
  • Hélène Pasquier, La "recherche et développement" en horlogerie : acteurs, stratégies et choix technologiques dans l'arc jurassien suisse (1900-1970, Neuchâtel, Éd. Alphil, coll. « Histoire », , 404 p. (ISBN 978-2-940235-41-4, OCLC 718427095)
  • Lucien F. Trueb, 125 ans de chronométrage Longines : l'équité dans la mesure du temps, l'élégance dans le sport, Longines, Saint-Imier, 2003, 127 p. (catalogue d'exposition)
  • Hélène Pasquier, « La recherche dans les entreprises horlogères Longines et Omega : du bureau technique à l’unité de R&D (1900-1970) », dans Jean-Claude Daumas (dir.), Les systèmes productifs dans l’Arc jurassien, Besançon, Presses universitaires de Franche-Comté, (ISBN 978-2-84867-078-2, DOI 10.4000/books.pufc.29832 Accès libre, lire en ligne), p. 227-245.

Notes et références

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  1. a et b « Compagnie des Montres Longines, Francillon S.A. », Office du Registre du commerce du canton de Berne (consulté le )
  2. (en) « Longines Watch Company: Madrid’s Oldest Mark », sur www.wipo.int (consulté le )
  3. « Longines - Histoire des montres de la marque Longines », sur Les Rhabilleurs (consulté le )
  4. « Swatch Group : les marques du groupe », sur Mode homme : Blog et Forum mode Comme un camion (consulté le )
  5. « Les coulisses des rivalités horlogères », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  6. (en-US) Alessandra Turra, « Marcolin to Develop Omega and Longines Eyewear Collections », sur WWD, (consulté le )
  7. (en-US) Jason Pitsch, « Morgan Stanley’s Top 20 Swiss Watch Company Ranking for 2022 », sur Professional Watches, (consulté le )
  8. (en-US) « Hands-On - 2022 Longines Ultra-Chron Diver Re-Edition (Live Pics, Price) », sur Monochrome Watches, (consulté le )
  9. a et b (en-US) Greg Bedrosian, « The Complete Buying Guide to Longines Watches », sur Gear Patrol, (consulté le )
  10. (en-US) « Top 10 Best Longines watches [List & Guide] », sur Millenary Watches, (consulté le )
  11. Nicolas Yvon, « Longines et le Ski, une longue histoire de précision chronométrique », sur MyWatch FR, (consulté le )
  12. (en) « Longines - Ten years of partnership with Stefanie Graf and Andre Agassi - Trends and style - WorldTempus », sur en.worldtempus.com (consulté le )
  13. « Partenariats de Longines dans le monde du sport », sur www.longines.com (consulté le )
  14. « Longines prolonge avec la FIS », sur Sponsoring.fr (consulté le )

Liens externes

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