Aller au contenu

Ja, vi elsker dette landet

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Ja vi elsker dette landet (no)
Oui, nous aimons ce pays
Image illustrative de l’article Ja, vi elsker dette landet
Partitions et paroles

Hymne national de Drapeau de la Norvège Norvège
Autre(s) nom(s) Ja, vi elsker (no)
Oui, nous aimons
Paroles Bjørnstjerne Bjørnson
1868
Musique Rikard Nordraak
1864
Adopté en 1864
Fichier audio
Ja, vi elsker dette landet (Instrumental)
noicon

Ja, vi elsker dette landet (« Oui, nous aimons ce pays ») est l'hymne national de la Norvège.

Les paroles ont été écrites par Bjørnstjerne Bjørnson entre 1859 et 1868 et la musique par son cousin Rikard Nordraak en 1863-1864 pour le cinquantième anniversaire de la constitution norvégienne, le à Eidsvoll. Seuls les premier, septième et huitième couplets sont habituellement joués.

Cette chanson a huit couplets au total, chacun contenant huit lignes. Cependant, seuls les premier, septième et huitième couplets sont utilisés pour l'hymne national.

Norvégien Français

Ja, vi elsker dette landet,
som det stiger frem,
furet, værbitt over vannet,
med de tusen hjem.
elsker, elsker det og tenker
på vår far og mor
𝄆 og den saganatt som senker
drømme på vår jord. 𝄇

Dette landet Harald berget
med sin kjemperad,
dette landet Håkon verget,
medens Øyvind kvad;
Olav på det landet malet
korset med sitt blod,
𝄆 fra dets høye Sverre talet
Roma midt imot. 𝄇

Bønder sine økser brynte
hvor en hær dro frem;
Tordenskjold langs kysten lynte,
så den lystes hjem.
Kvinner selv stod opp og strede
som de vare menn;
𝄆 andre kunne bare grede,
men det kom igjen! 𝄇

Visstnok var vi ikke mange,
men vi strakk dog til,
da vi prøvdes noen gange,
og det stod på spill;
ti vi heller landet brente
enn det kom til fall;
𝄆 husker bare hva som hendte
ned på Fredrikshald! 𝄇

Hårde tider har vi døyet,
ble til sist forstøtt;
men i verste nød blåøyet
frihet ble oss født.
Det gav faderkraft å bære
hungersnød og krig,
𝄆 det gav døden selv sin ære —
og det gav forlik. 𝄇

Fienden sitt våpen kastet,
opp visiret fór,
vi med undren mot ham hastet,
ti han var vår bror.
Drevne frem på stand av skammen,
gikk vi søderpå;
𝄆 nå står vi tre brødre sammen,
og skal sådan stå! 𝄇

Norske mann i hus og hytte,
takk din store Gud!
Landet ville han beskytte,
skjønt det mørkt så ut.
Alt, hva fedrene har kjempet,
mødrene har grett,
𝄆 har den Herre stille lempet,
så vi vant vår rett. 𝄇

Ja, vi elsker dette landet,
som det stiger frem,
furet, værbitt over vannet,
med de tusen hjem.
Og som fedres kamp har hevet
det av nød til seir,
𝄆 også vi, når det blir krevet,
for dets fred slår leir. 𝄇

Oui, nous aimons ce pays
Comme il émerge
Érodé par les éléments surgissant de la mer
Avec ses mille foyers.
Aime, aime-le et pense
À nos pères et mères
𝄆 Et cette nuit fantastique
qui tombe sur nos terres 𝄇
 
Cette terre fut sauvée par Harald
Avec sa troupe de guerriers
Ce pays que Håkon a défendu
Pendant que Oyvind le troubadour composait
Olav peignait des croix
Sur cette terre avec son sang
𝄆 Ici, au nord,
Sverre contestait Rome 𝄇
 
Les paysans aiguisaient leurs haches
Puis entraient dans l'armée
Tordenskiold se battait sur toute la côte
Et on voyait ses éclairs.
Les femmes se levèrent aussi pour se battre
Comme les hommes.
𝄆 D'autres ne pouvaient que pleurer
Car les soldats revenaient 𝄇
 
En effet, nous n'étions pas nombreux
Mais cela suffisait
Ces peu de fois où nous avons essayé.
Et quand il fallait mettre le pays en jeu
Nous préférions brûler le pays
que de le voir tomber
𝄆 Rappelle-toi seulement ce qui
s'est passé
à Fredrikshald ! 𝄇
 
Nous avons subi des temps difficiles
On a même été envahi
Mais c'est dans la pire misère
que la liberté est née dans nos yeux bleus
La famine et la guerre
nous a donné la force du père
𝄆 La mort était un honneur
Et nous donna la paix. 𝄇
 
L'ennemi jetait ses armes,
Et levait ses visières
Nous nous précipitâmes vers lui avec étonnement
Parce qu'il était notre frère
Poussés par la honte,
nous retournions vers le sud
𝄆 Maintenant, nous nous tenons comme trois frères ensemble
Et ce sera comme ça dorénavant. 𝄇
 
Norvégien, dans tes maisons et tes cabanes,
Remercie ton grand Dieu !
Il voulait défendre le pays
Même si son avenir semblait sombre
Toutes les batailles des anciens
et les pleurs des mères
𝄆 Parce que Dieu a vu il nous a aidé
à gagner notre liberté. 𝄇
 
Oui, nous aimons ce pays
Comme il émerge
Érodé par les éléments surgissant de la mer
Avec ses mille foyers.
Et comme lors des batailles de nos pères qui tirèrent
Dont les victoires sortirent le pays de la misère,
𝄆 Aussi, s'il est nécessaire
Nous rejoignons nos bataillons pour le bien du pays. 𝄇